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Tim Buckley › Goodbye and Hello
- 1989 • Elektra 74028-2 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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Aladdin_Sane | samedi 26 novembre 2022 - 15:29 | |
Coltranophile | vendredi 29 janvier 2021 - 13:28 | |
Richter | samedi 9 janvier 2021 - 11:04 | |
GuyLiguili | lundi 17 février 2020 - 11:23 | |
Emilien | vendredi 18 octobre 2013 - 13:17 | |
Everlasting | mardi 12 avril 2011 - 12:48 | |
michel rocard | samedi 11 décembre 2010 - 00:35 | |
Nerval | lundi 7 juin 2010 - 02:33 | |
Guy Liguili | mercredi 11 février 2009 - 02:05 | |
mielsauvage | jeudi 11 octobre 2007 - 20:16 | |
Trimalcion | mardi 13 décembre 2005 - 20:21 | |
kranakov | dimanche 23 octobre 2022 - 20:25 | |
Canicheslayer | jeudi 22 avril 2010 - 16:03 | |
GinSoakedBoy | lundi 27 avril 2009 - 20:40 | |
sergent_BUCK | vendredi 20 avril 2007 - 15:08 | |
eleventwelve | samedi 26 août 2006 - 20:44 | |
vincenzo | dimanche 12 février 2006 - 11:23 | |
Moonloop | mercredi 16 juin 2010 - 22:13 | |
Progmonster | mardi 13 décembre 2005 - 22:27 | |
Gros Bidon | dimanche 23 octobre 2022 - 20:10 |
cd • 10 titres • 42:41 min
- 1No Man Can Find the War2:58
- 2Carnival Song3:10
- 3Pleasant Street5:15
- 4Hallucinations4:55
- 5I Never Asked to Be Your Mountain6:02
- 6Once I Was3:22
- 7Phantasmagoria in Two3:29
- 8Knight-Errant2:00
- 9Goodbye and Hello8:38
- 10Morning Glory2:52
informations
Los Angeles, Etats-Unis, juin 1967.
line up
Jimmy Bond (basse), Tim Buckley (voix, guitares six cordes, douze cordes, bottleneck, kalimba, vibraphone), Jerry Yester (orgue, piano, harmonium), Lee Underwood (lead guitar), Brian Hartzler (guitare), John Forsha (guitare), Jim Fielder (basse), Eddie Hoh (batterie), Carter C.C. Collins (congas, percussion), Dave Guard (kalimba, tambourin), Don Randi (piano, harmonium, clavecin)
chronique
Après un premier album prometteur, Tim Buckley laisse réellement éclater son génie avec ce disque : une folk psychédélique touchée par la grâce, où se mêlent dans la plus grande harmonie professions de foi écologistes ou anti-militaristes et ballades médiévales, chansons d'amour fougueuses à l'élan irrésistible et visions hallucinatoires tout droit sorties d'un bain d'acide. Le groupe qui entoure Tim est merveilleux. C'est d'ailleurs plus qu'un groupe de rock, malgré le feu d'artifice des guitares, c'est un big band, c'est un orchestre symphonique, qui déploie mille trouvailles enchanteresses tout au long de l'album. Les compositions sont à tomber par terre. Que des classiques. (Et dire que Tim fut largement boudé par le public de son vivant... si c'est pas malheureux.) Et puis cette fameuse voix qui plane au-dessus de tout ça... Le bonheur : les congas et la douze-cordes qui rythment la plainte lancinante de "No man can find the war", l'orgue de barbarie déglingué de "Carnival song", "Pleasant street", sommet absolu de folk/rock torturé au lyrisme puissant et ravageur, "Hallucinations" et ses mille bruissements percussifs irréels, la furia intrépide de "I never asked to be your mountain" et ses assauts guitaristiques, la mélancolie sereine de "Once I was" et du célèbre "Morning glory", la complainte du "chevalier errant" venue d'un autre âge, et puis ce "Goodbye and hello", synthèse sublime et bouleversante de ce que les sixties ont de mieux à offrir : une utopie musicale. D'autre part, je sais que ce n'est pas le propos pour beaucoup, mais les textes, écrits soit par Buckley soit par son ami le poète Larry Beckett, sont à l'égal de cette musique : beaux, lyriques, puissants et expressifs. Oui, et "Goodbye and hello" (la chanson) offre à elle seule le résumé parfait des aspirations, des idéaux les plus grands de toute une génération. On en pleurerait. Bien sûr, certains préfèreront les hardiesses futures de Tim, qui partira dès l'album suivant vers de nouvelles aventures. Mais l'émotion dégagée ici est déjà au plus haut, je trouve (et je ne suis pas le seul à le penser). C'est vrai que dans "Starsailor", l'autre chef-d'oeuvre, il y a, entre autres, "Song to the siren", une des 10 plus belles chansons jamais écrites et interprétées. D'accord. Toutefois, "Goodbye and hello" restera dans mon coeur, éternellement, un favori. "I am young / I will live / I am strong / I can give / You the strange / Seed of day / Feel the change / Know the Way..." Buckley, prénom : Tim.
note Publiée le mardi 13 décembre 2005
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Note moyenne 20 votes
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Finalement, je m'aperçois (avec l'âge) que je réécoute de plus en plus souvent les mêmes albums. Celui-là en fait indiscutablement partie.
- Note donnée au disque :
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
J'écoute souvent cet album en ce moment. Même s'il semble plus facile d'accès que les suivants, je le trouve d'une grande richesse émotionnelle. L'un des rares albums capable de me toucher profondément.
- Note donnée au disque :
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Aaaah "Pleasant Street" ! J'aime tellement ce morceau !
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Je ne sais pas si tu t'es risqué à Lorca et (encore plus, pour le risqué) Starsailor mais... Là pour le coup, ce serait difficile de les qualifier de "banals" ! (EDIT : même si pour celui-là je ne l'entends pas comme ça du tout, par ailleurs mais ça c'est une autre question...). En général ceux qui ne les aiment pas auraient plutôt tendance à les trouver trop "bizarres" ou "extrêmes", au contraire (enfin, surtout Starsailor encore une fois, Lorca est encore un peu "rattachable" à ses disques folk des débuts, disons que la forme est moins bouleversée...).
Message édité le 24-10-2022 à 12:12 par dioneo
- Gros Bidon › Envoyez un message privé àGros Bidon
Longtemps classé dans le top 1000 des albums Rock de tout les temps, quand j'ai acheté cet opus je pensais découvrir un artiste exceptionnel. Et bien désolé, je trouve ce disque banal au possible. Je ne dis pas qu'il est mauvais mais pas de quoi s'en relever la nuit.
- Note donnée au disque :