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Oliver Ganz › ThrEEEvolutions

  • 2005 • SynGate CD-R 2056 • 1 CD

10 titres - 71:10 min

  • 1 The Creation Of Heaven And Earth 4:32
  • 2 The Holy Seventh Day 8:23
  • 3 While He Rested 8:42
  • 4 The Big Bang 8:53
  • 5 From Gills To Lungs 6:16
  • 6 Anastomosis 5:59
  • 7 Life Will Always Find Its Way 8:53
  • 8 The Launch Of Voyager 1 5:26
  • 9 Miriam, Singing Synthesis 9:26
  • 10 What Comes Next? 4:37

informations

Site Web : http://www.oliverganz.de/

line up

Oliver Ganz : Korg Karma, Korg 01/RW, Yamaha MU100R, Waldorf MicroQ, Roland JD-800, Novation K-Station, Behringer DDX3216 Digital Mixing Konsole.Propellerheads Reason 2.5, Steinberg Cubase VST 32, Audacity (Freeware Audio Editor), Syntrillium Cooledit Pro2, Steinberg Wavelab 5.0Korg Karma, Korg 01/RW, Yamaha MU100R, Waldorf MicroQ, Roland JD-800, Novation K-Station, Behringer DDX3216 Digital Mixing Konsole. Séquenceur Steinberg Cubase VST 5.0, percussions, Vocaloid Miriam & FX

chronique

  • musique Électronique new berlin school

Si vous avez aimé Dance of the Arpeggiators, vous adorerez ThrEEEvolutions d’Oliver Ganz. Si vous ne connaissez pas encore Oliver Ganz, dites vous que vous manquez quelque chose. Sur un fond atmosphérique bien nuancé, le synthésiste Allemand relate les étapes de la Genèse. Alors que la narration de The Creation Of Heaven And Earth se termine, les premières notes de ThrEEEvolutions tintent à nos oreilles. En suspension, elles flottent dans un univers statique où flûtes éthérées valsent sur un hymne hypnotique qui se façonne sur des pulsations qui répondent à son écho. C’est avec ce refrain, à la fois minimalisme et accrocheur que The Holy Seventh Day ouvre le bal de la création pour se fondre au léger piano de While He Rested. Habilement, Oliver Ganz installe sa structure sonore. Les notes sont plus grasses et bourdonnent avec résonance sur un phare synthétique circulaire. Le rythme s’accroît sur une séquence basse et bien ronde. Il devient plus nerveux et prend son envol sur des percussions qui initient des solos de synthé qui déchirent l’air tant ils sont stridents. Toujours propulsés par des éclats de percussions ses solos fusionnent avec des sonorités de guitares électriques sur une séquence endiablée. De la dynamite compressée, rien de moins. Cette première portion de ThrEEEvolutions (3 E parce que l’auteur voit l’évolution en 3 types; religion, biologique et technique) reflète fidèlement la structure musicale qui règne sur la suite cette aventure sonore. Il faut avoir les oreilles aiguisées, car Ganz joue avec les rythmes, comme il s’amuse à triturer ses sonorités avec la dextérité d’un magicien du clavier. L’Intro de The Bing Bang nous replonge dans une atmosphère statique où un doux piano promène son espérance sur un synthé valsant qui épouse des mouvements plus austères. Splendides, les chœurs forment une ligne opaque, nourrie par des nuées de violons synthétiques. Le titre prend bientôt une tendance rock symphonique avec ses percussions qui galopent un rythme soutenu par une séquence lourde, transpercée de superbes solos à fendre l’âme. Guitares, virtuelles, et synthétiseurs forgent une harmonie très rock, soutenue par une chorale synthétique absolument géniale, démontrant un sens inné du détail chez Oliver Ganz. L’aventure se poursuit avec From Gills To Lungs, un autre titre symphonique où l’auteur nous tient sur le qui vive avec des rythmes changeants aux implants atmosphériques très prononcés. Anastomosis nous réconcilie avec une chaleur d’un mouvement orchestral plus souple, versant un peu dans les flûtes de pan qui ont popularisé le New Age. Moment doux, qui épouse un rythme plus soutenu en 2ième portion. Life Will Always Find Its Way et The Launch Of Voyager 1 poursuivent les mouvements orchestraux et symphoniques, présents depuis les tous débuts. Avec Miriam, Singing Synthesis, Oliver Ganz utilise une nouvelle technique de Vocoder conçu par lui; le Vocaloid Miriam. Sur un rythme plus léger, les notes voltigent sur des séquences fluides. Toujours inapprivoisés, les tempos se succèdent jusqu’à l’introduction du Vocaloid qui chante avec une prestance plus humaine que machinale sur un beat qui s’anime de plus en plus, sous les solos de la guitare virtuelle. Audacieux, Ganz n’a pas peur de provoquer et de choquer les puristes en mélangeant les sonorités d’instruments plus conventionnels à ses noblesses synthétiques. Par moment, on croirait entendre les grosses orchestrations de Rick wakeman, tant le son est riche. What Comes Next? Termine ce merveilleux opus avec une atmosphère empreinte d’espoir, derrière une brume d’amertume, de nostalgie soutenue par une superbe flûte, mi pan mi clarinette. L’effet est sublime et est le fidèle reflet de toute cette sensibilité qui se cache derrière cet opus puissant et tout simplement majestueux. ThrEEEvolutions, tout comme Dance of the Arpeggiators d’ailleurs, sont des incontournables dans cette sphère qu’est la MÉ, style New Berlin School. À découvrir. À se procurer, sans fautes.

note       Publiée le vendredi 1 septembre 2006

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