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David Wright › Reflections

7 titres - 50:09 min

  • Don't Look Back| 4:18
  • Romance| 10:14
  • January '89| 5:13
  • Song for 'Tricia| 5:12
  • Abintra (A love Song)| 4:53
  • Seashores| 17:48
  • Reflections| 2:33

informations

Titre discontinué, disponible en ligne.

line up

David Wright : Keyboards & Synthétiseurs

chronique

  • musique Électronique new berlin school

David Wright est l’homme derrière AD Music, des groupes tels que Code Indigo et Callisto ainsi que collaborateur à des artistes de renommés tels Robert Fox, Ian Boddy et Klaus Hoffmann-Hoock. Des noms synonymes de musique électronique de haute qualité où les mélodies prédominent sur des structures autant progressives que cosmiques et sur des arrangements orchestraux digne des grandes œuvres de Vangelis. C’est à Klaus D. Mueller, actuel gérant de Klaus Schulze et ancien de Manuel Gottsching, que nous devons la découverte et l’éclosion de David Wright. En 1989 le compositeur et synthésiste Anglais produisait sa première cassette, Reflections qu’il fit parvenir à Mueller. Impressionné, ce dernier en fit la distribution avec l’étiquette POEM. Il a d’ailleurs dit à propos de Reflections que de tous les démos reçus c’était le seul qu’il aimait et qu’il aime encore, précisant que Reflections avait de l’âme et de l’émotion comme la plupart des œuvres de Schulze. POEM distribuera les œuvres de Wright jusqu’en 1994. En 2001 le label AD Music redonnait un second souffle à Reflections avec une édition remasterisée à partir des bandes originales. Reflections est aujourd’hui disponible en format téléchargeable sur le site d’AD Music.
Une bonne ligne de basse épouse un rythme saccadé et "Don’t Look Back" ouvre Reflections avec force, accompagné d’une bonne batterie qui martèle un puissant tempo. L’atmosphère est survoltée et survolée par un synthé qui siffle une intense ligne mélodieuse. Un titre dynamique qui a sûrement influencé Christian Richet sur son opus Overture. Après cette lourde chevauchée séquencée, "Romance" nous transporte dans les territoires romanesques de David Wright. C’est un long titre atmosphérique légèrement teintée d’une approche New Age où d’hésitants arpèges flottent dans un enveloppant nuage mellotronné. Après une intro marquée par l’incertitude, les notes aux fines teintes d’une harpe chimérique coulent parmi les doux souffles d’un harmonica et des chœurs angéliques perdus dans des brumes désertiques. C’est très beau et très émouvant et ça ne peut qu’inspirer les rêves. Après une intro de brume "January '89" débouche sur un rythme statique aux martèlements saccadés. Tout en contraste, le rythme pilonné par des séquences et percussions impromptues est assiégé par des bribes de mélodies aux tendances asiatiques. Déroutant et puissant, c’est comme entendre Phil Collins se déchaîner dans des ambiances opposées. "Song for 'Tricia" est une belle ballade électronique avec un zest de synth pop. Le synthé est en mode flûte de pan et se promène avec harmonie sur de bonnes frappes de percussions, structurant un tempo entraînant, et des belles nappes d’un synthé qui exploite les instruments à cordes. "Abintra (A love Song)" est une autre belle ballade, moins animé que "Song for 'Tricia", avec une sonorité de guitare aux limites de la galanterie Mexicaine qui sérénade sous un synthé aux souffles de brumes flûtées. "Seashores" est un autre long fleuve atmosphérique avec des notes de guitares aux arômes d’une harpe flottant dans un univers ambiant aux sonorités de vague et d’écume de la mer. Le synthé est doux et orchestral avec ses chœurs célestes qui ont sans doute inspirés Raphael sur le séduisant Music to Disappear in. "Reflections" clôture ce premier effort de David Wright avec une berceuse à la même douceur atmosphérique que l’on retrouve sur "Seashores".
Il est intéressant d’entendre cette première œuvre de David Wright. Il démontre la très grande versatilité de David Wright qui semblait se chercher aux travers les différentes orientations que l’on retrouve sur Reflections. Un opus qui renferme quelques bijoux d’ingéniosité et de tendresse et qui est tout à fait à l’image de l’imposante carrière de David Wright; soit mélodieux, romanesque, rêveur et agressif par moments, mais surtout c’est un album finement composé et transposé dans l’art de la MÉ avec énormément de tendresse, de passion et sensibilité.

note       Publiée le samedi 15 juillet 2006

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