Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBuried Inside › Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism

Buried Inside › Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism

10 titres - 40:02 min

  • 1. Introduction
  • 2. Time as ideology
  • 3. Time as methodology
  • 4. Time as surrogate religion
  • 5. Time as imperialism
  • 6. Reintroduction
  • 7. Time as abjection
  • 8. Time as automation
  • 9. Time as commodity
  • 10. Time as resistance

informations

Sound of One Hand studio, par Matt Bayles et Buried Inside

line up

Mike Godbout (batterie), Matias Palacios-hardy (guitare), Steve Martin (basse, vocaux), Nick Shaw (vocaux), Andrew Tweedy (guitare, vocaux, piano) - Musiciens additionnels : Matt Bayles (orgue), Mitch Ethier (vocaux), Marl Molnar (violoncelle, violon, contrebasse), Mark Sullivan (trompette), Jake Von Wurden (encore une sorte d'instru à corde que je sais pas traduire...)

chronique

Je me rapelle de la première fois que j'ai eu l'occasion de jeter une oreille à Buried Inside. "Qu'est-ce que c'est que ce truc ??", me dis-je. Pensez-vous, en tant que bon metalleux, non-fan averti de toute cette frange metalcore d'influences mal digérées, souvent d'un mauvais goût non-assumé encore redoublé de plans emo insupportables, quand on m'a jeté en pature un titre comme "Time as Abjection", je ne pouvais être que sur le cul d'entendre un truc pareil, qui sonnait hardcore metal, tout en étant aussi sauvage, bourrin, intense, et avec un côté presque épique dans des riffs à 200km/h... Du coup, les yeux fermés, j'achète ce disque, espèrant me prendre une sévère baffe dans la gueule. Mauvais point : je le fous dans ma platine, et au lieu d'entrer dans le vif du sujet, je dois me farcir une intro longuette, lente, chiante et hors sujet... D'ailleurs tellement lente et chiante, que ça me met directement un doute sur ce qui va débouler après, et je me demande si ce disque sera bien aussi ignoblement intense qu'espéré... Et merde ! Le deuxième titre, commence aussi par un tempo lent. Et merde, finalement, au milieu de ce déballage bourrin de doubles croches, les gros breaks qui paraissaient pourtant super bien integrés hors album, finissent par rappeler que ce disque commence par une intro de merde, et peinent lamentablement à instaurer des ambiances lamentablement faiblardes... Et merde, voilà que le chanteur, non content, de brailler comme un sauvage, se met à avoir de temps à autre des intonations screamo emo machin et à geindre comme une brêle... Y'a des passages atmosphériques aussi tiens... beaucoup trop pour espérer soutenir une ambiance de massacre, ça sent les jolies fleurs... Et merde, voilà qu'au bout du compte, tous les arguments en faveur d'un disque qu'on espérait ultra bourrin, novateur, épique, finissent par s'évaporer un à un, que ces passages à toute allure qui font toute la force du groupe, sont bien trop peu présents pour qu'on en retienne quelque chose, que cette prod' qui aspire à remettre chacun à cette place est en réalité bien fade et creuse, et met plus en valeur les passages atmosphériques à violon et cie, que les moments où ça taille dans le gras... Et en fin de compte, on se fait très rapidement chier, à l'écoute de ce disque mal foutu et mal composé, à tel point que même les titres qui paraissaient géniaux hors contexte, finissent pas sonner bien inintéressants sur le papier, et que cet album de Buried Inside, qui semblait ultra prometteur, est en réalité une bien belle merde de poudre aux yeux dont l'effet ne durera que le temps de quelques morceaux... Retournons donc à nos Knut, Orchid, et autres Tragedy...

note       Publiée le lundi 20 février 2006

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism".

    notes

    Note moyenne        14 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Chronoclast : selected essays on time-reckoning and auto-cannibalism".

    sourdicus Envoyez un message privé àsourdicus

    A part Blut Aus Nord, peu de groupes ont su faire aussi pompeux je trouve.

    The Gloth Envoyez un message privé àThe Gloth

    Chronique pleine de merde, en effet. Et le titre de l'album est pas du tout pompeux.

    Eas Envoyez un message privé àEas

    chronique pénible de grossièreté et illisible. à l'image du disque quoi

    angry son Envoyez un message privé àangry son

    Marrant cette chronique ... perso j'avais trouvé ça plutôt cool quand c'est sorti. Un genre de mix entre Uranus et Cult Of Luna. Faut voir ce que donne le nouveau.

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    effectivement, le précédent se la pète un tout petit peu moins ; mais du coup il manque un peu ce côté neurosis en moins ventripotent ; en tous cas leur batteur est très rigolo et sympathique