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Domenico Solazzo › Loopstation bootleg serie volume 2
- 2005 • Autoproduction/lap recordings LAP0510 • 1 CD digipack
14 titres - 62:03 min
- 1/ Perspectives 8.35
- 2/ Suspended Flower pot 5.48
- 3/ Near death experience 4.54
- Machine
- 4/ Part 1 1.00
- 5/ Part 2 1.13
- 6/ Part 3 4.07
- 7/ Part 4 1.25
- 8/ What's hidden in the sky 4.56
- 9/ Saturation point 4.36
- 10/ Bang your head against the upholstered wall 2.35
- 11/ Back and forth 2.42
- 12/ Ufo war on titan 3.09
- 13/ Ghosts and ghoulies 4.13
- 14/ Stories to be untold 12.42
extraits audio
informations
Enregistré live au Godess Studio, Bruxelles, janvier-février 2005
line up
Domenico Solazzo (Epiphone Les Paul, Boss Loopstation)
chronique
- impro mono instrumentale
Volume two overture : "Perspectives" est une des plus grandes réussites de cette trilogie suicidaire. "Near death experience", nappe harmonique ondulante et
continue agrémentée de petits gratouillis frôle l'équilibre parfait... "Machine", ouvertement chaotique et bruyante, utilise avec une remarquable pondération
le potentiel dérangeant du principe d'évènement sonore. Très vite, "Volume two" semble s'imposer comme une étape mature. Il pose ainsi la question
fondamentale de la nécessité d'une présence, d'une vie, toujours préférable au silence, assimilé à la mort. Souvent difficile, ce deuxième volume n'en
demeure pas moins parfaitement digeste tant il se rapproche du compagnon. Oui, un compagnon de son, un anti solitude ourdi dans l'autisme qui nous rappelle à
quel point il est plus nourrissant de se laisser aller aux murmures des grillons et aux bruits des cigales qu'au silence contre-nature. Là où "Volume one"
jouait de l'étoilé, le tableau central de Solazzo s'articule foncièrement à partir de tensions, d'attentes, récompensées ou non. Moins distant, plus
volontaire, l'artiste met plus avant l'auditeur à contribution, et souvent malgré lui. "Volume two", tout d'abord, c'est une formidable machine à insomnie.
La musique y circule comme le sang dans les veines, par battements, par vagues, prévenant l'abandon, entretenant la vie, la sensation, variant selon
l'angoisse, révélant la conscience. Et le beau dans tout ça? Domenico ne l'oublie pas, ou plutôt, le beau, lui, ne lâche pas Solazzo. "Ufo war on Titan" a
beau se présenter comme un moment d'abord insupportable, il se révèle, une fois le dérangement passé, formidable geyser d'énergie cérébrale. Mieux noter ce
volume que les autres n'a peut-être pas grand sens. Mais face aux évidentes réussites qui parsèment ce voyage en trois temps, confronté à la somme de
sincérité secrètement vicieuse et manipulatrice du sieur Solazzo... il faut saluer, au moins une fois, d'un 5 de passionné...
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- Progmonster › Envoyez un message privé àProgmonster
- albums désormais écoutables en ligne sur http://users.skynet.be/carpigstroke
- merci pour le fusil... › Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
- des morceaux très réussis comme NDE , Bangyourhead , UFO ,les 2 derniers morceaux , assez ambiant , suffoquant , légèrement angoissant , sinon , le reste , j'accroche pas ,la sauce ne prend pas comme dans le premier sinon la démarche est intéressante : la série des "machine" est un concept sympa mais au niveau de la musicalité... , enfin bref tu te le met pas tout les jours !!
- Note donnée au disque :
- Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago
Excellente surprise que ce "loopstation" (n'ai écouté que le vol 2 pour l'instant, influencé que je suis par les notes). Une musique qui repose d'abord sur un procédé, et là, rien de révolutionnaire puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de boucles superposées qui apparaissent et disparaissent progressivement, procédé exploité sous toutes les coutures par Robert Fripp sur "let the power fall". C'est au niveau des sons que cette musique me plaît en exploitant très bien les diverses sonorités de la guitare. Un disque métallurgique qui en met plein les oreilles. Pour finir, deux critiques : 1) le son pourri sur certaines plages, 2) Un disque un chouïa trop long.
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
- La vache, j'ai même pas encore digéré "Carpigstroke" !