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Klaus Schulze › Body Love

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tritium_v      lundi 9 février 2015 - 14:38
oeil de fée      vendredi 10 octobre 2014 - 16:22
SEN      jeudi 23 mai 2013 - 22:10
Wotzenknecht      dimanche 30 mai 2010 - 13:11
claudeorange      samedi 6 décembre 2008 - 17:36
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dakota      samedi 17 mai 2008 - 01:59
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ForceMajeure      mardi 29 août 2006 - 11:28
systema      samedi 26 août 2006 - 19:21
Seijitsu      samedi 19 février 2022 - 16:00
taliesin      jeudi 8 septembre 2016 - 08:21
Raven      mercredi 22 décembre 2010 - 13:31
zbr      vendredi 16 février 2007 - 23:34

cd • 4 titres • 75:10 min

  • 1Stardancer13:38
  • 2Blanche11:44
  • 3P.T.O.27:12
  • 4Lasse Braun22:26 [Bonus Track]

informations

Enregistré à la fin 1976 à Frankfurt & Bochum

line up

Klaus Schulze (claviers et synthétiseurs)

Musiciens additionnels : Harald Grosskopf (batterie)

chronique

Body Love, est le 7ième opus dans la chronologie des œuvres de Klaus Schulze. Et la grande question était; comment un artiste peut survivre à une œuvre comme Moondawn? Schulze ne l’a pas trouvé compliquée! Sa réponse? Body Love! Et, c’est tout un voyage musical que Klaus Schulze nous a concocté à cette période. Une œuvre inattendue qui déculotte, sans aucun jeu des sens ici, près de 30 ans plus tard. Une œuvre géniale où Schulze démontre sa maîtrise des mouvements corporels et des fluides sensuels qui s’en dégage. Stardancer débute avec une douce ligne synthétique qui se déroule avec des faibles chœurs qui orgasment dans un univers galactique. Effets sonores analogues, batterie désordonnée qui chute avec acharnement, gaz sonores qui parfument une atmosphère à la dérive. L’intro de Stardancer est gargantuesque. De toutes parts fusent des effets hallucinants d’une ère psychédélique cosmique. Et le rythme bascule dans une démence qui entourait Moondawn. Car, il faut bien être honnête, Body Love est une suite musicale à Moondawn. Lasse Braun, directeur du film porno Body Love, avait utilisé la musique des albums Timewind et Moondawn comme première trame sonore de son film. Le producteur avait essayé des chansons plus pop, mais ça ne collait à l’esprit de son film, encore moins aux mouvements sinueux et langoureux des acteurs. Ainsi Lasse Braun contacta Klaus Schulze pour que ce dernier compose une trame sonore aux influences de Moondawn. Ce que Schulze fit, admirablement bien d’ailleurs. Stardancer est en tout point conforme aux séquences débridées de Floating. Les gros solos de synthé, la batterie qui surplombe le tout avec grâce et pragmatisme. Un grand titre. Blanche a été écrite pour la compagne de Schulze à cette époque. Une superbe ballade électronique, où les notes d’un piano se muent en synthé strident sur une belle ligne basse. Les solos, d’une langueur sensuelle, traînent avec nonchalance, donnant à Blanche une profondeur nostalgique unique. P.T.O. ah…P.T.O. Quel superbe morceau. À partir d’un simple souffle, Schulze élabore une ligne en suspension qui progresse sur des pulsations qui rassemblent de soyeuses percussions hypnotiques Une longue kermesse qui avance sur un tempo minimaliste où Schulze y va encore de superbes solos et des arrangements orchestraux où les chœurs croisent les diverses strates en évolution. Harald Grosskopf fait rouler sa batterie sur des rythmes en permutations qui progresse aussi intensément que Stardancer. Cette nouvelle réédition de SVP offre un titre en prime. Enregistré à la même époque, ce titre hommage à Lasse Braun possède effectivement la même essence. Des notes tombent avec résonance dans une atmosphère plate. Tranquillement, cette litanie sonore forme une séquence qui se meut avec souplesse, sur de suaves solos de synthé de Schulze. Un paysage sonore très familier de la période Picture Music et Timewind. Body Love est un incontournable dans toute collection de Musique Électronique ou progressive. C’est une œuvre intense, profonde et sans faiblesse où les synthés sont enivrants, comme j’ai rarement entendu. Une orgie synthétique de bon goût et fort suggestif. En ce qui me concerne, c’est certes l’un de ses plus chaleureux chefs d’œuvre. Rien n’est perdu et toute lignes a son sens, sa profondeur. Un album à la fois cosmique et sensuel, un pur chef d’œuvre de MÉ contemporaine. Il y a juste Klaus Schulze pour faire ça. Et, il y a une suite…Mis à part le titre supplémentaire en prime et un superbe livret, cette nouvelle édition n’apporte rien de mieux au niveau mixage et remastering. Donc, la possibilité de trouver ce titre usagé, soit les éditions Thunderbolt et Magnum America, est très grande. Profitez-en, c’est un autre (oui, oui) chef d’œuvre de Musique Électronique Contemporaine, Berlin School ou pas.

note       Publiée le samedi 26 août 2006

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Note moyenne        18 votes

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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C'est à se demander oui... là on se dit que du Fausto Papetti ou du Jean-Claude Borelly tout nul avec trois nappes de synthé passeraient mieux pour un boulard prétentieux que du Klaus glauque du fond de l'espace vide !

SEN Envoyez un message privé àSEN

Pas sur que KS matait le film pendant qu'il composait la BO, l'a t'il seulement jamais vu ?

Note donnée au disque :       
(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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C'est quand même la musique la moins sexuelle du monde. Tout ça pour illustrer des sodomies, des pipes et des cuni en gros plan, bon... Sans compter le fait que Catherine Ringer avait moins de 18 ans à l'époque (son récit rétrospectif donne quand même à voir autre chose qu'une supposée "libération de moeurs", récit qui fait un peu écho de celui de Cosey Fanni Tutti d'ailleurs en terme de manipulation par un tiers toxique), tout ça est à la fois un peu glauque et un peu grotesque, à l'image des prétentions arty de certains réalisateurs de porno d'alors (la scène de partouze, entre scène post-hippie de baise new-age en chateau bourgeois et velléité de mise en scène de danse contemporaine claquée). Alors bon, pourquoi pas y coller du Klaus Schulze dessus, ça change du jazz-funk au kilomètre comme pouvait en produire Alain Goraguer (sous pseudo, faut pas déconner), par ailleurs réédité dans une de ces tentatives assez ridicules pour faire passer des vessies pour des lanternes et ressortir n'importe quoi sous prétexte qu'on peut y coller à la fois un nom prestigieux et des visuels de porn "chics" dessus pour vendre des vinyles à des gogos. En somme ici, la BO s'écoute beaucoup mieux que le film ne se regarde. C'est de la Berlin school quoi, pas transcendante, pas sexy pour deux balles (bah ouais, du Klaus Schulze, sérieux), mais pas dégueulasse.

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Allez, on s’envoie un P.T.O. pour la peine. Merci pour tout et bon repos.

Note donnée au disque :       
Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Très bien, ce disque, dynamique et planant à la fois.