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Yes › Tormato

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pquenin      vendredi 5 janvier 2007 - 21:22
docteur.justice      lundi 16 janvier 2006 - 11:32
Raven      samedi 6 avril 2019 - 12:17
Ramon      lundi 8 juillet 2013 - 19:09
Thierry Marie      mardi 31 août 2010 - 12:52
lib      mercredi 2 juillet 2003 - 17:55
Nicko      dimanche 10 avril 2016 - 23:07
sog      lundi 12 juillet 2010 - 21:28
torquemada      lundi 25 octobre 2004 - 19:09
Progmonster      jeudi 16 mai 2002 - 17:13

cd • 8 titres • 41:13 min

  • 1Future times - Rejoice (6:45)
  • 2Don't kill the whale (4:56)
  • 3Madrigal (2:23)
  • 4Release Release (5:47)
  • 5Arriving UFO (6:03)
  • 6Circus of heaven (4:30)
  • 7Onward (4:02)
  • 8On the silent wings of freedom (7:47)

informations

Advision studios, Londres, Angleterre, 1978

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Jon Anderson (chant), Steve Howe (guitare, chant), Chris Squire (basse, chant), Rick Wakeman (claviers), Alan White (batterie)

chronique

En raison de son exubérance, au regard du sérieux avec lequel les musiciens montaient sur scène dans des costumes carnavalesques, des grandes capes aux moonboots, pour interpréter de manière habitée des textes vaguement ésotériques, fatigués, nous n'avions jamais attribué à Yes la moindre faculté à faire de l'humour. Et pourtant... Si tout cela était finalement du second degré ? Oh, je ne cherche pas à les excuser. Comme vous, je veux comprendre. La tomate éclatée de part et d'autre de la pochette (et donnant son titre à l'album), souillant au dos de celle-ci l'image d'un groupe que l'on retrouve cette fois dans un accoutrement rappelant celui des Ramones, Ray Ban et Bomber à l'appui, tous ces éléments font pourtant preuve, à leur manière, d'un certain sens de la dérision. Et il en faut pour aborder ce disque qui constitue leur vraie première grosse baisse de régime dans cette première partie de carrière, jusqu'ici négociée avec bonheur, mais non sans danger. Au fur et à mesure que l'on progresse avec peine dans l'album, on se dit finalement que cette tomate dans la tronche était bien méritée. "Don't Kill the Whale" (au secours !), "Release, Release" même pas crédible, "Arriving UFO" inutile, "Circus of Heaven" (parodique ?)... On a bien du mal à croire que c'est cette même formation qui, cinq ans plus tôt, nous livrait le gigantesque "Tales from Topographic Oceans". Il faut attendre le romantico-mystique "Onward", qui n'aurait pas dépareillé sur "Going for the One" à côté de "Turn of the Century", à la place de "Wonderous Stories", ou encore "On the Silent Wings of Freedom", technique en diable, aux premières minutes tout à fait prometteuses mais qui perd rapidement le fil, pour captiver notre attention. Tout cela arrive bien trop tard pour un album qui donne l'impression d'avoir voulu se torpiller lui-même. "Tormato" donne le premier signal d'une lente et longue agonie.

note       Publiée le jeudi 3 janvier 2002

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    Raven Envoyez un message privé àRaven  Raven est en ligne !
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    "Ownard" est magnifique, une de leurs plus belles, comme un oasis reposant dans ce joyeux bordel qui évoque un rafiot prog à la dérive dans un océan de moumoutes et de boules à facettes ; les mecs semblent conscients d'être devenus des reliques grotesques, et partent dans tous les sens en cartoon pop, ça sent le barbouillage pour maquiller le manque d'inspi mais y a quand même une âme dans ce disque écartelé. "Don't kill the whale" est excellente, funky et chaloupée à souhait. C'est une chanson écolo sur laquelle on peut faire une chorégraphie disco façon John Travolta. Autour ils tartinent n'importe quoi, mais en cadence et avec énergie, toujours illuminés, ludiques, la musique est très colorée et l'ambiance dingo façon carnaval décadent, comme s'ils avaient gobé des bonbons bizarres, avec des sons progmoches décomplexés et des mélodies tous azimuts, plus de pièce de résistance mégalo mais un progzouk biscornu avec des claviers playschool et cet inimitable chant de débile ébahi. Pas un de mes Yes favoris, mais un album généreux des rouflaquettes.

    Note donnée au disque :       
    Nicko Envoyez un message privé àNicko
    avatar

    Le moins bon album des 15 premières années du groupe, ce disque souffre clairement d'arriver après toute une série de disques aventureux, riches et inspirés. Là, il n'y a pas de génie, il ne reste pas grand chose en tête, à part un petit "Don't kill the whales" sympa.

    Note donnée au disque :       
    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    Les temps sont durs pour les progueux, méprisés des punks, des corbeaux new wave et des intellos de la critique, les temps changent et certains griefs sont justifiés, à force de trop se la péter on attire les sarcasmes et on ne sait plus où on habite, mais cet album est quand même loin d'être dégueu.

    Note donnée au disque :       
    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Non non et non! S'il n'est pas transcendant, cet album est bon. Le dyptique d'ouverture concentre Yes en quelques minutes. "Circus of Heaven" est une perle, de la magie pure. "Release, Release" et "On the silent wings of freedom" cartonnent bien. "Don't Kill The Whales" est sympa, "Madrigal" est un joli intermède. Bon,je suis d'accord: "Onward" est mou et "Arriving UFO" très dispensable. Bien sûr, le son est un peu clinquant, mais je persiste et signe:

    Note donnée au disque :       
    gibsonbacker Envoyez un message privé àgibsonbacker

    Passez votre chemin : ce disque s'avère une franche déception. Tormato offre certes quelques trucs sympas ("Future times", "Release release") mais rien d'indispensable. "Arriving UFO" me laisse de marbre, "Circus of Heaven" est une andersonnerie bien gentillette (pléonasme ?) mais déplacée dans un disque de Yes, le mièvre "Onward" m'endort (on comprend pourquoi Squire n'a pas fait de second album solo après la vraie réussite qu'était "Fish out of water"). "On the silent wings..." propose quelques passages dignes d'intérêt mais "Don't kill the whales" frôle le ridicule (notez bien que je suis plutôt pour la protection de ces grosses bêtes, mais pas à ce prix là). Bref, ça part dans toutes les directions, et pas les bonnes à mon avis. 2,5 boules