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Astaroth › Organic Perpetual Hatework

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cyprine      mercredi 2 septembre 2009 - 10:15
necromoonutopia666      jeudi 8 novembre 2007 - 12:04

cd • 8 titres

  • 1The Machinist2.28
  • 2Bloodwork7.02
  • 3Lateral Ergonomic Organic Marooned4.37
  • 4Soulcloned5.01
  • 5Eugenic3.47
  • 6Perpetual Spirit6.21
  • 7Accursed7.17
  • 8Soulclonedbonus vidéo

informations

Studio de CCP Records, juillet 2005.

line up

Nemesis : voix, guitares, claviers. Beowulf : basse. Astaroth : batterie.

chronique

Yeah ! Alors ça, c’est l’esprit mes frères ! Après une superbe intro atmosphérique, aérienne et mélancolique, dominée par un clavier planant et un piano discret et très élégant, déboulent d’un seul coup un putain de blast énorme et furibard, un riff d’une ampleur infernale et une voix bien glaireuse et teigneuse comme on les aime. C’est parti ! « Bloodwork » s’avère aussi brillante que son démarrage en trombe le laissait espérer ; la suite est variée, les breaks efficaces, la dynamique irréprochable. L’intro au synthétiseur du brûlot suivant confirme l’originalité de ce black metal très atypique : le clavier joue un rôle important, soit qu’il accroisse l’ambiance développée par les leads de guitare, soit – surtout – qu’il prenne à son compte la direction mélodique du morceau. L’emploi que fait Astaroth du clavier démontre en tout cas qu’il ambitionne autre chose pour sa musique que l’habituel déferlement de bestialité primaire plus ou moins dépourvue d’âme qui caractérise souvent le black. Un black de toute façon nourri de très heureuses influences heavy metal (et parfois thrash), qui imprègnent avec cohérence et efficacité leur travail (cf. « Soulcloned », tout bonnement excellente). En plus du synthé et de ses mélodies ultra rafraîchissantes (il y en qui sonnent franchement pop, ce qui constitue l’un des piliers de l’identité musicale du groupe autant qu’un maître atout dans son jeu), Astaroth s’efforce de varier ses structures d’une façon non conventionnelle pour le style, avec des ruptures et des rebondissements adroitement gérés qui entretiennent la dynamique de façon assez inattendue. Il y a beaucoup de passages (notamment avec piano et synthé) qui m’ont évoqué l’Arcturus de « La Masquerade Infernale », d’autres qui brillent d’une majesté toute heavy métallique, d’autres encore dont le lyrisme symphonisant pourrait sans problème soutenir la comparaison avec un Dimmu Borgir. Tout cela est parfaitement maîtrisé, l’inspiration, d’un niveau constant, est bonne – voire par moment excellente, la production est terrible, claire et puissante... Le résultat est assez impressionnant : cet album témoigne d’une très forte personnalité, dégage une ambiance énorme et bien particulière, et constitue en somme la réjouissante tentative d’un black original, frais, ambitieux, très personnel et d’une grande profondeur.

note       Publiée le samedi 14 janvier 2006

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    necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666
    je l'ai acheté un peu par hasard et je trouve ca bien trop ascpetisé et un poil prétentieux. Alors je ne suis pas du tout un puriste du black, au contraire, mais là c'est vraiment trop froid et mécanique pour moi. Un ou deux bon moment mais ca s'arrête là. d'ailleurs je l'ai revendu hier.
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