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Virus › Carheart

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Sigur_Langföl      samedi 15 décembre 2012 - 10:25
Int      jeudi 26 avril 2012 - 19:53
Procrastin      dimanche 29 mai 2011 - 02:18
HiM      mardi 1 mars 2011 - 21:03
beetlejuice      lundi 29 novembre 2010 - 21:35
Spektr      samedi 10 mai 2008 - 10:17
Nondidjou      dimanche 30 juillet 2006 - 12:39
cantusbestiae      jeudi 29 juin 2006 - 20:33
Powaviolenza      mercredi 28 juin 2006 - 03:00
schockraum      mardi 27 juin 2006 - 21:53
Ntnmrn      mercredi 9 décembre 2020 - 23:26
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SangNord      mardi 16 janvier 2007 - 07:29
Karamazov      jeudi 10 février 2011 - 00:49
Oldboy      mercredi 25 juillet 2007 - 00:24
Emperor Gestahl      dimanche 9 juillet 2006 - 14:53
Fryer      jeudi 28 mai 2009 - 20:51
Saïmone      jeudi 29 juin 2006 - 16:37

cd • 11 titres • 48:53 min

  • 1Something Furry This Way Comes
  • 2Carheart
  • 3Queen Of The Hi-Ace
  • 4Roads
  • 5Gun Meet Mother
  • 6Dogs With Wheels
  • 7It's All Gone Weird
  • 8Kennel Crash Recovery
  • 9Hustler
  • 10Bandit
  • 11Be Elevator

informations

Produit / mixé par Ingar Hunskaar et Virus - Masterisé par Tom Kvålsvoll

line up

Carl Michael Eide (Guitar/Vocals), Plenum (Bass), Esso (Drums)

chronique

D'entrée de jeu, ce disque se pose en tant que mouchoir idéal pour tous les amoureux transis de Ved Buens Ende, pleurant l'absence de ce groupe génial en attendant un nouvel album qui ne viendra plus jamais ; "Carheart" est tout simplement la continuité du trio. Mais là où "Written In Waters" mêlait psychédélisme tristounet avec post-black metal totalement grim et dissonant, les Virus ne gardent de VBE que le goût pour les harmonies étranges, le son de guitare écorché vif et le chant hanté pour s'aventurer désormais sur des terres beaucoup plus rockisantes et expérimentales. Mené de main de maître par Carl-Michael Eide, seul rescapé de VBE (mis à part l'apparition de Vicotnik sur l'instrumental desert-rockisé "Roads"), cet album mériterait presque son statut de chef d'oeuvre rien que pour la performance de ce grand monsieur, qui assure ici la six-cordes et le chant de façon absolument magistrale - lâchant des riffs géniaux et étouffants se rapprochant autant de VBE (évidemment), Aura Noir (période démo) ou Voivod (période "Dimension Hatross" et "Nothingface") que de groupes venant d’horizons moins métalliques, tels que le noisy post-rock de Slint, le King Crimson de "Red", voire même Dazzling Killmen. La multitude d'arpèges et d'expérimentations guitaristiques provoque un effet sincèrement dérangeant, et les riffs de "Carheart" sonnent encore plus bizarres et psychédéliques que ceux de VBE – y perdant au change en beauté triste par la même occasion, celle-ci étant par contre toujours présente dans la voix claire plaintive et reconnaissable entre milles qui faisait tout le charme de "Written In Waters". Mais limiter l’intérêt de "Carheart" à la performance de Carl-Michael Eide serait très con et très faux de ma part, car c'est bel et bien ici un véritable trio qui joue. Tout comme dans VBE, la basse est ici au premier plan – le travail de Petter Berntsen (venant du combo thrash-metal classieux Audiopain) est absolument hallucinant harmoniquement parlant (en certaine osmose avec la gratte, tout en jouant des lignes extrêmement différentes), très funky et dansant mais complètement malsain et tournoyant, tout en restant suffisamment sobre pour ne pas sonner branlette. Et que dire du jeu de batterie d’Einar Sjurso (batteur de Infernö, Beyond Dawn et Lamented Souls), sinon qu'aucun autre batteur norvégien si ce n'est Carl-Michael lui-même n'aurait pu assurer derrière les fûts pour un tel album? Ici, cela va de soi, pas de double ni de blasts : juste un gros feeling jazzy ultra-burné ("Queen Of The Hi-Ace") ainsi qu’une technique irréprochable. Au niveau de la forme, c’est donc du travail d’orfèvre – le fond est du même acabit, l’ambiance étant constante du début à la fin, sans aucun mauvais morceau pour la gâcher (si ce n’est les interludes inutiles). Le tout baigne dans une folie douce permanente des plus agréables et totalement unique, même si un temps d’adaptation est nécessaire – « Carheart » est tout sauf facile d’accès, mais l’effort vaut le coup. Ajoutez à cela un mix très brut et minimaliste et une bonne grosse liste d'invités prestigieux (Garm, Zweizz, Vicotnik…), et vous obtenez donc cet album profondément dérangé et génial, incontournable pour tous ceux qui ont apprécié VBE, pour tous les amateurs d’OVNIS musicaux en général (surtout ceux en provenance de Norvège). Les amateurs de noise-rock et de King Crimson peuvent y jeter une oreille aussi. A suivre en 2008 avec « The Black Flux ».

note       Publiée le mardi 27 juin 2006

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Ved Buens Ende - Written In Waters

Ved Buens Ende
Written In Waters

L'album à la base de ce CD. Mené par le même cerveau que Virus. Dans un esprit plus black.

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Note moyenne        20 votes

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

Ce chef d’œuvre n'a pas pris une ride, unique.

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ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

tiens il est ressorti de mes etageres aujourd'hui. Je le trouve plus difficile que les deux derniers quand meme.

Int Envoyez un message privé àInt

Encore Ved Buens ça m'épuise assez vite (répétitif, voix claires de black métalleux reloues), encore ça, c'est génial.

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HiM Envoyez un message privé àHiM

C'est justement cette fuite en avant qui fait tout sur celui-ci! On ne cesse de monter. The Black Flux est dans un genre plus monolithique et titanesque mais du coup peut-être plus inerte.

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Karamazov Envoyez un message privé àKaramazov

Celui-ci se précipite peut-etre un poil trop pour installer ce climat disons surréaliste. "The black flux" est moins pressé. Ici schématiquement/grosso maux d'dos, on multiplie les disharmonies et l'atonalité, alors que sur "The black flux", on les tire en longueur. Connais pas encore "Agent..." mais je surveille ma boite aux lettres.

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