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Beyon-d-lusion › Intuispection

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Membre Note Date
2364      mercredi 2 juin 2010 - 17:42
Progmonster      mercredi 7 décembre 2005 - 17:54

cd • 12 titres

  • 1Sweet Surrender4:37
  • 2Binary Me5:17
  • 3Tribute to Mrs Keystone5:11
  • 4A Dose of Life4:02
  • 5Lumina1:56
  • 6Into the Maze2:58
  • 7Ethereal Drift4:23
  • 8Chrysalis3:08
  • 9A Mazing Grace Part I2:15
  • 10A Mazing Grace Part II4:45
  • 11Patterns4:29
  • 12Them Changes4:56

informations

Sonovore Studio, France, 2005

line up

Alexandra Bernard (chant), Mehdi Khadouj (guitare, claviers), Sammy Khadouj (basse), Julien Nicolas (batterie), Julien Lacharme (guitares), Ben (choeurs), Eulalie Launay (violon)

chronique

  • atmosphérique

L'histoire de Beyon-D-Lusion, comme toutes les belles histoires, prend sa source dans une simple rencontre ; celle de Alexandra Bernard et Mehdi Khadouj, alors en plein travail de préproduction pour ce qui allait devenir "Un Lac de Larmes et de Sang...", le second album du groupe français Furia. Rapidement notre duo compose ce qui sera leur premier cd 4 titres dans le but de démarcher auprès des labels. C'est toutefois sans surprises qu'on les retrouve signés aujourd'hui chez Adipocere à l'occasion de la publication de leur tout premier album, "Intuispection", dans les bacs depuis fin novembre 2005. Il y a une autre rencontre pourtant, une qui nous est promise entre musique orientale et métal mélodique serti d'arrangements électroniques, que l'on est vite impatient de pouvoir écouter. Mais elle tarde à se produire. Les vingt premières minutes se déploient avec une efficacité à toute épreuve ("Binary Me") et nous font découvrir un groupe compétent qui se place dans l'axe du Gathering de "Nighttime Birds" sans s'abandonner - et c'est heureux - à la platitude jadis irréfléchie des bûcherons hollandais. Quand vient enfin poindre à l'horizon un premier signe de cette promesse, là encore, la rencontre ne semble pas vraiment avoir lieu ; il faudrait plus justement parler d'une juxtaposition de deux univers. Et comme je le subodorais, cet exotisme se retrouve cloisonné dans des proportions infimes ("Lumina"), si bien qu'on finirait presque par croire qu'il ne s'agit là que d'un argument de façade pour prôner une différence... Il faudra en réalité attendre "Ethereal Drift" pour qu'enfin la fusion des genres soit effective. Excepté "Chrysalis", Beyon-D-Lusion emboîte alors le pas à une facette plus atmopshérique, notamment grâce à sa suite en deux parties, "A Mazing Grace". Et bien que pourvu de louables intentions, il n'y a rien de fondamentalement nouveau qui se dégage durablement de ce "Intuispection" très soigné. Ce n'est que sur le long terme que nous pourrons juger de la pertinence d'un tel projet. À suivre donc.

note       Publiée le mercredi 7 décembre 2005

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