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Tim Buckley › Tim Buckley
- 1989 • Elektra 74004-2 • 1 CD
12 titres - 34:05 min
- 1/ I can't see you (2:40)
- 2/ Wings (2:30)
- 3/ Song of the magician (3:05)
- 4/ Strange street affair under blue (3:10)
- 5/ Valentine melody (3:40)
- 6/ Aren't you the girl (2:01)
- 7/ Song slowly sung (4:13)
- 8/ It happens every time (1:49)
- 9/ Song for Jainie (2:43)
- 10/ Grief in my soul (2:03)
- 11/ She is (3:05)
- 12/ Understand your man (3:06)
enregistrement
Sunset Sound, Los Angeles, Etats-Unis, 1966.
line up
Tim Buckley (voix, guitare), Billy Mundi (batterie, percussion), Van Dyke Parks (clavecin, piano, celesta), Lee Underwood (lead guitar), James Fielder (basse)
remarques
chronique
Levons d'emblée les éventuelles interrogations. Oui, Tim est bien le père de Jeff. Père absent, à ce qu'il paraît, puis trop vite (et tragiquement) disparu. Mais le fiston avait quand même de qui tenir. Tim Buckley fut un ménestrel céleste. Singer/songwriter pratiquant d'abord une folk lyrique et inspirée, il n'eut de cesse de se renouveler, album après album, explorant des rives jazz et contemporaines nettement plus audacieuses, dans des tentatives successives toujours différentes mais d'une égale richesse. Convoquant les musiciens les plus géniaux et les plus fous pour l'accompagner, donnant à ses arrangements et orchestrations un lustre, une audace de plus en plus prononcés, Tim Buckley reste cependant et avant tout, comme le fiston, une voix. Et quelle voix... Tim chante la plupart du temps en falsetto, mais explore aussi les profondeurs les plus abyssales de sa tessiture naturelle. Son timbre, qui gagnera en richesse et en variété au fil des disques, donne très souvent à ses chansons cette couleur si particulière et si poignante. Une voix placée de plus en plus librement, sur des musiques de plus en plus expérimentales, des mêlismes faisant aussi de lui un éternel troubadour pourvoyeur de contes et de légendes d'un autre âge. Avec ce premier album, Tim peut déjà s'honorer d'être un grand compositeur : chansons aériennes qui ne demandent qu'à conquérir plus de liberté encore ("Song of the magician", "She is"), inspiration avant tout mélodique, lyrisme impressionnant et décomplexé, interprétations fluides et évidentes, arrangements luxueux avec mix électrique/acoustique, cordes, clavecin et celesta... Et la voix qui, déjà, se pose là, même si l'on est encore loin des tours de chant extra-terrestres de la suite. Malgré cela, il s'agit quand même d'une folk relativement conventionnelle, ne serait-ce qu'au regard du disque suivant. J'ai envie d'en retenir notamment le magnifique "Song slowly sung", où les notes et les arpèges s'aggrègent doucement, comme dans un rêve dominé par l'élément liquide, comme détachés de ce monde. Un bon début.
note Publiée le mardi 13 décembre 2005
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- Richter › Envoyez un message privé àRichter
Pas son meilleur album mais des débuts très prometteurs. Je possède cet album avec le suivant sur le même cd. J'ai commencé par pas mal écouté celui-ci avant de véritablement plongé dans Goodbye and hello qui lui est supérieur. Pas loin des 5 boules !
- Note donnée au disque :
- MaxwellsDemon › Envoyez un message privé àMaxwellsDemon
si c'est joué en simultané, sans problème
- Note donnée au disque :
- Dun23 › Envoyez un message privé àDun23
Est-ce comparable?
- MaxwellsDemon › Envoyez un message privé àMaxwellsDemon
supérieur à toute la discographie de Clutch
- Note donnée au disque :
- kranakov › Envoyez un message privé àkranakov
Rendu indispensable par la brillante réédition double chez Rhino Hndmade... Mais à la base déjà un disque aux promesses si inouïes qu'elles en frôlent l'inaudible.
- Note donnée au disque :