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Scott Walker › The drift

  • 2006 • 4AD CAD2603CD • 1 CD

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Int      lundi 9 janvier 2023 - 14:28
Procrastin      lundi 2 août 2021 - 22:46
Karamazov      mardi 15 novembre 2011 - 18:47
Spektr      jeudi 26 mai 2011 - 00:38
cyberghost      jeudi 6 janvier 2011 - 18:47
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heirophant      mercredi 3 novembre 2010 - 20:16
zbr      mardi 7 août 2007 - 11:24

10 titres - 68:43 min

  • 1/ Cossacks Are (4:32)
  • 2/ Clara [Benito's dream] (12:43)
  • 3/ Jesse [September song] (6:28)
  • 4/ Jolson and Jones (7:45)
  • 5/ Cue [Flugleman] (10:27)
  • 6/ Hand Me Ups (5:49)
  • 7/ Buzzers [Faces of the grass] (6:39)
  • 8/ Psoriatic (5:51)
  • 9/ The Escape [Thank you Mister K] (5:18)
  • 10/ A Lover Loves (3:11)

informations

Metropolis Studio et Air Studios, Londres, Angleterre

line up

John Giblin (basse), Derek Watkins (flugelhorn), Scott Walker (chant, guitare acoustique, saxophone alto, harmonica, effets), Ian Thomas (batterie), Alasdair Malloy (batterie, percussions, effets), Steve Pearce (basse), Hugh Burns (guitares), James Stevenson (guitare echoplex), Brian Gascoigne (claviers, effets), Mark Warman (claviers, ocarina, percussions, orchestration), Andrew Cronshaw (concertina), Vanessa Contenay-Quinones (voix), Ralph Warman (choeurs), Rebecca Painter (choeurs), Lucy Painter (choeurs), Rohan Onraet (percussions), Thomas Bowes (violon), Philip Sheppard (violoncelle, orchestration), Pete Long (saxophone baryton), Peter Walsh (effets, sitar)

chronique

Onze longues années se sont donc écoulées avant que Scott Walker ne daigne à nouveau investir son terrain de jeu favori, le studio, afin d'enregistrer la suite tant attendue de l'imposant "Tilt", disque de l'extrême, si extrême qu'il n'a su jusqu'ici engendrer que des divisions. L'étrange chanteur fera peut-être l'unanimité cette fois-ci, mais pas nécessairement pour les raisons que l'on croit. Les territoires avant-gardistes surlesquels s'aventuraient son précédent effort ont permi à Scott Walker de se bâtir une réputation solide, réussissant presque à effacer son lourd passé de crooner branché. "The Drift", son nouvel album, porte décidément bien son nom ; à la dérive, lentement, inexorablement... On se laisse glisser le long de cette pente dangereuse qui nous offre une vue imprenable et quasi hypnotique sur ces âbimes sans fonds qui opèrent sur nous un désir morbide de total abandon. J'aurais tant aimé rédiger une chronique à la hauteur de cette nouvelle tranche d'horreur et d'effroi mise en musique. Cependant, en dépit du gros travail fourni pour sonner peut-être encore plus déroutant, encore plus insaisissable que jamais, "The Drift" parvient seulement à prolonger le cauchemar, et non pas à franchir, comme on aurait pu le souhaiter, comme il le fût peut-être envisagé même, une nouvelle étape dans cette escalade effrénée vers toujours plus de malaise et d'épouvante. Formellement, l'apport des percussions reste toujours aussi primordial quant à la mise en place de cette architecture hors du commun, mais la conceptualisation qui l'entoure l'emporte parfois au détriment du résultat. Une batterie plus présente que de coutume donne un contour résolumment plus rock à certains des titres, les rendant aussi pour la peine moins impénétrables. L'orchestration, lorgnant toujours un petit peu plus vers l'univers angoissant de Ligeti, et un florilège de sonorités inédites et toujours crispantes apportent le dernier coup de pinceau à ces atmosphères claustrophobiques et fondamentalement malades. Reste la voix de Scott Walker, irritante pour les uns, fascinante pour les autres, qui n'hésite pas à en remettre une couche pour scander sa poésie noire, trouble et fataliste par essence. Pour conclure, on dira que ceux qui furent les premiers à se surprendre en train d'apprécier la noirceur de "L'Imprudence" d'Alain Bashung vont, avec "The Drift", rencontrer là leur maître.

note       Publiée le mardi 16 mai 2006

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    commentaires

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    Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

    Une bonne sono, une heure de solitude devant soi et les paroles sous les yeux pour appréhender le lien entre le chant et les blocs sonores, c'est ce qui m'a faire rentrer dans ce disque monde. Je l'aime bien, maintenant. Peut-être un peu plus que Tilt, à part Farmer in the City.

    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Réécouté aujourd'hui, je devais être dans de bonnes conditions (automne, angoisse, fatigue), j'ai trouvé ça extraordinaire.

    Note donnée au disque :       
    microbe666 Envoyez un message privé àmicrobe666

    Chez easy cash je me souviens de panthéon de Booba à 1 ou 2 €, qui s'est révélé un poil rayé, mais la pochette était incrustée de shit ça m'a fait marrer. Nice shot Richter, ouais ouais.

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    C'est fou ce que j'ai acheté comme bizarreries dans ces endroits, de mémoire le Black Metal de Venom coincé entre un Calogero et un Lara Fabian, ou bien le Lodger de Bowie étouffé par Corona ou East 17. J'aurais bien voulu trouver un Scott Walker aussi...

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Entre deux compil' de dance 90's ? Nice shot

    Note donnée au disque :