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Chris Mcgregor's Brotherhood Of Breath › Travelling somewhere

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Progmonster      samedi 8 juillet 2006 - 17:15

9 titres - 79:25 min

  • 1/ MRA (12:14)
  • 2/ Restless (9:48)
  • 3/ Ismite Is Might (3:58)
  • 4/ Kongi's Theme (6:44)
  • 5/ Wood Fire (13:41)
  • 6/ The Bride (6:26)
  • 7/ Travelling Somewhere (7:21)
  • 8/ Think of Something (9:54)
  • 9/ Do It (9:19)

informations

Lila Eule, Brême, Allemagne, 19 janvier 1973

line up

Harry Beckett (trompette), Mark Charig (trompette), Nick Evans (trombone), Mongezi Feza (trompette), Malcolm Griffiths (trombone), Chris McGregor (piano), Harry Miller (contrebasse), Harry Miller (contrebasse), Louis Moholo (batterie), Mike Osborne (saxophone alto), Evan Parker (saxophone ténor), Dudu Pukwana (saxophone alto), Gary Windo (saxophone ténor)

chronique

Quelle excellente surprise ! On le sait, Cuneiform a entrepris depuis un certain nombre d'années maintenant de remettre au goût du jour la scène jazz britannique de la fin des années soixante en nous prodiguant maints témoignages en concert de formations emblématiques tels que National Health, Gilgamesh, Nucleus et bien sûr Soft Machine dont le nombre de publication posthumes en concert doit à présent dépasser le nombre de disques officiels. Je craignais qu'on oublie les expatriés de Brotherhood of Breath qui, s'ils ne sont pas anglais de souche, ont pourtant toutes les raisons de figurer en bonne place dans ce processus de réhabilitation. Le label américain Cuneiform nous le prouve ! À force, il paraît évident aujourd'hui que ce diable de Steve Feigenbaum se soit débrouillé pour avoir l'exclusivité des droits de l'ancienne radio publique de Brême car, vous l'aurez deviné, c'est encore à partir de cette source décidément intarissable que s'est forgé ce généreux "Travelling Somewhere". Le son est vivifiant, clair. Peut-être trop diront certains. Le rythme, soutenu. Le lyrisme : intact. Les paysages parcourus, nombreux : on passe de la presque marche funèbre "Ismite is Might" à l’enjoué et tribal "Kongi’s Theme". Chaque titre ne semble tenir qu'à un fil et on sent qu'à tout moment le groupe peut s'abandonner au chaos. Pas de manière excessive, c'est ce qui lui donne tout son sel. C’est un disque plein. Plein à plus d’un titre puisqu’il atteint à quelques secondes près les 80 minutes, ce qui a nécessité un fondu sur le titre "Do It" qui clôt l’album, à croire qu’ils avaient encore assez de matière pour alimenter un second disque ! Je ne suis pas loin de la vérité, mais je l'ignore encore... Parce que le Brotherhood of Breath est une formation jazz de toute beauté criminellement sous-représentée, "Travelling Somewhere" s'imposait au moment de sa sortie comme un passage obligé pour qui désirait se laisser charmer à son tour par cette musique qui eut en son temps - et bien plus qu'on ne voudrait le croire - une influence considérable sur les musiciens britanniques de l'époque à qui l'on n'a jamais cessé de rendre hommage. Rendons à l'infortuné Chris McGregor ce qui lui appartient !

note       Publiée le samedi 8 juillet 2006

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