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Ian Campbell (chant), Rob Milley (guitare), Yan Thiel (basse), Tommy McKinnon (batterie)
C'est en écoutant des galettes comme ce "Trilateral progression"n que je me rend compte à quel point un groupe comme Vile ne sert à rien. Pas que Neuraxis soit génial, mais justement. Si ce "Trilateral progression" se situe dans une très bonne moyenne, il est milles fois plus intéressant qu'un Vile. C'est vous dire le niveau de la scène actuellement... Neuraxis se montre plus personnel dans son death metal. Officiant dans un style résolument brutal, des influences comme Morbid angel, Suffocation n'étant sûrement pas étrangers aux gratteux du groupe, Neuraxis sait poser sa patte sur ses riffs. Cela se sent surtout sur un morceau comme "A curative struggle" gros hymne au headbang, reposant sur des riffs quasi black couplés à de sralentissements très thrash suèdois. "Thought adjuster" montre également une facette plus mélodique, qui reviendra de temps à autres dans l'album, par le biais d'harmonies fines, tantôt dissonantes, tantôt mélancoliques (plutot dans un style suèdois cf "The apex"). Ce morceau se montre réellement accrocheur, et couplé avec les grosses accélérations du batteur (gros monstre de double), il montre un bon aperçu de ce que le groupe peut donner. Difficile de ne pas penser à Hate Eternal, tant la prédominance du blast et du chant death profond typique se montre au premier plan, mais Neuraxis arrive à se montrer suffisamment inspiré pour ne pas lasser. Les breaks sont bien sentis, l'impression de vitesse est là, tout comme le côté gros défouloir dans les parties ultra speeds et violentes, et le groupe montre un vrai talent quand il s'agit de lancer ses riffs, ou de prendre les commandes d'un tank et de tout labourer à 2km/h ("Caricature" qui me fait pas mal penser à du Carcass par moment)... Bref, une bonne surprise qui arrive à se détacher du lot commun de la masse death qui s'étouffe dans sa merde. Parfait pour se détendre dans le métro, coincé entre un gros black et une grand mère obèse, le tout en face d'un roumain qui chante du Ozone...
note Publiée le jeudi 16 mars 2006
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Cool disque. Je lui trouve un petit côté noise-hardcore dans ses parties de lyrisme les plus gaussiennes. En ayant ressorti ça y'a moins d'un an on pourrait oser un parallèle avec Keelhaul sans passer pour un con (ce qui, du coup, me met dans un très frustrant embarras).