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House of David, Nashville, les 28 et 29 janvier 1983, The Castle, Franklin, Tenessee, du 20 au 30 avril 1985, Pedernales Recording Studio, Spicewood, et live à The Opry, Austin, Texas, Etats-Unis, le 22 juin 1984.
Neil Young (voix, guitare, harmonica, banjo), Waylon Jennings (guitare électrique, voix), Willie Nelson (voix, guitare acoustique), Rufus Thibodeaux, Gordon Terry, Carl Gorodetzky (violons), Ben Keith (dobro, steel guitar), Tim Drummond, Joe Allen, Joe Osborne (basse), Ralph Mooney (steel guitar), Hargus "pig" Robbins, Spooner Oldham (piano), Anthony Crawford (mandoline, voix), Terry McMillan (harmonica, harpe), Bela Fleck, Bobby Thompson (banjo), David Kirby, Grant Boatwright, Johnny Christopher, Ray Edenton (guitares acoustiques), Gove Scrivenor (harpe), Farrell Morris (percussion), Marty Stuart (mandoline), Larry Byrom, Rick Palombi, Doana Cooper, Denise Draper (choeurs).
Le projet tout d'abord refusé par Geffen verra finalement le jour deux ans plus tard... "Neil and the International Harvesters" tournèrent un certain temps aux Etats-Unis avec ces chansons (plusieurs titres ici présents furent captés en public), avant qu'un accord à l'amiable ne soit trouvé entre le singer/songwriter et sa maison de disques. Le nom de ce nouveau groupe, qui tente bien évidemment de rentabiliser le succès, unique dans sa carrière, de l'abum "Harvest" (tout comme le fera "Harvest moon" en 1992), ne trompe pas sur ses origines "rurales" ("country" en Anglais, pour mémoire). Après l'épisode electro/new-wave et l'épisode rock 'n' roll/rockabilly, un nouveau revirement complet (mais que poursuit-il au juste ?). Du moins le Canadien est-il là en terrain plus connu ; la country "profonde", il l'a déjà pratiquée, notamment sur "American stars 'n bars", "Comes a time" ou "Hawks and doves". Mais ici, il n'y a vraiment QUE ça : le début du disque semble tout droit sorti d'un épisode de "La petite maison dans la prairie", et la suite... un squaredance rythmé conjointement par le violon, le banjo et la guimbarde. Puis c'est le tour de l'harmonica. Je suis le premier à être ému par ce genre lorsqu'il adopte ses contours bluesy les plus tristes et dépressifs, qu'ont su lui donner, outre Neil Young lui-même, des artistes intègres tels que Johnny Cash, Townes Van Zandt ou Will Oldham. Mais il n'est hélas guère question de ça ici. Ce disque à la production beaucoup trop bien léchée est tranquille et campagnard, gentiment anodin, même dans ses incursions plus audacieuses (l'étrange orchestre à cordes de Misfits qui évoque un match de boxe vu de l'espace). A oublier.
note Publiée le vendredi 10 février 2006
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Je l'aime beaucoup celui là, comme quoi...
En ce moment , je pars à la redécouverte des " mauvais " Neil Young ( oui , je n'ai que cela à foutre ).Ben , pas si mauvais , et même agréable . Toujours deux ou trois morceaux enchanteurs , histoire de dire qu'un mauvais Young , ça se déguste aussi . Et enfin , Trimalcion , Neil Young ne rentabilisait pas avec ses "harvesters" .Tout la vie du Loner montre qu'il a toujours été étranger a ce genre de choses .Simplement , il a toujours été sensible à cette musique simple et rurale , et il fait un signe a sa partie de public qui l'aime pour cela . Il ne joue pas au countryman , il en est un .