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Hellfish & Producer › Bastardz sonz of rave

11 titres - 66:06 min

  • 1 Witch Hunt (06:39)
  • 2 Toilet Wars (04:37)
  • 3 Theme From Fuck-Daddy (04:36)
  • 4 Line 'Em Up (03:57)
  • 5 Another Mindless Brkbeat Trak (06:30)
  • 6 Professional Psycho (06:10)
  • 7 The True Creators (We're Back!! PT.1) (07:30)
  • 8 Crawl & Die (05:28)
  • 9 Rude Attitude (07:38)
  • 10 A Journey Of Force (Bastard Mix) (06:33)
  • 11 Ultraviolence (06:23)

informations

line up

Tracks 2/4/6/8/11 by Hellfish - Tracks 1/5/7/9/10 by Producer - Track 3 by Hellfish & Producer

chronique

  • hardcore

La pochette illustre bien l’esprit « free party » qui s’exhale de l’objet… Cette photo entre le sépia et le kaki (couleur favorite du teufeur moyen) met en exergue le foutoir total suggéré par cet album peu bucolique de 66 minutes et 6 secondes (il est partout celui-là !!). On imagine bien les ravers, hagards, revenir à moitié sourds de l’écoute de ce fracas sur un sound-system… Sourds et épuisés. Car le hardcore, ce bougre de genre musical, ne se contente pas de faire siffler les oreilles. Il fait danser. Ce hardcore sardonique aux pulsions tribales n’est pas aussi monotone qu’on pourrait penser à première vue. Il est parfois même émaillé de fulgurances hip-hop (« Line Em Up »), voire de vocaux toastés de MC jamaïcains qui annoncent les morceaux en grande pompe. La diversité offerte ici est peut-être due à la présence de deux compositeurs : Hellfish et Producer. Ce disque est leur deuxième collaboration après « Constant Mutation » en 2000. Les deux barges ont un style assez reconnaissable : Hellfish affectionne tout particulièrement les beats saccadés et furibards, parfois secs comme de la bonne Drum & Bass ("Crawl & Die"), alors que Producer préfère trépaner le pauvre auditeur sous les changements de rythme impromptus et les gros kicks saturés. Quand les deux se réunissent sur une même track, c’est pour frapper fort, sur le magistral « Theme From Fuck-Daddy », à écouter à fond. “Toilet Wars” , allusion claire à la cocaïne, fait subir les derniers outrages à la Jungle comme aux oreilles de l’auditeur, alternant cascades rythmiques parfaitement dansables et accès de colère mécanique tétanisants. Les rythmes se font saccadés jusqu’à la nausée, certains plans presque breakbeat surgissent inopinément au détour d’un morceau. Quelquefois, ils se transforment en un genre de drone (« Professional Psycho ») entrecoupé de samples de guitares rappelant presque l’assaut sonore sauvage (pour l’époque évidemment) de Public Enemy, ou encore l’utilisation des guitares de Run DMC… Il faut dire que les influences Hip-Hop coulent bel et bien dans les veines de nos deux gaillards, mâtinant les embardées furieuses à 200 Bpm de ruptures de rythmes sauvages. Pas étonnant que ce cher Richard D. James soit fan !

note       Publiée le samedi 8 avril 2006

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    blub Envoyez un message privé àblub
    Totalement innofensif ce skeud! et d'un chiant... presque autant que tout la scéne "frenchcore" (manu le malin, cristal distortion, micropoint, etc, etc...) Décidémment peux pas blairer la techno hardcore, pas faute d'avoir essayer depuis 10ans pourtant... pire je surkiffe grave des trucs style Xanopticon! le côté barré et non linéaire sans aucun doute...
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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar
    hé bien je m'absente un peu, et les commentaires pleuvent !! bon, le hardcore c'est sombre et parfois expérimental, pas à pinailler, cf ma première chro : http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=7886 matez le dvd... le Hellfish, j'en conviens, est beaucoup moins aventureux que le mix de Manu Le Malin. Alors, oui, ça n'est pas experimental comparé à du Reich ou du Stravinsky (mais c certainement pas du boum boum monotone, écoutez le disque quoi) et encore moins sombre (encore que ça dépend de la façon dont on perçoit le truc) mais personnellement je ne vois pas ou est le problème. Pour Front 242 je pense que ça sera chroniqué, sans doute par Marco ou Twilight, qui sont plus axés vers l'EBM que moi.
    juj Envoyez un message privé àjuj
    t'as rêvé, mais, aussi, à quoi s'attendre d'autre ?
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    Hallu Envoyez un message privé àHallu
    Mais lol qu'est-ce que vous racontez comme conneries... Le hardcore a tout de sombre et/ou d'expérimental, et a parfaitement sa place ici, comme la plupart des musiques électroniques d'ailleurs... (sauf peut-être la techno tuning lol)
    juj Envoyez un message privé àjuj
    (l'espace commentaire celui des râleurs-pinailleurs, dont je m'enorgueillis de faire partie, tu l'as compris)
    Note donnée au disque :