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Cinema Strange › Quatorze exemples authentiques du triomphe de la musique décorative

  • 2006 • Trisol Tri 243 CD • 2 CD digipack

cd • 13 titres

  • 1First example
  • 2Mr Quilt's rotten luck
  • 3Unlovely baby
  • 4Fourth example
  • 5Needlefeet
  • 6Squashed blossoms
  • 7Intermezzo: bright violet euphoria
  • 8Rat catcher
  • 9Ninth example
  • 10The toad curse and how it perished in flames
  • 11Molars
  • 12One time, one summer...
  • 13I remember Tendon Water

extraits vidéo

informations

Enregistré à divers endroits entre 2003 et 2006. Mixé par Ross Harris, Michael et Daniel Ribiat

Il s'agit ici de l'édition double cd incluant un second cd avec 2 histoires racontées par Lucas Lanthier ainsi qu'un livret les contenant par écrit.

line up

Lucas Lanthier (chant, guitare), Michael Ribiat (guitare, guitare sèche, piano, piano jouet, glockenspiel, orgue), Daniel Ribiat (basse, synthé, accordéon), Danny Walker (batterie) + James Mark (violon), Anthony Mason (tuba), Ashley Walters (violoncelle), Evan Jorgensen (glockenspiel)

chronique

C'est la fin d'une arlésienne, le troisième album de Cinema Strange est bel et bien sorti...Ouf ! Rien ne semblait gagné d'avance, Lucas Lanthier s'éloignant toujours plus musicalement des bases du groupe pour se concentrer sur ses autres projets, notamment Deadfly Ensemble (il semblerait d'ailleurs qu'il n'ait pas été présent pour le mixage final). Qu'importe l'avenir, ce disque est là, bel et bien là et il est drôlement bien. Ses qualités ? Des mélodies imparables, des orchestrations renouant avec le côté batcave des débuts, soit plus rythmées, moins atmosphériques. De l'ambient, il en est pourtant question avec pas moins de cinq pièces instrumentales entre boîte à musique et cabaret décadent mélancolique (on retiendra surtout le splendide 'Intermezzo: Bright violet euphoria') qui constituent la faiblesse du disque...pas au niveau de leur qualité, rassurez-vous, mais plutôt dans leur agencement. Exception faite de l'intro et de 'Fourth example', pas moins de trois pièces se suivent en effet, en plein milieu de l'album, un peu comme un entracte...Problème, c'est trop long et ça coupe l'esprit dynamique qui animait les chansons batcave; certes, ça repart de plus bel dès 'The toad curse and how it perished in flames' (d'autant qu'un batteur fait dorénavant partie du groupe, ce qui est particulièrement marquant sur les roulements des bons 'Molars' ou 'One time, one summer') mais il eût été plus judicieux selon moi de répartir ces morceaux tout au long du cd pour n'en point rompre la dynamique. A noter également une très légère différence de production, l'album ayant été enregistré en de multiples endroits au cours des trois dernières années mais ceci ne nuit en rien au plaisir de l'écoute. Les Cinema Strange se montrent des plus inspirés au sein de leur batcave théâtral et nul doute que des 'One time, one summer' (décadent à souhait avec ses roulements et les vocaux suraigus de Lucas), 'Mr Quilt's rotten luck' ou 'Unlovely baby' (avec sa petite touche vieux Siouxsie and the Banshees) deviendront de nouveaux classiques. Dans la lignée de Deadfly Ensemble, nos facétieux Américains nous la jouent édition luxueuse (un digipack splendide) avec bonus qui ne servent à rien, le 2ème cd étant constitué de deux histoires courtes contées par Lucas himself. Vu le goût de notre homme pour le théâtre, ce n'est pas si désagréable au final. 4,5/6

note       Publiée le lundi 14 août 2006

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Richard Envoyez un message privé àRichard

Allez, une petite boule de plus car plus le temps passe et plus il me botte celui-ci. La démarche de Lanthier et des Ribiat était sans doute casse gueule mais elle prend maintenant pour moi tout son sens. Ne pas faire un "Catacomb Kittens" ad vitam æternam.

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Richard Envoyez un message privé àRichard

C’est peu de dire qu’à la sortie du troisième album des Américains, ma déception avait été à la hauteur de mon attente. Grande. Premières écoutes et la désagréable sensation de l’insatisfaction qui apparaît. Mais où était donc passée la folie théâtrale du combo et cet art consommé de la composition déjantée qui faisait à chaque fois mouche. C’est vrai que « The Astonished Eyes » avait tout du chef d’œuvre. Délicat de proposer ensuite quelque chose de cet acabit. Au fil des écoutes et les années passant, les qualités que j’ai toujours grandement appréciées chez Cinema Strange (à l’image de la bombe « Unlovely Baby ») sont réapparues cependant, pas totalement, mais suffisamment pour que cet album n’ait pas comme un goût d’inachevé. Une forme amère d'adieu. Ouf…l’honneur était sauf.

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HooDoo Envoyez un message privé àHooDoo

Cet album est une véritable déception. C'est vrai qu'après "The Astonished Eyes of Evening" il était difficile de faire mieux ! La production manque de parti pris; l'atmosphère que l'on retrouvait sur les 2 LP précédents à quasiment disparu. Je préfère me rabattre sur "The Deadfly Ensemble" qui a un travail aussi bon que ce qu'on peut retrouver sur "The Astonished Eyes of Evening".

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HooDoo Envoyez un message privé àHooDoo

C'est la seule fois que je ne suis pas d'accord avec Twilight...

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MachO))) Envoyez un message privé àMachO)))

14ieme = digipack pour moi.

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