Guts Of Darkness

Hypnoskull a brillé autrefois, à la bonne époque Ant-Zen à la fin des 90s. Voici 13 ans que Patrick Stevens sculpte ses assauts industriels agressifs en puisant dans la manne de l'actualité et des medias, fustigeant les uns, mettant à l'index les autres. Sa participation à Sonar (avec Dirk Ivens de Dive) aura favorisé certainement la reconnaissance de Hypnoskull, bien plus finalement que sa propre discographie, très inégale. Electro-tech indus brutale parsemée de samples d'actualité ou de jeux videos (enfin ça y ressemble), la musique du belge aurait pu se faire une fois de plus l'étendard du message de son géniteur si l'intéressé avait un temps soit peu pensé à varier ses gimmicks. Bien sûr '(G.O.D.) - Once again' comporte son quota d'efficacité ('The betrayal', 'Incredibly aggressive' etc.) mais la linéarité de l'album rend difficile une adhésion enthousiaste au-delà de quelques titres. En résumé, un album malheureusement ennuyeux à quelques exceptions près, gâché par ce trop plein de samples et relevant d'une recette maintes fois entendue. Bof, bof...