Vous êtes ici › Les groupes / artistesGEgberto Gismonti › Carmo

Egberto Gismonti › Carmo

détail des votes

Membre Note Date
Progmonster      jeudi 27 juillet 2006 - 10:41

11 titres - 44:24 min

  • 1/ Baião Malandro (3:53)
  • 2/ Café (4:43)
  • 3/ Educação Sentimental (3:02)
  • 4/ Apesar de Tudo (3:46)
  • 5/ Bodas de Prata (6:33)
  • 6/ Raga (4:26)
  • 7/ Feliz Ano Novo (4:03)
  • 8/ Calypso (2:52)
  • 9/ As Primaveras (2:54)
  • 10/ Cristiana (3:42)
  • 11/ Carmo/Hino de Carmo/Ruth ( 4:30)

informations

Rio de Janeiro, Brésil, décembre 1977

line up

Joyce (choeurs), Egberto Gismonti (guitare, piano, piano électrique, kalimba, viola, chant), Mauro Senise (saxophone soprano, flûte), Valdecir (basse), Luiz Alves (basse), Roberto Silva (batterie, percussions), Ubiratan (percussions), Neném (cuica), Christiane Legrand (choeurs), Marlui Miranda (choeurs), Wanderlea (choeurs)

chronique

  • fusion

Un rythme funky et une basse qui slappe sans compter ; le choc est rude à l'entame de "Carmo", nouvelle réalisation en terres brésiliennes. De la production aux choix même des compositions, il paraît évident que Gismonti a au moins essayé ici de viser un succès public beaucoup plus grand. Plus que jamais "Baião Malandro" nous fait prendre la mesure de toute l'influence d'un groupe comme Weather Report. Ou serait-ce plutôt l'inverse ? Car ne l'oublions pas ; l'originalité première du groupe de Zawinul et Shorter était de marier leurs aspirations jazz aux mélodies étrangères, et donc latines aussi. C'est encore une musique guidée par les soubresauts d'une basse énorme qui se fait entendre sur "Educação Sentimental" ou "Raga", avec une pointe Mahavishnu Orchestra peut-être pour l'intervention des cordes et la dextérité ineffable de notre guitariste classique. Le chant n'est pas tout le temps présent, mais quand il l'est, l'orientation pop est clairement de mise, renforcée par les voix féminines d'un choeur étendu, ravivant le souvenir d'une Dulce qu'on entendait pourtant de moins en moins ("Apesar de Tudo", "Feliz Ano Novo" ou "As Primaveras"). À titre d'exemple, "Café", affublé pour la première fois d'un texte, n'efface pas le souvenir de sa version antérieure mais subjugue néanmoins par sa capacité à sonner totalement inédit. La découverte de "Carmo" au fur et à mesure nous fait considérer ce nouveau travail comme le plus hybride réalisé jusque là par Egberto Gismonti. Son esthétique est fortement rattachée au jazz électrique, le duo clavier-saxophone soprano de "Bodas de Prata" nous ramenant encore et toujours au Weather Report de "Blackthorn Rose", mais la nette propension à vouloir cadrer tout ça dans un format chanson plus conventionnel nous force à dresser un bilan plutôt mitigé. Il y a encore de fort belles choses à écouter sur ce disque, et c'est peut-être aussi parce qu'il est l'instigateur d'une rencontre tout à fait inédite que "Carmo" garde intact, en vers et contre tout, son pouvoir d'attraction.

note       Publiée le jeudi 27 juillet 2006

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Carmo" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Carmo".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Carmo".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Carmo".

    Copacab Envoyez un message privé àCopacab
    avatar

    Tiens je n'étais pas au courant de la présence de Joyce, voilà qu'il m'intrigue désormais