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Neil Young › Mirror ball
- 1995 • Reprise 9362-45934-2 • 1 CD digipack
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Membre | Note | Date |
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SEN | samedi 19 janvier 2019 - 20:14 | |
muffinman | dimanche 11 juin 2006 - 20:29 | |
yedo | samedi 18 février 2006 - 12:17 | |
boumbastik | mercredi 13 décembre 2023 - 20:44 | |
Dioneo | lundi 31 août 2015 - 20:53 | |
taliesin | samedi 18 juillet 2015 - 10:13 | |
Aladdin_Sane | jeudi 19 février 2015 - 22:17 | |
sog | mardi 15 juin 2010 - 17:15 | |
Buko | vendredi 30 octobre 2009 - 15:38 | |
pinnickX | samedi 6 juin 2009 - 21:01 | |
fc | mercredi 17 décembre 2008 - 18:55 | |
Møjo | samedi 14 juillet 2007 - 00:22 | |
Raven | vendredi 29 mai 2020 - 01:11 | |
nowyouknow | jeudi 2 avril 2020 - 17:42 | |
hell | samedi 21 mai 2011 - 09:53 | |
torquemada | samedi 19 avril 2008 - 13:59 | |
moustache | jeudi 13 mars 2008 - 13:40 | |
Charisman | vendredi 6 octobre 2006 - 08:52 | |
mroctobre | jeudi 16 février 2006 - 08:56 | |
Trimalcion | jeudi 16 février 2006 - 00:00 | |
Progmonster | mercredi 15 février 2006 - 23:53 |
cd • 11 titres • 55:21 min
- 1Song X
- 2Act of love
- 3I'm the ocean
- 4Big green country
- 5Truth be known
- 6Downtown
- 7What happened yesterday
- 8Peace and love
- 9Throw your hatred down
- 10Scenery
- 11Fallen angel
informations
Bad Animals, Seattle, Etats-Unis, les 26 et 27 janvier, 7 et 10 février 1995.
line up
Jeff Ament (basse), Stone Gossard (guitare électrique), Jack Irons (batterie), Mike McCready (guitare électrique), Eddie Vedder (choeurs), Neil Young (voix, guitares électrique et acoustique, orgue), Brennan O'Brien (choeurs, guitare électrique, piano, production)
chronique
- post grunge
"Sleeps with angels" fut le travail de deuil, vital, qui permit à Neil Young de repartir, après la mort de facto du mouvement grunge, et donc de toute tentative de revenir à une certaine révolte rock fondatrice, une flamme brûlante et vraie qui faisait cracher à un guitariste son dégoût du monde ; flamme dont le pendant tout naturel fut le folk (souvenons-nous de Woody Guthrie présentant sa guitare : "Cette machine tue les fascistes !") Folk et rock unis dans la figure immense de Neil Young. Le grunge fini, la dernière lueur d'authenticité éteinte dans le monde du rock, Neil Young décide donc d'enregister son album suivant (le premier à ne pas être produit par le compagnon de toujours David Briggs, qui est mort l'année précédente) avec... Pearl Jam ! Rien à foutre de rien... Qui vampirise l'autre ? Personnellement, je gage que Gossard, Ament, Vedder, et les autres, durent se prosterner devant l'idole (voir les répercussions sur la suite de leur discographie) - alors que Neil Young, vieux chêne aux racines trop profondes pour pouvoir encore bouger, a seulement voulu s'amuser en convoquant ce backing band de luxe. Enfin, quand je dis "s'amuser", j'exagère un tantinet. Tout dans ce disque n'est pas du bon post-grunge bien dégueulasse et désinvolte, loin s'en faut, même si le jouissif "Song X", qui démarre en fanfare cet album sur une chanson de marin assaisonée d'un choeur qui balance et de guitares saturées, peut laisser cette impression, ainsi que "Act of love". Ce n'est qu'à partir de "I'm the ocean" (au titre éloquent) que l'on comprend que les dés sont pipés : un riff qui semble devoir se dérouler à l'infini sur des imprécations égocentriques et surréalistes. C'est ici que nous entrons dans le domaine du rêve - une sorte de variation électrique du génial "The last trip to Tulsa", que vous trouverez sur le premier disque éponyme de Neil Young. A côté de ce grand morceau de bravoure, repris en forme d'épure bouleversante sur les intermèdes "What happened yesterday" et "Fallen angel", où Neil est seul, s'accompagnant simplement d'un orgue déchiré, le reste semble presque anecdotique. Pourtant, à l'exception du pénible "Scenery", ça reste du bon, du gras, du sale (même si je préférerai toujours, en bon intégriste, le son du Crazy Horse) : "Big green country", "Downtown" : virées en ville pour se défoncer la tronche ou pour pratiquer un petit meurtre facile ; "Truth be known", sorte de country-rock planante à souhait, de même que "Peace and love" (vous en doutiez ?). Mêmes thématique et absence d'embarras pour "Throw your hatred down". Tout ça ne fait pas un grand disque ; toujours est-il que cette rencontre avec le groupe de Seattle permettra à Neil Young de se replacer gagnant dans les charts, ce qu'il ne pouvait espérer à l'aide de son précédent opus.
note Publiée le mercredi 15 février 2006
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- Sam Hall › Envoyez un message privé àSam Hall
Juste après le magnifique Sleeps with angels en plus !
- boumbastik › Envoyez un message privé àboumbastik
Quel album ! Une incandescence rarement atteinte dans la carrière du bonhomme. Le mec parvient à surprendre à son combien ? trentième album ? tout en restant complètement fidèle à sa ligne de conduite. Je suis sur le cul.
Message édité le 13-12-2023 à 20:44 par boumbastik
- Note donnée au disque :
- SEN › Envoyez un message privé àSEN SEN est en ligne !
Pétard les prix sur Discogs pour le vinyle, je l'avais clairement pas payé ce prix là ^^
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Hey ho, away we go/We're on the road to never...
(C'est pas mal quand Vedder est juste choriste, en fait, ce groupe)
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Toujours la même sensation avec celui-ci : j'ai plus souvent envie de me ressortir Ragged Glory, et il lui manque je sais pas quoi pour m'emballer complètement. Mais il est toujours fort agréable à s'envoyer dans les portugaises.
- Note donnée au disque :