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Neil Young › Zuma
- 1989 • Reprise 2-2242 • 1 CD
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kaplan | jeudi 3 janvier 2013 - 21:36 | |
hell | samedi 21 mai 2011 - 09:51 | |
Buko | vendredi 30 octobre 2009 - 15:38 | |
GinSoakedBoy | lundi 27 avril 2009 - 20:38 | |
Crimson | dimanche 4 février 2007 - 18:21 | |
DukeOfPrunes | mardi 21 février 2006 - 15:26 | |
Thirdeye | mercredi 15 février 2023 - 21:43 | |
Int | mardi 31 janvier 2023 - 18:12 | |
Cera | dimanche 24 juillet 2022 - 11:52 | |
Ultimex | lundi 23 mai 2022 - 15:50 | |
EyeLovya | vendredi 28 août 2020 - 10:09 | |
SEN | samedi 30 mars 2019 - 11:20 | |
Rikkit | mercredi 20 juillet 2016 - 23:02 | |
Rastignac | dimanche 6 décembre 2015 - 13:11 | |
stankey | lundi 13 juillet 2015 - 14:59 | |
TribalCrow | vendredi 18 juillet 2014 - 19:01 | |
moustache | dimanche 1 avril 2012 - 10:07 | |
heirophant | jeudi 13 décembre 2007 - 21:48 | |
torquemada | jeudi 12 octobre 2006 - 16:56 | |
Ccornell | mercredi 23 août 2006 - 02:09 | |
Macbeth | lundi 6 février 2006 - 11:36 | |
mroctobre | lundi 6 février 2006 - 10:09 | |
taliesin | jeudi 31 août 2017 - 15:16 | |
Consultant en informatique | lundi 26 mai 2014 - 10:39 | |
HGBDC | dimanche 17 janvier 2010 - 13:08 | |
Bla | mercredi 23 août 2006 - 14:20 | |
Trimalcion | samedi 4 février 2006 - 19:21 | |
Progmonster | samedi 4 février 2006 - 18:24 |
cd • 9 titres • 36:31 min
- 1Don't cry no tears2:34
- 2Danger bird6:54
- 3Pardon my heart3:49
- 4Lookin' for a love3:17
- 5Barstool blues3:02
- 6Stupid girl3:13
- 7Drive back3:32
- 8Cortez the killer7:29
- 9Through my sails2:41
informations
Broken Arrow Ranch, Redwood City, Californie et Pt. Dume, Californie, Etats-Unis, du 16 juin 1974 au 29 août 1975
line up
chronique
Comment expliquer la continuïté de la carrière musicale de Neil Young, son inspiration presque constante ? Bien sûr, il y eut un "vide" dans les années 1980, la décennie maudite - mais il ne fut pas le seul à en être victime, hélas. Faut-il parler de sincérité ? D'intégrité morale ? Faut-il rappeler les incessantes blessures de la vie ? (Neil Young révéla tardivement, par exemple, que ses deux fils étaient atteints d'un handicap mental rare, et qu'il avait passé plusieurs années de sa vie, avec sa femme, à essayer de communiquer avec eux en suivant des programmes rigoureux.) Oui, il y a le mythe incessant du bluesman : "Ma musique est le reflet de mon moi intérieur." Et il y a aussi l'engagement, sur tous les fronts, dans une certaine tradition du folk américain. La guitare est une arme de défense... Et en parlant de guitare, justement, le solo prodigué par le Canadien sur "Cortez the killer", titre faussement apaisé dénonçant la violence de la colonisation du continent américain, est un des plus généreux et des plus beaux qui soient, dans sa simplicité et dans son feeling, c'est-à-dire dans sa vérité : cette musique, même lorsqu'on n'en comprend pas les paroles, raconte toujours quelque chose. De nouveau avec le Crazy Horse (avec Frank Sampedro à la deuxième guitare qui remplace définitivement feu Danny Whitten), Neil Young livre avec Zuma un disque électrique, mais pas exclusivement, simple et beau, mais un peu routinier compte tenu des opus précédents. On navigue entre le rock musclé et direct de "Don't cry no tears", "Driveback", "Barstool blues", un rien cradingue, tout comme "Stupid girl" (sans doute faudrait-il faire un ouvrage à part pour dire à quel point le son du Crazy Horse a influencé les punks, mais aussi tous les autres tenants du revival rock 'n' roll pur et dur ; ainsi que sa "philosophie", le choix de s'en tenir toujours à une production minimale et brute - autre forme de violence), et les ballades éternelles ("Pardon my heart", "Through my sails"), avec des incursions country plus dispensables ("Lookin' for a love"). Restent malgré tout au-dessus du lot le suscité "Cortez the killer", ainsi que l'autre complainte longue et douloureuse, "Danger bird", comme une ombre planant sur le ciel.
note Publiée le samedi 4 février 2006
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Quand même, Don’t cry no tears, Stupid girl et Danger bird, ce n’est pas ridicule devant Cortez the killer.
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
L'outsider des seventies. Pardon My Heart, Cortez the Killer suffiraient largement a un faire un grand Neil Young, le reste en guise de gouteux condiments.
- Rikkit › Envoyez un message privé àRikkit
Pardon My Heart. Trois accords, drop C. Personne n'a fait mieux, personne.
Non
- Note donnée au disque :
- docteur.justice › Envoyez un message privé àdocteur.justice
je ne sais pas trop pourquoi, mais il y a quelque chose dans cet album de cradingue jouissif, une liberté de jouer même faux mais d'être brut, autant harvest etait la finesse instrumental autant ces guitares sales et brutes touchent en nous quelque chose d'émotionnel. Stupid girl drive back ou cortez sont aguichant. j'ai eu beaucoup de mal a aimer car je l'ai découvert a mon époque métal, mais apreès avoir vu Young seul sur scène pour chuiner "r'n'r will never die", ça m'a donné envie d'y revenir
- gibsonbacker › Envoyez un message privé àgibsonbacker
Si ma mémoire est bonne, NY a déclaré un jour que personne d'autre que Joni Mitchell ne devait se sentir concerné(e) par "Stupid Girl". Il avait sans doute ses raisons. Cela étant, Joni M. est une grande dame et les disques qu'elle a commis à l'époque de Zuma ("The hissing of summer lawn" et surtout "Hejira") sont magnifiques. Et c'est finalement ce qui nous intéresse. Quant à Zuma, comme pour "Everybody knows...", je trouve la notation de Trimalcion sévère : Zuma est plus qu'un "bon" disque, c'est l'un des meilleurs de Neil Young. Les guitares électriques font semblant d'être paresseuses, mais elles sont comme plombées. Non seulement la technique rudimentaire de NY suffit largement à son jeu torturé, mais elle lui apporte un côté animal. Tout vient des tripes. Zuma est un disque oppressant dans ses passages électriques. Dieu merci, les morceaux acoustiques apportent des bouffées d'air frais dans cette atmosphère pesante. Une mention particulière pour "Pardon my heart" qui fait partie de ses plus belles ballades.