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Blutengel › Seelenschmerz

cd • 16 titres

  • 1Welcome to the suicide (intro)
  • 2Seelenschmerz
  • 3I'm dying alone
  • 4Der Spiegel
  • 5Schmerz I-Liebe
  • 6Die with you
  • 7Run away
  • 8Soul of ice
  • 9Schmerz II-Lust
  • 10Bloody pleasures
  • 11Children of the night
  • 12Schmerz III-Einsmaheit
  • 13Any chance ?
  • 14Road to hell
  • 15Schmerz IV-Tod
  • 16After death (outro)

informations

Hall of destiny Studio, Allemagne

Il s'agit ici de l'édition coffret limitée (1000 ex.), incluant un livret plus fourni, un sticker et un maxi bonus de 4 titres: 1) Fairyland (male version) 2) Addicted 3) No one (lives forever) 4) My world

line up

Christian 'Chris' Pohl (chant, musique), Gini, Katie (chant féminin)

chronique

Riez si vous voulez mais j'avais de la sympathie pour BlutEngel et le premier album, 'Child of glass', bon concentré de dark wave teutonne, m'avait suffisamment plu pour que j'achète celui-ci les yeux fermés, en édition limitée qui plus est. D'après ce que j'avais pu en lire, Chris Pohl s'était donné plus de moyens au niveau de la production. Succès grandissant obligeant et grosse distribution assurée, notre homme pouvait songer à cesser de bricoler sur son home studio; c'est peut-être bien là le problème. Bon à priori, les premières chansons tendent plutôt à mettre en confiance, délivrant rapidement un échantillon des multiples facettes du projet: titres dansants avec vocaux féminins ('Seelenschmerz'), plus agressif dans une voie Wumpscut: ('Der Spiegel'), des instrumentaux gothiques glacés ('Welcome to the suicide', 'Schmerz I-Liebe')...dans lesquels l'ami Chris mêle sans originalité mais avec un certain talent des sonorités électroniques froides héritées de l'ebm, des notes plus glauques mais aussi quelques sonorités un brin plus 'dance' ('Die with you'): un monde aux confins de Das Ich, Wumpscut: et Covenant. Le problème est que même si l'efficacité est bien au rendez-vous ('Run away', 'Welcome to the suicide', 'Soul of ice' ou' Children of the night' sont superbes), la profondeur que l'on pouvait trouver sur 'Child of glass' s'estompe peu à peu. Ok, Chris n'a jamais prétendu faire autre chose que de la dark wave pour dancefloor mais il essayait de le faire bien, ce qui est encore le cas ici, mais...comment dire ? Lorsque l'on connaît la suite de carrière du projet qui glissera toujours plus dans la facilité, les rythmes binaires et une imagerie de vampire d'opérette pour gothopouffes, on ne peut s'empêcher d'en déceler ici les premières traces. Si on peut encore danser cette fois encore sans arrière-pensée sur 'Bloody pleasures' ou 'Soul of ice', le danger d'une trop grande aisance pointe le bout de son museau. Ok, les sons sont froids, niveau rythme, ça remplit son rôle, les lignes sont bien écrites mais c'est aussi plus lisse, plus couru d'avance, sans surprise et si j'aime ce disque, il ne m'a pas donné envie de suivre d'avantage la carrière de BlutEngel (le maxi suivant 'Black roses' confirmera d'ailleurs mes craintes). 'Seelenchmerz', un testament ? Pour moi, assurément. Heureusement comme chant du cygne, ce n'est pas si mal, d'autant que la version limitée propose un maxi bonus de quatre chansons plutôt bien ficelées et un brin plus brutes. Je tenais à chroniquer un jour ce cd, c'est fait; fin de l'aventure BlutEngel en ce qui me concerne.

note       Publiée le dimanche 29 janvier 2006

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    viviane Envoyez un message privé àviviane
    J'aime parfois ce qui est kitsch et des trucs moins sérieux... Bultengel maintenant prete vraiment à sourire et à rire mais cet album (enfi nje n'écoute que quelques titres à vrai dire) aurait pu etre mieux... la suite est faiblarde, surtout dans les voix féminines, leurs lignes, et puis oui, ça fait parfois franchement dance
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