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Vortex (FR) › Vortex

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Progmonster      jeudi 23 février 2006 - 11:50

6 titres - 49:58 min

  • 1/ Haroun' Thasckouack (10:40)
  • 2/ Ahsquoumboum (6:53)
  • 3/ Délicieuse Créature (14:32)
  • 4/ Abominable Créature (1:10)
  • 5/ C'est cool, Raoul (11:43)
  • 6/ Prolégo 1 (5:00)

informations

La Grange, Caluire, France, juin 1975

Cet album est en réalité le premier disque du double cd paru sur le label Le Triton en 2003. Dans le souci de replacer l'oeuvre dans son contexte historique, j'ai pris la liberté de consacrer une chronique à chaque album.

line up

François Gérald (batterie), Gérard Jolivet (saxophone), Jeff Trouillet (flûte, percussions), Jacques Vivante (basse), Jean Pierre Vivante (Fender Rhodes)

chronique

  • proto zeuhl

La réédition en 2003 de l'intégrale - deux disques - des enregistrements de Vortex, groupe culte de la scène Lyonnaise de la fin des années soixante-dix, pourrait servir d'exemple ultime afin de clouer le bec à toutes ces voix de faux derches qui s'élèvent pour diaboliser Internet et son influence prétenduement néfaste à l'encontre de l'industrie musicale. Sans la toile et sans son bouche à oreille, sans non plus l'insistance d'amateurs et de réels passionnés, il est presque certain que leur musique serait à jamais restée emmurée dans un silence éternel. Le fait que les frères Vivante, aujourd'hui propriétaires de la salle parisienne Le Triton et du label du même nom, a certes facilité les choses, c'est évident. Mais cela n'enlève à rien à ce petit évènement qui, juxtaposé à de centaines d'autres du même type, prouve encore si nécessaire à quel point la musique, grâce à Internet, se trouve ainsi redynamisée, recadrée. C'est tout bénéfice pour elle, et ne peut donc en aucun cas prétendre au rôle de victime. Les vraies victimes, nous les connaissons, et le châtiment n'est que mérité. Mais ce disque alors ? (ah, oui tout de même) ... Les premières années de Vortex - qui vient juste d'abandonner le nom d'Urantia, histoire de situer - montrent un penchant certain pour les structures complexes et les intonations cuivrées des formations de la plus grande tradition Canterburienne. Piano électrique, saxophones et rythmiques complexes tiennent le haut du pavé, rejoints par une basse à la rondeur considérable, évoquant une autre référence bien plus difficile à assumer. Car, de l'aveu même des frères Vivante, Vortex a toujours souffert en quelque sorte du syndrome Magma, ces derniers ayant développés avant eux une musique dans laquelle pourtant ils se retrouvent complètement. Rassurons-les, Vortex a eu aussi sa part d'influence si l'on en juge la place prépondérante occupée par la flûte de Jeff Trouillet qui, dans cette succession de paysages tourmentées, précède de quelques années seulement les pérégrinations avant-gardistes des suisses de Dün. Parce que auréolé d'une aura moins néfaste que leur second album, le premier disque de Vortex n'a jamais déchaîné les passions outre mesure, considéré injustement comme une simple mise en bouche. C'est en réalité une vraie chance de pouvoir l'écouter aujourd'hui.

note       Publiée le jeudi 23 février 2006

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