Vous êtes ici › Les groupes / artistesYNeil Young › Freedom

Neil Young › Freedom

  • 1989 • Reprise 2-25899 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
Cera      vendredi 19 mai 2023 - 18:41
Raven      vendredi 4 mai 2018 - 02:35
Trimalcion      mardi 14 février 2006 - 02:47
taliesin      mercredi 3 novembre 2021 - 18:49
nowyouknow      dimanche 28 octobre 2012 - 23:42
heirophant      mardi 12 août 2008 - 23:55
Ultimex      mercredi 8 juin 2022 - 11:42

cd • 12 titres • 61:11 min

  • 1Rockin' in the free world
  • 2Crime in the city (sixty to zero, pt. 1)
  • 3Don't cry
  • 4Hangin' on a limb
  • 5Eldorado
  • 6The ways of love
  • 7Someday
  • 8On Broadway
  • 9Wrecking ball
  • 10No more
  • 11Far too gone
  • 12Rockin' in the free world

informations

Record One, Los Angeles, Redwood Digital, Woodside, et The Hit Factory, New York, Etats-Unis, du 25 juillet 1988 au 10 juillet 1989, sauf "Rockin' in the free world" (version acoustique) : live à Jones Beach, Wantagh, Etats-Unis, le 14 juin 1989.

line up

Linda Ronstadt (chœurs), Poncho Sampedro (guitares, claviers, mandoline), Neil Young (voix, guitare, piano), Chad Cromwell (batterie), Rick Rosas, Tony Marsico (basse), Ben Keith (guitare, claviers, saxophone alto), Steve Lawrence (saxophone ténor), Larry Cragg (saxophone baryton), Claude Cailliet (trombone), John Fumo, Tom Bray (trompette), Poncho Villa (guitare acoustique).

chronique

L'histoire du rock, genre phœnix mort plusieurs fois et plusieurs fois renaissant de ses cendres, Neil Young, mieux que personne, l'a chantée ("Rust never sleeps") et l'a écrite en la vivant. Après être passé par une période noire, qui voit sa déchéance artistique aussi bien que celle de toute la musique qu'il représente, il renaît en 1989 avec ce "Freedom". Un disque comme celui-ci, on l'espérait confusément, allant jusqu'à se demander si après la flopée d'expérimentations plus ou moins malheureuses des eighties, Neil Young serait encore capable de le sortir. Ça n'était pourtant que le début d'une nouvelle période faste... Comme si le Canadien avait voulu en quelque sorte effacer toute sa discographie depuis "Rust never sleeps", il reprend les choses où il les avait laissées : un morceau d'ouverture acoustique enregistré en live ouvrant le disque, qui trouvera son pendant électrique en fin d'album (et c'est là encore un hymne fédérateur imparable : "Rockin' in the free world", excellent bien que sonnant encore un chouïa trop hard rock FM en électrique sur cette version studio). On aurait cependant tort de négliger les opus antérieurs, notamment "This note's for you", qui fournit quelques-unes des nouveautés de cet album-ci. On peut se demander d'autre part si ce n'est pas, tout bonnement, l'échec commercial de ses disques précédents qui l'aurait ramené en terrain plus connu, pour donner enfin à son public ce qu'il attendait. Personnellement, je ne le crois absolument pas : ces errements furent autant de tentatives, certes infructueuses, mais qui lui permirent de revenir avec plus de force encore. Au moins, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir "essayé", essayé de sortir des carcans dans lesquels on l'avait enfermé. Mais nul n'échappe à son destin... Et puis si "Freedom" porte les stigmates de l'album précédent, elles ne lui font aucun préjudice, bien au contraire. "Crime in the city", long récit glauque et déambulatoire sur fond de guitares sèches et batterie feutrée où résonnent bientôt les échos lointains et inquiétants de la guitare électro-acoustique, de l'orgue et du saxophone, est même une réussite inouïe et totalement inattendue, tant ces atmosphères urbaines bluesy semblaient étrangères à Neil Young (confère le ratage de "This note's for you"). La version de ce morceau donnée en concert pouvait durer jusqu'à 30 minutes ! Cet album très hétérogène (cas rarissime dans la discographie du bonhomme, mais compréhensible : il vient juste de se retrouver) contient d'autres merveilles, rassemblées essentiellement en sa première partie : "Don't cry", complainte dissonante se chargeant d'un venin bruitiste, ou encore la troublante ballade "Hangin' on a limb", dont la beauté diaphane est presque digne d'un "Thrasher". Ensuite, baisse d'inspiration, la routine semble reprendre le dessus : les espagnolades de "El dorado" ce sont guère convaincantes ; quelques mauvais souvenirs de la pop mielleuse de "Life" ressurgissent ("Someday", "Wrecking ball") même si les mélodies marquantes sont au rendez-vous. "The ways of love" et "Too far gone" donnent quant à elles dans un registre country qui détonne un peu trop. "No more" et l'excellente reprise des Drifters "On Broadway" viennent heureusement ré-équilibrer ce disque, véritablement unique dans l'œuvre du Loner - et qui plus est moment historique : le comeback !

note       Publiée le mardi 14 février 2006

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Freedom" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Freedom".

notes

Note moyenne        7 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Freedom".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Freedom".

Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

Oui. D'façon je kiffe Trans. C'est plus pour ce côté "Rust, suite" rien que dans l'intro/outro, que je citais Trimalcion (de façon un peu trop tronquée ^^)

Note donnée au disque :       
boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

"effacer toute sa discographie depuis "Rust never sleeps" Ce serait bien dommage et bien con.

Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

C'est celui-ci qui tourne ces derniers temps, ici. Trois votes et deux coms en douze ans, c'est assez dégueulasse... Le titre éponyme est au moins aussi beau que "Hey hey, My my". Acoustique comme électrique (ce riff de crevard, cette façon de déclamer, ce feeling...Neil c'est un peu comme Robert Smith, on peut pas trop se tromper) "effacer toute sa discographie depuis "Rust never sleeps", y a nettement de ça... du pur Neil Young, doux-amer, délicat, triste, parfois nunuche à souhait (la mélodie de "Someday" ou le putasax peuvent pas laisser de doute quant à la décennie, mais comme je l'aime d'amour cette décennie...), quelques relents de country de foire aussi par moments, mais toujours façon Neil, donc gentil-mais-pas-vraiment, toujours avec une grosse grosse émotion... ça se révèle vite tout aussi aride-acide, avec des arcs électriques et du larsen qui peuvent péter à la gueule sans prévenir.

Note donnée au disque :       
heirophant Envoyez un message privé àheirophant
"keep on rockin' in the free world!!"
Note donnée au disque :       
roch Envoyez un message privé àroch
Ta oublié de chroniquer l'excellent EP "Eldorado" qui est également sorti en 1989 en australie et au japon uniquement! Sinon excellente chronique d'un immense bonhome qui est neil young je suis fan et souvent d'acord avec tes notes merci!