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Universal Amphitheatre, Universal City, les 18 et 19 novembre 1986, puis Record One, Los Angeles, Etats-Unis.
Ralph Molina (batterie), Poncho Sampedro (guitares, claviers), Billy Talbot (basse), Neil Young (guitare, harmonica, claviers)
Dernier album de la terrifiante période Geffen, "Life" marque également les retrouvailles avec le Crazy Horse, qui n'avait plus accompagné Neil Young depuis le glorieux "Re-ac-tor" en 1981, c'est-à-dire, étant donnée la cadence de production du Canadien (cadence forcée par les maisons de disques), depuis une éternité. Enfin ! serait-on tenté de dire. Et pourtant, il nous faut rapidement déchanter. Cet album est une autre bouse, une vraie, et d'autant moins pardonnable, justement, que le trio Sampedro / Talbot / Molina est revenu derrière Neil Young. Or, son absence n'aurait fait aucune différence. Pire, "Life" est plus honteux, à sa manière, que "Trans", "Everybody's rockin'" ou "Landing on water" car il ne parvient même pas à se caractériser par un son ou une atmosphère identifiable : c'est de la pop FM écoeurante de nullité et de platitude : des rocks insipides ("Around the world", bien propre sur lui, bousillé par son pont au synthé ; le désastreux hard FM de "Too lonely" ou "Prisoner of rock 'n' roll", dont on doute sérieusement de la sincérité, et de la part de Neil Young, eh bien ça fend le coeur) y précédent des slows baveux ("When your lonely heart breaks" et "We never danced", des sommets !) que ne renieraient pas d'autres grands crooners genre Goldman ou Elton John : rien dans ces arrangements passe-partout qui puisse mettre en valeur quoi que ce soit, soulever une once d'émotion. Quand une chanson démarre bien, comme "Long walk home", elle est immédiatement plombée par des choeurs et un piano sirupeux qui gâchent tout. Le sympathique "Inca queen" et ses petits cris d'animaux (que je préfère tout de même dans "Welcome to the pleasuredome" de Frankie Goes To Hollywood) ne parviennent pas à sauver l'entreprise d'un lamentable désastre.
note Publiée le vendredi 10 février 2006
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Oui pareil pour moi j'avoue ;-)
Oui, encore Trans y a le côté nawak robot qui est attachant. Là, ça bave sévère dans le genre pop de stade pourrave. ps : cette période années 80 de toute façon... après reactor et avant arc/weld et harvest moon, c'est famine pour mes oreilles.
À peine meilleur que l'horrible 'Trans'...