Vous êtes ici › Les groupes / artistes › A › Amon Düül II › Wolf city
Amon Düül II › Wolf city
- 1973 • United Artists UAG 29406 • 1 LP 33 tours
lp • 7 titres
- 1Surrounded by the Stars7:49
- 2Green-bubble-raincoated-man5:03
- 3Jail-house Frog4:56
- 4Wolf city3:19
- 5Wie der Wind am Ende einer Strasse5:47
- 6Deutsch Nepal3:02
- 7Sleepwalker's Timeless Bridge4:55
informations
Allemagne, 1973
line up
Jimmy Jackson (piano, orgue), Peter Leopold (percussions, chant, synthétiseur), Renate Knaup-Krölenschwanz (chant), Danny Fichelscher (batterie, chant, guitare), John Weinzierl (guitares, chant), Chris Karrer (guitares acoustiques et électriques, violon, saxophone soprano, chant), Lothar Meid (basse, synthétiseur, chant), Falk U.Rogner (orgue, synthétiseurs), Al Sri Al Gromer (sitar), Paul Heyda (violon), Olaf Kübler (chant, saxophone), Pandit Shankar Lal (tablas), Liz van Nienhoff , Rolf Zacher (choeurs)
chronique
Avec une logique implaccable, "Wolf City" assume donc le volte-face qu'Amon Düül II avait amorcé dès son exercice précédent, le contesté "Carnival in Babylon". Même si nous avons affaire ici à un relativement bon album, faisant partie intégrante de la période dite classique du groupe, il n'en incarne pas moins déjà sa facette la moins sombre et expérimentale. Knaup, Weinzierl et Rogner auraient-ils estimés, en leur âme et conscience, avoir déjà fait le tour des déclinaisons possibles qui leur avaient été inspirées par on ne sait trop quelles émanations psychotropes ? Le fait est que l'amateur qui découvrira Amon Düül II en franchissant la porte de cette cité des loups risque vite de se demander si la réputation du groupe n'était tout simplement pas galvaudée ? Le groupe allemand a rarement sonné aussi progressif - gros changement au niveau de la production déjà - sans que l'écriture ne relève pour autant d'une complexité effarante, loin derrière tous les pontes du genre. On retiendra tout de même au passage des exercices de style étonnants, à l'image d'un "Jail-House Frog" éclaté, démarant comme un Hendrix, se poursuivant comme du Popol Vuh pour se terminer en relecture canterburienne inédite, et tout ça en moins de cinq minutes ! Ou encore les quelques touches indiennes, toujours agréables, sur "Wie der Wind am Ende einer Strasse" et "Sleepwalker's Timeless Bridge". "Wolf City" reste, on l'aura compris, un album tout à fait décent, mais qui ne rend pas justice au groupe au regard de ce que celui-ci a pu réaliser à ses tous débuts, et qui aussi malheureusement ne draine pas avec lui suffisamment de bons points que pour espérer tenir en respect les autres productions de l'époque. Faut-il poursuivre l'aventure Amon Düül II pour autant ? Pas vraiment... À part "Utopia", un vrai faux album de Amon Düül II, ou encore "Vive La Trance!", qui enfonce les portes ouvertes par "Wolf City" grâce notamment à des plages comme "Mozambique", le groupe aura beau s'entêter à faire perdurer le rêve, il ne renouera plus jamais avec l'esprit de ses toutes jeunes années. C'est là une autre histoire, que je vous conterais peut-être un soir, si vous êtes bien sages. Bonne nuit les petits !
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Wolf city" en ce moment.
notes
Note moyenne 13 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Wolf city".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Wolf city".
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
"J'en laisse ma note"
C'est la saison des punchlines dionesques ou bien ? Un 3/6 du petit père Proggy à contrebalancer, ça, c'est certain ! De la souffrance sur la planche... Prog-ou pas, Eno ou non, je le préfère avec le temps au Yeti, ce drôle de bestiau.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
En revanche, j'ai relu la chro et je vois ce que veux dire Proggy, je pense, même si je ne partage pas sa conclusion. C'est vrai qu'il a un côté "prog mais pas trop complexe", celui-là. Je dirais prog-pop, en fait, pour ma part ! N'empêche que je trouve toujours ça bien barré, avec des passages qui tirent vers le Eno des Warm Jets (autre disque sur lequel on n'a pas le même avis tiens... c'est cohérent !), quand ce n'est pas vers The Sweet (oui oui, ceux de Ballroom Blitz) en version distordue par les prod. Puis un côté cabaret gonguesque (les chœurs de Jail-House Frog) qui remplace le cabaret dada (voltaire ?) des débuts, plus arrangé certes, moins jam délirante mais pas fondamentalement moins barge en substance, à mon oreille. Ouais... J'en laisse ma note, allez, à réécoute longtemps après la précédente.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Décidément pas du "3/6, moyen", pour moi, celui-là !
- Note donnée au disque :
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Moins complexes que les débuts psyché-prog mais ça s'écoute toujours bien...
- Note donnée au disque :
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Belle musique de hippies
- Note donnée au disque :