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Zohara › Scorched lips
13 titres - 65:03 min
- 1/ Words for Tsipora (6:32)
- 2/ Three Poems (4:54)
- 3/ Blessed is the Man (6:38)
- 4/ See the Sun [lament] (10:37)
- 5/ Don't be Frightened (3:57)
- 6/ God, the Soul That You Set Within Me (0:46)
- 7/ In the Darkness (9:29)
- 8/ Adamah (2:43)
- 9/ Then my Soul Cried Out (3:01)
- 10/ From Day to Night (5:18)
- 11/ The Daughter of God's Beloved Rose at Dawn (6:08)
- 12/ God, the Soul That You Set Within Me (1:01)
- 13/ Who Did on Mount Horev Stand (3:59)
informations
2004
line up
Zahava Seewald (chant), Emmanuelle Somer (hautbois, clarinette, cor anglais), Stephan Dunkelman (composition éléctroacoustique), Jean-Jacques Durinckx (saxophone baryton et sopranino), Michael Grébil (cistre, oud, harmonium, basse, voix), Stephan Pougin (batterie, percussions)
chronique
- fusion
Énigmatique et passionné, "Scorched Lips" compte parmi les réalisations Tzadik que l'on peut écouter pour le plaisir qu'il procure et non pas par pur snobisme comme c'est hélas trop souvent le cas. Derrière cette formation internationale réunie sous la bannière Zohara, on retrouve le couple Michael Grébil et la chanteuse Zahava Seewald dont vous vous souvenez peut-être si jamais d'aventure vous aviez laissé traîner vos oreilles du côté de Psamim, autre groupe mis en valeur par John Zorn dans sa série "Radical Jewish Culture". Beaucoup de points communs entre les deux même si leurs approches respectives sont à nuancer, faisant ainsi la différence sur le long terme. Ici, un peu plus de place est accordée à Seewald dont le chant haut perché contraste avec les références du genre. Compte tenu du contexte et de l'habillage, les échos de Meira Asher ou Ghalia Benali se profilent à l'horizon ; si elle n'a pas les penchants extrêmistes de la première, elle a toutefois en commun avec elle la mise en exergue de ses racines. Plus proche de la seconde finalement, ne serait-ce parce que toutes deux ont débuté sur le sol belge, la quête de sens qui les anime a engendré chez elles un goût prononcé pour la curiosité, ce qui finit par se traduire par des confrontations culturelles et esthétiques de toute beauté. Comparé à Psamim, Zohara se permet de grandes escapades musicales dans des sphères autrement plus instables que l'instrumentation purement acoustique qu'on leur connaît. Il y a de discrètes touches électroniques et électriques par endroits qui permettent à l'ensemble de s'évader dans des décors qui charrient tout le poids de l'histoire, non sans s'abandonner à une furie formellement plus rattachée au jazz ("See The Sun", "In The Darkness") tout en maintenant ce voile de mystère permanent face à l'auditeur. Psamim revisitait à sa manière certains traditionnels juifs. Zohara va plus loin, et en ce sens rejoint les travaux solos de Zahava Seewald - mais je songe aussi alors à Sussan Deyhim - où c'est l'impact poétique qui prévaut sur des considérations platement religieuses.
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