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Neil Young › Comes a time

  • 1978 • Reprise 7599-27235-2 • 1 CD

cd • 10 titres • 37:16 min

  • 1Goin' Back04:43
  • 2Comes a Time03:05
  • 3Look Out for My Love04:06
  • 4Lotta Love02:40
  • 5Peace of Mind04:06
  • 6Human Highway03:09
  • 7Already One04:53
  • 8Field of Opportunity03:08
  • 9Motorcycle Mama03:08
  • 10Four Strong Winds04:07

informations

Triiad, Ft. Launderdale, Hollywood, Broken Arrow, Redwood City, Californie, Woodland, Sound Shop, Nashville, Tennessee, Etats-Unis, Londres, Royaume-Uni, 1978.

line up

Ralph Molina (batterie, voix), Poncho Sampedro (Crazy Horse) (guitare, voix), Billy Talbot (basse, voix), Neil Young, Gone with the wind orchestra : Ben Keith (guitare), Car Himmel, Larrie Londin (batterie), Tim Drummond, Joe Osborne (basse), Spooner Oldham (piano), Rufus Thibodeaux (violon), J.J. Cale (guitare électrique), Farrel Morris (percussion), Grant Boatright, Bucky Barret, John Christopher, Jerry Shook, Vic Jordan, Steve Gibson, Dale Sellers, Ray Edenton (guitares acoustiques), Rita Fey (autoharp), Shelly Kurkland, Stephanie Woolf, Marvin Chantry, Roy Christensen, Gary Vanosdale, Carl Goroditzby, George Binkley, Steve Smith, Larry Harvin, Larry Lasson, Carol Walker, Rebecca Lynch, Virginia Christensen, Maryanna Harvin, George Kosmola, Martha McCrory (cordes). Tim Mulligan (Crazy Horse) (saxophone)

chronique

  • country folk

Il y a un fameux concert de Bob Dylan, datant du 25 juillet 1965, au Newport Folk Festival, où celui-ci se fait abondamment huer par son public pour avoir osé brancher sa guitare : la musique folk et l'électricité feraient désormais bon ménage - et Dylan continua de jouer malgré les sifflets et les insultes. Neil Young est bien évidemment l'héritier de cette double tradition électrique et acoustique ; mais chez lui (chance pour nous), le texte n'est le plus souvent que prétexte, les mots importent peu, c'est la musique seule qui suffit la plupart du temps à véhiculer le message et les émotions. "Comes a time", sorti au printemps 1978, fait lui partie de ces albums essentiellement acoustiques qui officient davantage dans une veine folk/country. Il comporte des invités prestigieux, notamment le grand J.J. Cale qui vient prêter main forte à la guitare. Le Crazy Horse n'est présent que sur deux titres, mais n'y fait guère de bruit ("Look out for my love" reste d'une douceur splendide). Les couleurs, un peu passées, restent claires. Bon, si Neil Young n'avait pondu que des disques comme celui-ci, il n'aurait bien évidemment pas sa place sur ce site. Pourtant, tout n'est pas mauvais, loin de là, même si beaucoup d'oreilles rétives auront bien du mal à encaisser cette musique sans avoir pris le temps nécessaire pour s'y accoutumer. L'inspiration mélodique est toujours au rendez-vous ; et le choix de la reprise d'un standard folk pour terminer, "Four strong winds", extrêmement judicieux, tant ce titre semble surgir comme une extraordinaire excroissance et apothéose de tout ce qui précède. Un disque étrangement apaisé et lumineux, comme le calme d'un ciel sans nuage avant la sombre tempête, qui arrivera dès l'année suivante.

note       Publiée le samedi 4 février 2006

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    Note moyenne        9 votes

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    commentaires

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    gibsonbacker Envoyez un message privé àgibsonbacker

    J'aime bien l'idée que le monsieur (trèèès grand Monsieur) puisse nous balancer "Down by the River" ou "Cortez the killer" et ensuite nous pondre un disque tranquille qui sent bon la cambrousse comme celui-ci. Avec en prime les harmonies vocales de Nicolette Larson, oubliée dans le line-up ci-dessus.

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    Exquise niaiserie soyeuse, avec des mélodies enchanteresses (même sur le morceau rock vintage-cliché avec riff de JJ Cale), et une ambiance pastorale et mélancolique presque irréelle, qui me fait parfois penser à un film sorti la même année, Days of Heaven de Malick. Rien d'amer ni de bouleversant ici (quoique, "Look out for my love"...), mais à la lisière, comme en suspension dans sa discographie... un des plus mignons à coup sûr. Il forme une splendide trilogie Miel Young, si on le place entre Harvest & Harvest Moon. Ne passez pas à côté si vous êtes sensibles au côté papa-gâteau du Loner.

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Tiens, JJ Cale n’est pas sur Guts ?

    Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
    avatar

    Fabuleux disque.

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    nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

    "Je l'aime beaucoup celui-là. Dans la veine acoustique, c'est un de ses meilleurs, et sans doute un des moins sombres."

    pareil, j'aime beaucoup... plus que pas mal d'albums adulés genre freedom ragged glory... le meilleur album méconnu de neil young avec Time Fades Away

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