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Necromantia › Scarlet Evil Witching Black
- 1995 • Osmose productions OPCD 036 • 1 CD
- 1995 • Osmose productions OPLP 036 • 1 LP 33 tours
- 2005 • Black lotus records BLRCD104 • 1 CD digipack
8 titres - 47:13 min
- 1.Devilskin
- 2.Black Mirror
- 3.Pretender to the Throne (Opus I: The Usurper's Spawn)
- 4.The Arcane Light Of Hecate
- 5.Scarlet Witching Dreams
- 6.The Serpent And The Pentagram
- 7.Pretender to the Throne (Opus II: Battle at the Netherworld)
- 8.Spiritdance
informations
Enregistré au studio Sin Ena entre mars et juin 1995
En 1995, Osmose Productions avait également sorti une édition digipack numérotéé à 1000 copies avec un blason en métal incrusté sur la cover (OPCDL 036). L'édition lp de 1995 est limitée à 1000 copies (dont 300 en vynil rouge), rééditée en 2005 par Osmose Productions en 333 copies. La réédition digipack de 2005 par Black Lotus Records contient une reprise de Manowar, "Demon's whip", en bonus.
line up
Magus Wampyr Daoloth (basse, chant) Baron Blood (basse 8 corde, solos basse) Inferno (claviers, piano) Divad (guitare solo et acoustique) Yiannis "The worshipper of Pan" (saxophone, percussions)
chronique
- black metal grec occulte
Après un "Crossing the fiery path" en guise de premier opus réussi haut la main, Necromantia nous présente en 1995 son second album "Scarlet evil witching black". Il s'agit du premier disque du groupe enregistré avec une boîte à rythme qu'ils continueront à utiliser dans le futur. Necromantia aime à nous rappeler que leur son est fait uniquement à base de basses et ils ont bien raison car personne d'autre ne fait ça, pour preuve dans le livret: "No rythm guitar is used on this album". L'album débute avec le possédé "Satanskin", le groupe est toujours à mille lieues des convenances et des carcans habituels du black metal actuel/ moderne, aussi bien à travers son art que son look, pour preuve les mythiques lunettes de soleil à la Chips qu'ils portent sur les photos. "Black mirror" est un très bon titre avec un break atmosphérique, véritable calme avant la tempête. On remarquera au passage qu'il s'agit probablement de l'album le plus orchestral du groupe avec une bonne dose de claviers toujours remarquablement utilisés, ainsi que quelques solos de guitares rares mais d'autant plus appréciables. Vient ensuite sans doute le meilleur titre de l'opus (avec le titre 5), "Pretender to the throne (Opus I)": il s'agit d'un véritable hymne, un déferlement sonore avec effet d'annonce agrémenté de superbes folies à la basse. C'est avec ce titre que j'ai découvert Necromantia: un morceau mélodique, inspiré, violent et varié. La production est meilleure que sur "Crossing the fiery path" et c'est à mes yeux la plus appropriée que Necromantia ait jamais eu sur disque car elle est enfin bien puissante, contrairement aux autres réalisations, mais toujours old school. "The arcane light of Hecate" s'impose comme un interlude avec percussions, claviers funèbres, voix emphatiques et l'utilisation d'un saxophone qui apporte une touche mélancolique; c'est un morceau macabre et assurément oculte et un intermède magnifique. Nous avons ensuite le deuxième meilleur titre du disque selon moi avec la piste 5 intitulée "Scarlet witching dreams". Intro à voix claires, break au riff galoppant Necromantia pur souche, des riffs plus typiquement black metal doublés de mélodies plus douces en fond qui se termine sur un joli passage au piano. "The serpent and the pentagram" est le titre le plus sombre du disque (avec l'interlude): riff lent, break basse/ claviers/ choeurs qui en font un titre de qualité au rythme chaloupé. "Pretender to the throne (Opus II)" débute par "La Chevauchée des Valkyries" de Wagner pour nous présenter un long titre presque ritualistique dans sa conception avec ce riff de couplet répété et entêtant: un morceau épique. Pour finir, "Spiritdance" est un morceau lent et symphonique, en guise d'outro non-conventionnelle puisqu'il s'agit quand même d'un véritable titre mais à considérer comme un chapitre de clôture avec piano, beaucoup de claviers et une guitare acoustique. On tient là l'album le plus homogène du groupe et le moins inégal, des titres cohérents et de qualité tout au long du disque. C'est une grande réussite qui consacre Necromantia au réel sommet de son art. Intemporel, inégalable et inimitable. "Turn from the light and live for eternity...And blood painted my soul scarlet, upsetting my soul from sleep".
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notes
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commentaires
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé àstickgrozeil
Un grower? Mais carrément! Y'a pas à dire, ça fourmillait créativement dans tous les sens à cette époque, et Necromantia faisait partie de ces groupes uniques. Ça sent l'artisanat à plein nez, et c'est ça qui était bon. Allez, je retourne dans ma naphtaline.
- Procrastin › Envoyez un message privé àProcrastin
Franchement, c'est un grower de malade cet album.
- Note donnée au disque :
- Dead26 › Envoyez un message privé àDead26
Une pépite cet album et vraiment d'une richesse absolue. Un son nickel avec une orchestration parfaitement parfaite et occulte comme seul Necromantia en avait le secret. Rien que la berceuse en intro vaut son pesant de cacahuète grec à la sauce tzatziki. Décidément ce Scarlet Evil Witching Black ne me lassera jamais malgré ses 20 ans d'âge! Quand je repense à l'ignoble visuel de la re-release les couilles m'en tombent, me demande juste si l’intéressé a approuvé cette erreur de goût vraiment des plus abjects....
- Note donnée au disque :
- Monarchie Infernale › Envoyez un message privé àMonarchie Infernale
- Très bon disque. Peut-être pas un chef d'oeuvre, mais pas loin. Chapeau à l'instrumental avec le saxophone : il est magnifique.
- Note donnée au disque :
- michel rocard › Envoyez un message privé àmichel rocard
- Hum oui, donc c'est bien foutu, ça a de la personnalité, un son bien dégueu mais justement au bout d'un moment, je trouve que le dyptique son de basse de mammouth lovecraftien des égoûts/ clavier empruntant des mélodies cheap au classique peut paraître kitsch à la longue. Mais bon difficile de reprocher grand chose aux 6 premières pistes. 4,5 pour moi.
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