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Neil Young › Rust never sleeps

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Seijitsu      dimanche 31 août 2014 - 15:57
Consultant en informatique      lundi 26 mai 2014 - 10:39

cd • 9 titres • 38:16 min

  • 1My my hey hey (out of the blue)
  • 2Thrasher
  • 3Ride my llama
  • 4Pocahontas
  • 5Sail Away
  • 6Powderfinger
  • 7Welfare mothers
  • 8Sedan delivery
  • 9Hey hey my my (into the black)

informations

en concert au Boarding House de San Francisco, ainsi qu'en plusieurs autres lieux lors de la tournée "Rust never sleeps" aux Etats-Unis, fin 1978.

line up

Ralph Molina (batterie, voix), Poncho Sampedro (guitares, claviers, voix), Billy Talbot (basse, voix), Neil Young (voix, guitare, harmonica, piano)

chronique

  • folk intemporelle/noise punk rock

"La rouille ne dort jamais..." Le message est à prendre au sérieux : les plus vives joies que peuvent offrir la vie et la musique sont condamnées à subir cette attaque inévitable. "Rust never sleeps" est un disque tragique. Après quelques précédents opus en demi-teinte, Neil Young se rend compte tout à coup que tous les idéaux nés des décennies qui l'ont vu grandir, fifties et sixties, ont été ensuite progressivement rongés par cette lèpre, l'émergence de la rage punk ne constituant qu'un ultime cri d'agonie. Mais à présent, c'est fini, les héros incarnant la révolte sont morts, et la nostalgie des grands espaces terrestres s'est répandue dans les entrailles du corps en bile amère et noire. Disque-somme (réunissant le meilleur de l'inspiration de Neil Young), disque-bilan (tournant une page de l'histoire du rock), étendard déchiré en deux parties (mi-acoustique mi-électrique) d'un punk finissant, cet album, enregistré en public s'il-vous-plaît (bien que le choix ait été fait de gommer en grande partie les interventions des spectateurs), est un chef-d'oeuvre absolu qui dans chacune de ses multiples tonalités, confidences, et messages historiques et idéologiques, n'a qu'une seule conséquence : il broie, il annihile, il détruit. La beauté pure, lumineuse, de titres comme "Thrasher", "Ride my llama", "Pocahontas", "Sail away", tous tressés à la clarté des guitares sèches, fait presque plus mal que le déluge de feu qui nous tombe sur la gueule en face B. Si le lyrisme de "Powderfinger" peut encore faire office de transition en douceur, c'en est terminé à partir de "Welfare mothers", à la violence nihiliste et pourtant flamboyante (avec claps obligés), enterrement de première classe pour tout le mouvement punk. Le Crazy Horse s'acharne sur la dépouille mortelle par un "Sedan delivery" non moins fracassant. Mais c'est avec la reprise, en électrique, du "My, my, hey, hey" acoustique d'introduction, que tout explose : la batterie tire à balles réelles , les guitares sont noyées sous un flot de distorsions hallucinant, et les percées en solo sont décochées au lance-flamme, un feu qui détruit et purifie tout à la fois - catharsis la plus insoutenable de toute l'histoire du rock. C'est également ici que, 15 ans plus tard, Kurt Cobain, juste avant de se suicider, s'est choisi son épitaphe : "It's better to burn out than to fade away". Un disque à la hauteur des mythes qu'il ressuscite.

note       Publiée le mercredi 8 février 2006

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Note moyenne        36 votes

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Neil, si tu nous écoutes, reviens sur Spotify s'il te plaît !

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boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

NY, encore un monument que j'évite depuis bien trop longtemps (Harvest, Dead Man et Le Noise mis à part). Ado, j'avais un pote totalement obsédé par ce gonze et à chaque fois que j'allais chez lui, j'avais le droit à un album en intégralité. Et à Hey Hey My My. Même si à l'époque je trouvais les mélodies un peu gnan-gnan, ce riff et surtout cette lave sonore (sans équivalent dans le rock, à ma connaissance) m'ont marqué au fer rouge. Aujourd'hui, les mots me manquent pour décrire ce que cet album me fait ressentir.

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my_friend_goo Envoyez un message privé àmy_friend_goo

Dernier titre = déluge de feu

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Et vlà que je re-trip sur la face acoustique du disque, tiens, ce coup. Thrasher, putain, m'fait son effet.

(Comment ça, je poste un peu souvent sous cet album...

... ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE !)/

Et là, Ride My Lama. Rhâ.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Bon, ben bis repetitas : Powder Finger - sauf qu'en fait c'est la millième au moins et que ça change toujours pas, ça : Boum ! Heartshot.

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