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Enregistré par James Hale en Juin 1995
Greg Anderson (guitares), Runhild Gammelsaeter (chant), Stephen O'malley (guitares, chant), James Hale (Basse), Jamie Sykes (Batterie)
Le titre Mellom galgene (live) n'apparait que sur la réédition Southern lord 2004. Cette édition contient également une vidéo d'un des 2 concerts donnés par le groupe (23 Juin 1995 - New york).
Pour amorcer cette chronique, je vais commencer par me débarrasser de certains détails d’ordre biographique que vous vous devez impérativement de connaître si vous vous retrouvez un jour à discuter Doom Death 90s au court d’une quelconque soirée mondaine. Oui, Thorr’s Hammer est bien le premier projet de petits gars qui ont plutôt pas mal fait carrière depuis (liste des gars en question juste au-dessus, liste non exhaustive des projets sur la gauche). Oui, les vocaux Death sont bien tenus par une petite blondinette de 17 ans à l’époque, qui aurait pu en apprendre beaucoup à certains collègues mâles en terme de « cavernosité » vocale (et là pour épater la galerie, vous pouvez même rajouter que la demoiselle était à l’époque casée avec Ihsahn, c’est vraiment très intéressant). Et enfin, oui, cet enregistrement est la première sortie du label Southern Lord, qui s’est quand même bien développé depuis. Maintenant, ce disque a quand même un peu plus à faire valoir que les quelques anecdotes qui s’y raccrochent, parce que quelque part, on tient quand même là une pierre quasi-angulaire du style. D’ailleurs, on aurait avec « Norge » l’un des rares tubes du genre : dopé par une rythmique « coup de bélier » à 20 BMP couplée à un son de grattes tout dégueulasse directement sorti d’un bon vieux Winter ou Celtic frost, le chant, alternant le guttural carrément terrifiant par Miss Doom 95 (en Norvégien pour le coté exotique) et des passages en chant clair façon ritournelle mélancolique au coin du Fjord, donne la petite pointe d’originalité qui fait toujours plaisir, sur ce titre qui fait définitivement parti des incontournables du style, à tel point qu’il éclipse partiellement les deux morceaux suivants, un peu plus basiquement Doom Death, sans chant clair, et aux riffs un peu (à peine) moins mémorables. Au final, cet enregistrement marque surtout l’esprit par sa capacité à restituer le coté primitif / crasseux des pionniers du style et à pousser tous les éléments caractéristiques du genre (son, tempo) dans leurs derniers retranchements. La réédition 2004 se termine avec un morceau live extrait d’un des deux concerts donnés par le groupe au court de sa brève existence, pas foncièrement original par rapport aux titres précédents, et qui se distingue juste par un son encore plus crade (Necro Doom Death primitif des cavernes ?) et une petite mélodie de guitare assez vicelarde, dans laquelle on se permettra de voir les prémices du projet suivant du duo O’Malley / Anderson (Burning witch, pour ceux qui ne suivent pas).
note Publiée le dimanche 16 avril 2006
Note moyenne 21 votes
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premier titre correct, assez étonnant notamment pour la voix. Le reste, c'est roupillon assuré. A écouter oui, à acheter, je pense moins...
"if you re not into Thorrs hammer, then you re not my friend"... sinon quand je regarde les notes mises par les gens, on peut difficilement parler de valeur sure...
et dire que devant la distro j'ai hésité entre cette valeur dite sure et 2 grief que je connaissais pas ("...and man..." et un autre)...
tiens j'en ai profité pour chopper ça, apres le post-burning witch le pré-, j'ai l'impression d'avoir fait une erreur de casting