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Neil Young › Rust never sleeps
- 1987 • Reprise 2-2295 • 1 CD
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boumbastik | samedi 19 mai 2018 - 22:58 | |
stankey | lundi 13 juillet 2015 - 14:59 | |
Alfred le Pingouin | lundi 22 décembre 2014 - 23:25 | |
my_friend_goo | mardi 3 juin 2014 - 09:39 | |
hell | samedi 21 mai 2011 - 09:51 | |
sog | lundi 21 juin 2010 - 20:43 | |
Etibamecus | jeudi 14 janvier 2010 - 18:34 | |
Dioneo | mardi 2 juin 2009 - 14:09 | |
GinSoakedBoy | lundi 27 avril 2009 - 20:38 | |
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pinnickX | dimanche 28 décembre 2008 - 09:51 | |
pyzep | mercredi 25 octobre 2006 - 18:36 | |
mielsauvage | jeudi 31 août 2006 - 10:12 | |
Aiwass | vendredi 7 juillet 2006 - 02:15 | |
Tribane | lundi 12 juin 2006 - 11:11 | |
gregdu62 | jeudi 4 mai 2006 - 17:38 | |
DukeOfPrunes | mardi 21 février 2006 - 15:29 | |
mroctobre | jeudi 9 février 2006 - 09:27 | |
Trimalcion | mercredi 8 février 2006 - 19:58 | |
Int | mercredi 18 janvier 2023 - 20:19 | |
Cera | dimanche 24 juillet 2022 - 11:53 | |
Khyber | mercredi 22 décembre 2021 - 10:07 | |
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HGBDC | dimanche 17 janvier 2010 - 13:08 | |
Raven | vendredi 30 janvier 2009 - 03:43 | |
cyprine | lundi 15 septembre 2008 - 22:40 | |
heirophant | samedi 13 octobre 2007 - 18:54 | |
Charisman | vendredi 6 octobre 2006 - 08:52 | |
torquemada | mercredi 8 mars 2006 - 17:58 | |
Macbeth | mercredi 1 mars 2006 - 23:44 | |
GrahamBondSwing | samedi 15 avril 2023 - 12:35 | |
Ultimex | mardi 24 mai 2022 - 15:14 | |
Seijitsu | dimanche 31 août 2014 - 15:57 | |
Consultant en informatique | lundi 26 mai 2014 - 10:39 |
cd • 9 titres • 38:16 min
- 1My my hey hey (out of the blue)
- 2Thrasher
- 3Ride my llama
- 4Pocahontas
- 5Sail Away
- 6Powderfinger
- 7Welfare mothers
- 8Sedan delivery
- 9Hey hey my my (into the black)
informations
en concert au Boarding House de San Francisco, ainsi qu'en plusieurs autres lieux lors de la tournée "Rust never sleeps" aux Etats-Unis, fin 1978.
line up
Ralph Molina (batterie, voix), Poncho Sampedro (guitares, claviers, voix), Billy Talbot (basse, voix), Neil Young (voix, guitare, harmonica, piano)
chronique
- folk intemporelle/noise punk rock
"La rouille ne dort jamais..." Le message est à prendre au sérieux : les plus vives joies que peuvent offrir la vie et la musique sont condamnées à subir cette attaque inévitable. "Rust never sleeps" est un disque tragique. Après quelques précédents opus en demi-teinte, Neil Young se rend compte tout à coup que tous les idéaux nés des décennies qui l'ont vu grandir, fifties et sixties, ont été ensuite progressivement rongés par cette lèpre, l'émergence de la rage punk ne constituant qu'un ultime cri d'agonie. Mais à présent, c'est fini, les héros incarnant la révolte sont morts, et la nostalgie des grands espaces terrestres s'est répandue dans les entrailles du corps en bile amère et noire. Disque-somme (réunissant le meilleur de l'inspiration de Neil Young), disque-bilan (tournant une page de l'histoire du rock), étendard déchiré en deux parties (mi-acoustique mi-électrique) d'un punk finissant, cet album, enregistré en public s'il-vous-plaît (bien que le choix ait été fait de gommer en grande partie les interventions des spectateurs), est un chef-d'oeuvre absolu qui dans chacune de ses multiples tonalités, confidences, et messages historiques et idéologiques, n'a qu'une seule conséquence : il broie, il annihile, il détruit. La beauté pure, lumineuse, de titres comme "Thrasher", "Ride my llama", "Pocahontas", "Sail away", tous tressés à la clarté des guitares sèches, fait presque plus mal que le déluge de feu qui nous tombe sur la gueule en face B. Si le lyrisme de "Powderfinger" peut encore faire office de transition en douceur, c'en est terminé à partir de "Welfare mothers", à la violence nihiliste et pourtant flamboyante (avec claps obligés), enterrement de première classe pour tout le mouvement punk. Le Crazy Horse s'acharne sur la dépouille mortelle par un "Sedan delivery" non moins fracassant. Mais c'est avec la reprise, en électrique, du "My, my, hey, hey" acoustique d'introduction, que tout explose : la batterie tire à balles réelles , les guitares sont noyées sous un flot de distorsions hallucinant, et les percées en solo sont décochées au lance-flamme, un feu qui détruit et purifie tout à la fois - catharsis la plus insoutenable de toute l'histoire du rock. C'est également ici que, 15 ans plus tard, Kurt Cobain, juste avant de se suicider, s'est choisi son épitaphe : "It's better to burn out than to fade away". Un disque à la hauteur des mythes qu'il ressuscite.
note Publiée le mercredi 8 février 2006
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- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
Neil, si tu nous écoutes, reviens sur Spotify s'il te plaît !
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- boumbastik › Envoyez un message privé àboumbastik
NY, encore un monument que j'évite depuis bien trop longtemps (Harvest, Dead Man et Le Noise mis à part). Ado, j'avais un pote totalement obsédé par ce gonze et à chaque fois que j'allais chez lui, j'avais le droit à un album en intégralité. Et à Hey Hey My My. Même si à l'époque je trouvais les mélodies un peu gnan-gnan, ce riff et surtout cette lave sonore (sans équivalent dans le rock, à ma connaissance) m'ont marqué au fer rouge. Aujourd'hui, les mots me manquent pour décrire ce que cet album me fait ressentir.
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- my_friend_goo › Envoyez un message privé àmy_friend_goo
Dernier titre = déluge de feu
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Et vlà que je re-trip sur la face acoustique du disque, tiens, ce coup. Thrasher, putain, m'fait son effet.
(Comment ça, je poste un peu souvent sous cet album...
... ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE ! ÉCOUTEZ LE !)/
Et là, Ride My Lama. Rhâ.
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Bon, ben bis repetitas : Powder Finger - sauf qu'en fait c'est la millième au moins et que ça change toujours pas, ça : Boum ! Heartshot.
- Note donnée au disque :