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Arc And Sender › Arc And Sender

cd • 8 titres

  • 1010:56
  • 2Hundred-Year Flood6:45
  • 3Semblance7:30
  • 4Squares and Circles5:19
  • 5Perambulations9:19
  • 6Light Pain5:44
  • 7Skinner Box2:57
  • 8Sleep Wake Hope and Then11:03

informations

Soundgun, USA, 2005

line up

Ryan Grove (batterie, percussions, guitare), Jason Hutt (guitare), Greg Pardew (guitare), Dan Scofield (saxophone), Jennifer Hut (violon)

chronique

  • alternatif > post rock / math rock

Ryan Grove, Jason Hutt et Greg Pardew jouent tous les trois de la guitare. Un jour, ils ont bien fini par avoir envie de monter un groupe ensemble. La preuve ; ils en ont fait un disque ! "Arc and Sender" que ça s'appele, tout pareil que le nom du groupe. Bon... Y en a quand même un dans le tas qui a bien fini par se dire que quitte à faire du rock fallait qu'il y ait un minimum de batterie. Et c'est Ryan en l'occurence qui s'y colle. Est-il guitariste avant d'être batteur ou batteur avant d'être guitariste ? Aucune idée. Il a le groove. Il a le punch. C'est tout ce qui compte. Basique Arc and Sender ? Pas vraiment. Rares sont les moments où l'on retrouve ici les sonorités typiquement heavy développés par un autre groupe à la morphologie quasi similaire, The Fucking Champs. Ça bourdonne plutôt comme dans du stoner... De plus, la relative dissonance de leurs instruments laisse à penser que Sonic Youth est passé par là et, par delà, Glen Branca (la charge explosive de "Hundred-Year Flood" ou le travail sur les tonalités executé sur une pièce telle que "Squares and Circles"). Parce que ailleurs, c'est vrai, malgré un départ en trombe, Arc and Sender a l'air nettement moins impulsif, moins irréfléchi qu'il en a l'air. Priorité est donc donnée à la mise en place de climats qui montent tout simplement au fur et à mesure que les accords permuttent, détendent la ligne d'horizon, doublent les perspectives et transforment le paysage alentours. Un violon plus pathétique que vraiment larmoyant sur le finalement agité "Perambulations", un saxophone esseulé bataillant sur le scarifié "Light Pain" ; il n'en faut pas plus pour que là encore on s'imagine être en présence d'un antépénultième avatar de Godspeed You Black Emperor ! La production relativement claire - mais particulièrement grasse avec les guitares - donne un poids plomb aux moindres de leurs faits et gestes. Arc and Sender n'explose pas souvent, mais quand il le fait, ça crache un maximum. Loin d'être essentiel, mais loin d'être déplaisant aussi. C'est sûr, dans le genre, on a connu pire...

note       Publiée le mardi 4 avril 2006

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    Antropophage Envoyez un message privé àAntropophage
    Perambulations, pas mal. J'adore Light pain. Le reste est très décevant, surtout quand on a découvert en entendant light pain. Mais rien que pour celle la ça vaut la peine.
    Note donnée au disque :