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Akadémie Mathématique of Philosophical Sound Research, Oceanway Recording, NRG Recording, Hollywood, Californie, Sound City, Van Nuys, Californie, Cowboy's Arms Hotel et Recording Spa, Nashville, Tennessee, Etats-Unis. En 1995 et 1996.
Steve Ferrone (batterie, percussions), Flea (basse), Johnny Cash (voix, guitare acoustique). Tom Petty (voix, guitares électrique et acoustique, basse, Chamberlin), Mike Campbell (guitares électrique et acoustique, basse, mandoline, dobro), Benmont Tench (piano, B3, Vox Continental, harmonium, Chamberlin), Howie Epstein (basse, guitare acoustique), Curt Bisquera (batterie et percussions). Marty Stuart (guitares électrique et acoustique, basse), Lindsay Buckingham (guitare acoustique), Mick Fleetwood, Juliet Prater (percussions).
Deux ans après l'étonnante collaboration Cash/Rubin pour "American recordings", les deux gaillards remettent ça, en convoquant cette fois-ci l'artillerie lourde. En effet, si le premier volume de la série ne laissait entendre que le seul Johnny Cash au chant et à la guitare sèche, il a été décidé pour le deuxième de faire appel à Tom Petty et à son groupe les Heartbreakers. Cette formation country/rock intègre, qui n'a plus rien à prouver depuis longtemps, vient apporter des arrangements riches et chatoyants à ce répertoire, un peu moins fourni en compositions de Johnny Cash que le volume précédent. Les époques choisies pour les reprises sont diverses (reprises de Beck et de Soundgarden au rendez-vous !), mais le son homogène, la voix bien timbrée de Cash, et les thèmes éternels de la blessure sentimentale, de la nostalgie d'une époque révolue, de la liberté inlassablement recherchée... en assurent l'intemporalité. Ce qui me gêne le plus à titre personnel, c'est précisément le son, un peu trop "classiquement" country pour moi. Bien sûr, après le premier volume, il s'agissait de montrer une autre facette de l'art de Johnny Cash, celle qui se rapproche le plus du glorieux temps où le groupe de "l'homme en noir" faisait exploser un "Cocaine blues" devant un parterre de taulards enthousiastes. Mais, malgré quelques blocs de pure beauté, l'émotion est moins présente, la tonalité d'ensemble moins sombre et douloureuse. Le plus dispensable des "American recordings" de Johnny Cash.
note Publiée le mardi 4 juillet 2006
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En fin de compte, qui d'autre que Tom Petty aurait pu s'y coller à cette tâche ingrate ? Accompagner une légende sur un disque aussi "classique"... D'autant que des backing bands de Dieu, il en a eu Cash - cf. les mythiques lives carcéraux des années 60, les chef d'oeuvre de la période Sun, les sursauts de grâce des années 70 parcourus de concept albums douteux mais brillants. Le choix des reprises est assez couillu, les arrangements jamais "folkloriques", l'intention ferme.
Ce n'est pas le chef d'oeuvre - mais cette pièce ne démérite pas des splendides autres cinq volumes. Il a peut-être pour lui la cohérence que le travail de groupe permet et qui lui confère une aura d'album qui peut manquer à certains volumes tardifs, compil' de chutes des précédents.
Un reproche toutefois, c'est le mastering vraiment poussif qui fait qu'il n'y a guère de dynamique sur ses séances au demeurant plutôt bien produites...
Moi je trouve qu'il a vu plutôt juste pour celui-là .
Je propose à M.Trimakion de s'acheter des oreille, certes Unchained n'est pas le chef d'oeuvre du man in black, mais c'est quand même un sacré bon album de country rock