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Steve Hackett › Spectral mornings

  • 2005 • Virgin VJCP-68775 • 1 CD

8 titres - 39:01 min

  • 1/ Every Day (6:14)
  • 2/ The Virgin and the Gypsy (4:28)
  • 3/ The Red Flower of Tachai Blooms Everywhere (2:05)
  • 4/ Clocks
  • The Angel Of Mons (4:16)
  • 5/ The Ballad Of The Decomposing Man (3:48)
  • 6/ Lost Time In Cordoba (4:03)
  • 7/ Tigermoth (7:35)
  • 8/ Spectral Mornings (6:32)

informations

Phonogram Studios, Hilversum, Hollande, 1979

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. La réédition de 2005 comprend pas moins de huit bonus : quatre versions alternatives de "Every Day" (7:08), "The Virgin and The Gipsy" (4:26), "Tigermoth" (3:19) et "The Ballad of The Decomposing Man" (4:23), une version single de "Clocks - The Angel of Mons" (3:37), deux performances live, celles de "Tigermoth" (3:58) et un medley acoustique incluant "Etude in A Minor", "Blood on The Rooftops", "Horizons" et "Kim" (5:39), et enfin, un indéit, "The Caretaker" (1:40), le tout portant la durée du disque à 73:29

line up

Steve Hackett (guitares, guitare synthé, koto, harmonica, chant), John Hackett (flûte, pédale basse), Dik Cadbury (basse, pédale basse, violon, chant), Pete Hicks (chant), Nick Magnus (claviers, novotron, clavecin, clavinet, RMI, Fender Rhodes, mini moog, synthétiseur), John Shearer (batterie, percussions)

chronique

Les convaincus vous le diront, Steve Hackett, l'ancien guitariste soliste de Genesis, n'a jamais fait mieux que ce troisième album. Et, une fois n'est pas coutume, je ne pourrais pas le nier. Le disque a beau être très typé, avec des pièces qui, volontairement ou non, se veulent comme autant d'échos d'une gloire passée ("Lost Time in Cordoba" en guise de variation plus développée de "Unquiet Slumber for The Sleepers"), il n'en constitue pas moins une étape décisive dans la carrière du guitariste. Habile compromis entre les appels de pieds lancés par de vieux fans qui ont bien du mal à se reconnaître dans le tout récent "...And Then There Were Three..." et ses aspirations plus personnelles, comme déjà introduites sur "Please Don't Touch", "Spectral Mornings" prend à bras le corps le défi posé par l'étape du troisième album et assied sans ambages la personnalité affirmée et attachante d'un Steve Hackett finalement bien moins timide qu'on aurait pu le croire. Un guitariste à la souplesse légendaire, fervent partisan de l'économie de moyens et dont l'essence même de sa justesse trouve sa source dans cette pondération innée qui l'a toujours empêché d'en faire des tonnes. Le son de sa guitare a ce petit quelque chose d'indéfinissable, à la fois délicat et poignant, qui donne à ses morceaux, quand il est bien inspiré, une facette tout simplement magique. Alors, c'est vrai, on aurait pu se passer du très british "The Ballad Of The Decomposing Man", mais ce n'est ma foi pas bien pire que le "Excuse Me" du premier Peter Gabriel... On pourrait aussi s'amuser à décortiquer le pourquoi du comment ça marche ; la façon qu'a le guitariste de souvent scinder ses morceaux en deux, alternant entre eux des passages aux couleurs parfois radicalement différentes ("Every Day", "Tigermoth"), la manière qu'il a également d'utiliser les claviers pour broder des atmosphères féériques qui suspendent les notes pour mieux nous faire rêver d'un ailleurs idéal (le très asiatique "The Red Flower of Tachai Blooms Everywhere", réminiscent de "The Colony of Slippermen"). Oui, on pourrait se demander toutes ces choses. Mais lever un coin du voile sur ce mystère, c'est aussi rompre à jamais l'enchantement.

note       Publiée le samedi 8 avril 2006

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Note moyenne        7 votes

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Hackett Envoyez un message privé àHackett

Je trouve la chronique un peu dure envers ce disque. Autant je suis d'accord pour dire que Please Don't Touch et Defector sont des albums de qualité inégale, ici il faut reconnaitre que Steve Hackett livre un album dont la qualité d'ensemble est très bonne.

Des merveilles de pieces pop - progressives comme Every Day ou Clocks, le majestueux titre eponyme (morceau pour moi qui resume à lui seul c'est qu'est la musique de Steve Hackett), une ballade "worldo-planante" très bonne, un joli morceau acoustique. Tout cela distillé avec un jeu de guitare unique et un son aérien très original.

On est pas dans le chef d'oeuvre, mais on est dans le très bon. ;)

Et puis la pochette de Kim Poor est magnifique.

Note donnée au disque :