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Steve Hackett › Defector

  • 2005 • Virgin VJCP-68776 • 1 CD

10 titres - 36:50 min

  • 1/ The Steppes (6:04)
  • 2/ Time to get Out (4:11)
  • 3/ Slogans (3:42)
  • 4/ Leaving (3:18)
  • 5/ Two Vamps As guests (1:58)
  • 6/ Jacuzzi (4:35)
  • 7/ Hammer in The Sand (3:09)
  • 8/ The Toast (3:41)
  • 9/ The Show (3:40)
  • 10/ Sentimental Institution (2:32)

informations

Wessex Studios, Angleterre, 1980

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. La réédition de 2005 comprend cinq bonus : l'inédit "Hercules Unchained" (2:44) et des enregistrements en concert de "Sentimental Institution" (3:02), "The Steppes" (6:33), "Slogans" (4:19) et "Clocks - The Angel of Mons" (5:54), portant la durée du disque à 59:47

line up

Steve Hackett (guitare, optigan, Roland GR500, chant), John Hackett (flûte, flûte alto), Dick Cadbury (basse, chant), Pete Hicks (chant), Nick Magnus (claviers), John Shearer (batterie, percussions)

chronique

Sans doute pour préserver ses chances maintenant que Steve a su réunir autour de lui une équipe compétente à qui l'on doit la réalisation de sa plus belle réussite discographique, il revient en terre d'Albion avec sa fine équipe pour enregistrer ce qui pourrait presque se définir comme le faux jumeau de "Spectral Mornings". Les mêmes musiciens donc, la même instrumentation aussi - quoi que les machineries synthétiques estampillées années quatre-vingt y font une apparition remarquée ("The Show") - mêmes plans aussi parfois ("Sentimental Institution" reprenant à peu de choses près le même rôle que "The Ballad Of The Decomposing Man" sur son disque précédent, mais placé ici heureusement en toute fin) et toujours ce balancement perpétuel entre pièces instrumentales relativement ambitieuses, porteuses d'images fortes, glacées ("The Steppes" ou "Two Vamps as Guest" qui en reprend le thème en mode acoustique), dramatico-romanesques ("Hammer In The Sand") ou plus simplement noires ("Slogans"), et chansons au calibrage parfois tout bonnement inapproprié ("Time to Get Out", "Leaving") et dont on ignore quel est leur véritable raison d'être. La faute à pas de chance dirons nous si cette nouvelle collection de titres est finalement moins inspirée. Mais s'il est de bon ton parmi les prétendus spécialistes de dénigrer de manière quasi machinale "Defector", il faut aussi lui reconnaître une ambiance pesante, presque menaçante, et c'est surtout vrai pour la première partie de l'album, la seconde face finissant par dissuader pour de bon l'auditeur de continuer à s'intéresser à ce qu'y se passe dès l'entame de "The Toast". Ce demi-échec en appelera d'autres, plus sévères ceux-là, qui amorceront la longue et douloureuse descente aux enfers du guitariste qui, dans une confusion mêlant davantage forme et fond, n'aura pourtant jamais cessé de se montrer le plus créatif parmi tous les musiciens à s'être extrait de la grande nébuleuse Genesis.

note       Publiée le samedi 8 avril 2006

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    Hackett Envoyez un message privé àHackett

    Cet album est bien moyen, il faut le reconnaitre. Je suis globalement d'accord avec la chronique.

    Cela dit, le morceau The Steppes, est pour moi le meilleur titre d'Hackett. Un instrumental vraiment superbe, aérien et depaysant à souhait, c'est tout Hackett ce morceau. Les prestations live valent bien mieux que celle de Defector.

    Pour le reste, je sauve Hammer In The sand. Slogans et Jacuzzi ont tendance à m'enerver, caricatures prog...

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