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Propaganda › A secret wish

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COLDSTAR      dimanche 5 février 2023 - 13:21
allobroge      mercredi 22 janvier 2020 - 23:47
22goingon23      mercredi 26 mars 2014 - 18:25
Seijitsu      dimanche 25 août 2013 - 20:38
zugal21      dimanche 26 août 2012 - 09:21
ericbaisons      mercredi 8 juin 2011 - 00:15
Wotzenknecht      mardi 25 janvier 2011 - 10:53
pjskyman      dimanche 3 octobre 2010 - 11:50
Møjo      mardi 28 septembre 2010 - 13:44
poypoy      mercredi 18 janvier 2006 - 23:24
Raven      jeudi 24 décembre 2020 - 17:51
Fabb74      samedi 20 juin 2015 - 01:44
Klarinetthor      samedi 10 août 2013 - 01:22
Solvant      mardi 7 février 2012 - 20:08
kaplan      dimanche 9 janvier 2011 - 22:01
Les.Mondes.Gothiques      jeudi 19 janvier 2006 - 13:56
Gros Bidon      mercredi 15 juin 2022 - 13:57
E. Jumbo      lundi 15 novembre 2010 - 15:37
grinningFace      mardi 7 juillet 2009 - 23:06
cyprine      lundi 17 novembre 2008 - 13:41
jsp999      mercredi 18 janvier 2006 - 22:57

cd • 10 titres

  • 1Dream within a dream
  • 2The murder of love
  • 3Jewel
  • 4Duel
  • 5Frozen faces
  • 6P.-Machinery
  • 7Sorry for laughing
  • 8Dr.Mabuse
  • 9The chase
  • 10Strength to dream

extraits vidéo

informations

line up

Claudia Brücken (chant), Suzanne Freytag (musique, chant), Ralf Dorper (musique), Michael Mertens (musique)

chronique

Ladies and gentlemen, dans la lignée rétrospective des 80's, j'ai le plaisir de vous présenter Propaganda... C'est fou les trucs de qualité qui passaient dans les hit-parades de l'époque, encore que je me demande si les gens qui écoutaient 'P.Machinery' s'étaient risqués à découvrir la richesse de l'album. Selon les paroles du clavier, le groupe voulait produire une musique identifiable comme germanique pour se différencier des sonorités de la pop anglaise, rien d'étonnant donc à ce qu'elle soit truffée de références à Fritz Lang, Kraftwerk, Die Krupps (Ralf Dorper a d'ailleurs travaillé avec eux à leurs débuts), la froideur des imageries industrielles... Pourtant, n'en déplaise au monsieur, leurs compositions vont bien au delà tant leurs structures et leurs lignes sont riches. La base reste bien entendu électronique pour ensuite emprunter tant à la pop qu'au néoclassique en passant par le jazz et le cabaret le tout baigné d'un aspect très cinématographique. C'est pourquoi si la musique de Propaganda semble avoir une accroche directe à la première écoute, l'auditeur se rend très vite compte qu'elle est bien plus perverse et tordue en réalité. Pour essayer de décrypter ce panorama un brin complexe (à l'image des morceaux qui sont tout sauf linéaires), je présenterais 'Jewel' comme une structure rythmée dans la lignée des premiers Krupps. 'Frozen faces' semble reprendre ce genre d'éléments, en moins agressifs et plus froid, si ce n'est que les sons de la fin oscillent vers quelque chose de plus pop, voir jazzy (toujours sur fond électro, vous suivez ?). J'adore 'P.Machinery', LE hit du groupe, véritable mise en musique de 'Metropolis': atmosphères mi-grandioses, mi-inquiétantes, hantées par les machines. 'Dream within a dream' ou 'Duel' piocheraient plutôt des influences cabaret, lesquelles servent à merveille la voix de Claudia Brücke dont le timbre profond est indissociable de l'identité Propaganda. 'Sorry for laughing' est nettement plus glauque et flirte avec des touches industrielles soft, voir gothiques (au sens littéraire), pareil pour 'Murder of love'. Mais là encore, l'atmosphère établie n'est jamais définitive. Que dire de l'excellent 'Dr Mabuse' et son rythme hanté (je songe à de lointain échos de In the Nursery) ? Que les groupes électroniques de l'époque étaient mille fois plus créatifs que ceux d'aujourd'hui avec des synthés moins perfectionnées. Aucun rythme binaire, des sonorités toujours diversifiées, des mélodies complexes et accrocheuses à la fois. Si peu de gens se souviennent de Propaganda, leur son est pourtant si unique que je peine à lui trouver des comparaisons, si ce n'est In the Nursery mais seulement dans la démarche (quoique sur 'Strength to dream') car les deux formations évoluent dans des registres totalement différents. Le mieux serait encore d'écouter par vous-même...

note       Publiée le mercredi 18 janvier 2006

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Note moyenne        21 votes

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Dane Envoyez un message privé àDane

Je viens d’écouter l’album "The Heart Is Strange" de xPropaganda. Reformation avec Claudia, Suzanne et Stephen Lipson qui avait produit "A Secret Wish".
Ba j’ai trouvé ça très bon. Allez y jeter une oreille.

allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Quel album qui conserve sa modernité New wave jazzy intact et du supra tube comme pMachinery ou le chef d’œuvre absolu Dr Mabuse pour épicer le tout, remarquable.

Note donnée au disque :       
Gros Bidon Envoyez un message privé àGros Bidon

Pour les curieux, écoutez le titre "Dream Withing A Dream" en 5.1. C'est un bon exemple de ce qu'aurait permis ce format si les artistes et ingés son s'étaient donnés un peu de mal.

Note donnée au disque :       
boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

Ah mais cool Propaganda sur Guts ! Inoubliable voix de Claudia Brückner sur mélodies catchy zarbi jazzy. Et ce clip chefdoeuvresque sur P-Machinery.

22goingon23 Envoyez un message privé à22goingon23

Dream within a dream qui ouvre très lyriquement l'album est superbe : suave et lointaine trompette invitant au voyage et envoûtant rythme cyclique qui enivre l'auditeur charmé...

Note donnée au disque :