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Klaus Schulze › Irrlicht

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allobroge      dimanche 24 mai 2020 - 23:48
Grandgousier      mardi 7 juillet 2009 - 11:05
Punkfloyd      jeudi 12 avril 2007 - 21:09
gkar02300      mercredi 21 février 2007 - 13:38
systema      samedi 26 août 2006 - 19:04
COLDSTAR      dimanche 5 février 2023 - 13:20
ProgPsychIndus      jeudi 28 avril 2022 - 10:28
zugal21      vendredi 11 mars 2022 - 20:47
Dead26      mardi 1 décembre 2020 - 23:42
Demonaz Vikernes      vendredi 22 mai 2020 - 08:32
Pacific231      dimanche 23 novembre 2014 - 19:55
CrystaLake      samedi 4 septembre 2010 - 19:41
Coltranophile      lundi 2 août 2010 - 11:08
Thierry Marie      mercredi 23 juin 2010 - 18:45
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canardo      mercredi 15 août 2007 - 23:48
Anomaly      samedi 24 juin 2006 - 09:24
aur      mercredi 21 juin 2006 - 18:26
mangetout      mercredi 21 juin 2006 - 11:45
Shelleyan      mardi 12 juillet 2011 - 23:42
AlainTernet      mercredi 25 novembre 2009 - 00:00
torquemada      dimanche 23 août 2009 - 22:47
Catharsis      mardi 25 novembre 2008 - 17:54
Parabole      vendredi 8 mai 2009 - 20:37
jolifuligule      dimanche 11 février 2007 - 10:31

cd • 4 titres

  • 1Satz Ebene23:23
  • 2Satz Gewitter / Energy Rise - Energy Collaps05:39
  • 3Satz Exil Sils Maria21:25
  • 4Dungeon (bonus track)24:00

informations

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line up

Klaus Schulze (orgue, synthétiseur moog VCS III et effets)

chronique

  • Électronique ambiant berlin school

Autant le dire en entrée de jeu, ce n’est pas avec Irrlicht que j’ai apprivoisé la musique de Klaus Schulze. Si je me rappelle bien, j’avais trouvé ça carrément ennuyant. De l’anti-musique que je me disais. J’écoutais encore Meddle de Pink Floyd et aussi Led Zeppelin IV, donc vous comprendrez qu’Irrlicht débarquait d’une autre planète. Plus tard, lorsque que j’ai appris à connaître la musique de Klaus un peu mieux, Irrlicht et Cyborg étaient de ceux qui ne m’attiraient pas. Je me demandais même comment certaines personnes pouvaient aimer cette musique bizarre et flottante qui me semblait sans âmes, ni profondeur. À l’époque, la presse spécialisée en musique underground et expérimentale criait au génie. Schulze avait la palme et on vantait les mérites de cette œuvre avant-gardiste (certains disaient que Schulze avait 20 ans d’avance sur ses pairs) ‘’qui était une stupéfiante symphonie pour orchestre et machines électroniques qui laisse bouche bée. La beauté da la musique en fait oublier la nouveauté’’. (Hervé Picard/Best 1973). Et je lisais Best, de même qu’Extra et Rock’n’Folk (ici au Québec, nous n’avions aucune autre source pour la musique contemporaine, c’était à peine si l’on parlait de Floyd ou Zep…la Sibérie de la culture quoi!). Alors quand j’ai entendu les premières lignes, je peux vous dire que mes potes et moi, on s’est regardés…..!Près de 35 ans plus tard, Revisited Records sort une nouvelle édition remasterisée, additionnée d’une longue pièce en bonus, pour les fans et collectionneurs de Klaus Schulze. Vu que je n’ai que le vieux 33 tours tout égratigné et que je suis un fan de KS, je me suis laissé tenter. Même si je savais que je pénétrerais un univers sombre et ambiant, car aujourd’hui mes goûts n’ont pas tout à fait changés. La musique flottante n’est toujours pas mon genre. Donc c’est plutôt avec mes oreilles actuelles que je vais vous parler de cette œuvre d’hier qui marquera la musique de demain, et dont les souffles synthétiques nourrissent toujours les œuvres d’aujourd’hui. Satz Ebene est une étrange incantation. Une longue pièce flottante qui traîne son harmonie pathétique sur une grosse orgue qui aurait fait les délires du fantôme. Un titre qui sort tout droit des atmosphères glaciales de Zeit. Un long solo d’orgue suspendu qui flotte avec ses ondulations jusqu’au très ambiant, glacial et lugubre Energy Rise, qui est aussi flottant et abstrait que Satz Ebene. Satz Exil Sils Maria est tout aussi planant, mais l’ambiance est moins sombre, moins intriguant que Satz Ebene. C’est une longue kermesse sonore qui change subtilement de course sans pour autant gagner en rythme. Dungeon est la pièce en prime. Elle aurait été composée au début des années 70 et c’est tout à fait vraisemblable car elle chevauche l’esprit synthétique d’Ebene et d’Exil Sils Maria.
Non, mes oreilles n’ont pas subies l’évolution contemporaine pour les grandes messes synthétiques vaporeuses. Je reste toujours une âme de rythme, même si j’apprécie de plus en plus la musique ambiante. Par contre j’aime la musique qui bouge sur des rythmes en permutation. Irrlicht n’est pas de ce genre. En contrepartie, l’écoute attentive de ce remasterisé m’a fait découvrir les racines et le génie avant-gardiste que l’on attribuait à Schulze, quoique je fusse fortement d’accord avec cette hypothèse. On y perçoit les idées et les grandes lignes créatives qui allaient servir de tremplins musicaux pour créer ses fabuleux titres qui vont se succéder jusqu’à X. C’est un long voyage planant, une symphonie pour orgue atmosphérique à la grandeur et aux importances des œuvres minimalistes de Steve Reich et Philip Glass.

note       Publiée le mardi 20 juin 2006

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Note moyenne        25 votes

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Et bien non, pas de sixième boule pour 2022 finalement ! Merci pour le rappel.

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Mince

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

RIP Klaus

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Tu es angoissé ? tu es dans un mal-être ? Ce disque est pour toi : c'est un augmenteur de souffrance

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Et maintenant c'est l'un des Schulze que je me passe le plus régulièrement. Une oeuvre vraiment difficile et fascinante. Il prend une boule de plus tous les 2 ans, on se revoit en 2022.

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