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The Omega Syndicate › Apocalypse

5 titres - 68:41 min

  • 1. Apocalypse (14:17)
  • 2. The Lycanthropic Principle (7:46)
  • 3. Pixie's Playground (10:34)
  • 4. The Global Extinction Of The Wireless (22:32)
  • 5. Masque (13:30)

informations

line up

Dave Gurr & Xan Alexander : Keyboards & Synthétiseurs Robert Clynes : Guitares

chronique

  • Électronique berlin school progressive

Amateur de Musique Progressive, ce dernier opus de The Omega Syndicate sera sans doute vous plaire. Déjà que le duo d’origine; Xan Alexander et Dave Gurr, faisait une MÉ plus avant-gardiste, l’addition d’un guitariste (Robert Clynes) donne une profondeur plus pesante à la musique de The Omega Syndicate. Et c’est timidement que Clynes fait ses pas. Apocalypse démarre sur une ambiance aussi sombre que sa pochette. Aux travers d’effets sonores, les notes tombent avec pesanteur et entraînent un rythme lent, hésitant. Au loin, une nappe synthétique fraie sa place et une ligne séquentielle martèle tranquillement la mesure. Le rythme prend forme sur un tempo lent et hypnotique. Et c’est là que Clynes entre en scène. Sa guitare se mélange aux strates synthétiques et prend un virage atmosphérique fort intense. Un titre qui vrille sur un beat hypnotique à plusieurs couches rythmiques. The Lycanthropic Principle est un titre magnifiquement nerveux où la guitare prédomine sur un séquenceur pesant et soutenu. Le genre de pièce que l’on retrouve dans plusieurs répertoires progressifs. Je ne peux m’empêcher de faire une comparaison avec l’atmosphère qui règne sur la trame sonore de Tangerine Dream; Near Dark (Un cd très agressif par instants) et les premières œuvres d’Ashra Temple sur Blackouts. Dans ce luxurieux manège musical les notes fusent dessinant de belles courtes mélodies qui sont vite happées par une guitare vicieuse sur un rythme d’enfer. C’est aussi délicieux que pesant. Un doux mellotron perce les atmosphères de Pixie's Playground. Un titre qui commence à faire bouger l’air sur un beau jeu de synthé aux apparences d’une couche xylophonique. La six-cordes emprunte la voie atmosphérique et graduellement une séquence s’installe tranquillement et propose un rythme léger sur une basse en boucle. Les atmosphères sont très Berlin School des années 70, mais avec la touche synthétique si personnelle à TOS. Un titre circulatoire avec de grosses couches synthétiques et un séquenceur en spirale qui laisse fusé des lignes basses et pesantes. Un très bon titre qui se termine sur un soyeux synthé toujours maculé d’une couche de xylophone. Les premières lignes de The Global Extinction Of The Wireless me rappellent étrangement le monde de Software. Une légère flûte s’accroche à un univers synthétique planant et charme de sa belle mélodie. Une longue intro aux saveurs atmosphériques dans la plus pure tradition de la Berlin School. Vers la 5ième minute, une ligne séquentielle anime l’atmosphère, accompagnée d’une guitare qui sonne un peu comme celle de Manuel Gottsching. Le jeu est suave et les solos fusent en écho et en loupe, sur une ligne figée. On se croirait à la belle époque de Black Out d’Ashra Temple. La séquence gagne en gravité, changeant subtilement les directions hypnotiques de ce long titre. Tout y est bien dosé. Les atmosphères sont truffées de fabuleux solos de mellotrons, de guitares et de fluides strates synthétiques. Par instant le séquenceur s’échappe et vient nous mettre du tournis dans les oreilles. Bref, un long titre aux ambiances polyrythmiques douces qui gagnent en intensité à mesure qu’elles progressent. Prêtez l’oreille aux discrets solos synthétiques qui s’échappent à la fin. Totalement irrésistible. Masque est mon titre préféré. La ligne séquentielle est nerveuse et traversée de percussions vaporeuses. Une seconde ligne, plus basse et juteuse, s’ajoute donnant plus de tonus à cette nerveuse introduction. Les séquences se modifient subtilement et pénètrent des sphères où les percussions résonnent avec force et où les solos de synthé foisonnent avec les grosses nappes synthétiques, multipliant la richesse sonore. Un titre qui a du punch et qui progresse avec force et intensité. Aussi efficace que la pièce titre. Apocalypse est une œuvre honnête dans un style rétro Berlin School. Un bon croisement entre les grosses riff qu’Edgar Froese aimait nous planter entre les deux oreilles et les atmosphères que l’on trouvait sur les premières œuvres à saveur électronique d’Ashra. Un bon cd qui plaira autant aux amateurs d’électronique Berlin School qu’aux amateurs de progressif aux fortes saveurs de six-cordes.

note       Publiée le vendredi 23 juin 2006

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