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Love › Forever changes
- 1987 • Elektra 7559-60656-2 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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Int | lundi 9 janvier 2023 - 12:41 | |
ProgPsychIndus | lundi 21 février 2022 - 12:28 | |
Seedzel | dimanche 6 février 2022 - 23:17 | |
Copacab | mercredi 30 juin 2021 - 21:38 | |
GuyLiguili | lundi 17 février 2020 - 11:17 | |
Aladdin_Sane | jeudi 9 avril 2015 - 16:35 | |
no | lundi 9 février 2015 - 20:40 | |
Pacific231 | dimanche 22 juin 2014 - 22:45 | |
edwood.zero | samedi 1 décembre 2012 - 19:16 | |
space_ritual | jeudi 15 novembre 2012 - 20:18 | |
Alptraum | samedi 19 mai 2012 - 23:00 | |
mroctobre | mercredi 20 juillet 2011 - 11:15 | |
Etibamecus | jeudi 14 janvier 2010 - 18:38 | |
devin | jeudi 27 août 2009 - 17:21 | |
Sigur_Langföl | mardi 28 juillet 2009 - 16:45 | |
Reflection | mardi 28 juillet 2009 - 15:04 | |
necromoonutopia666 | lundi 27 juillet 2009 - 19:09 | |
Møjo | mercredi 4 février 2009 - 12:47 | |
Coltranophile | mercredi 4 février 2009 - 11:43 | |
Guy Liguili | jeudi 16 octobre 2008 - 22:37 | |
Soup | jeudi 28 août 2008 - 20:44 | |
matstriker | jeudi 28 août 2008 - 16:07 | |
Solvant | jeudi 1 mai 2008 - 01:34 | |
Fryer | jeudi 1 mai 2008 - 00:41 | |
Morbid Saucisson | mardi 26 février 2008 - 14:01 | |
Wotzenknecht | samedi 29 décembre 2007 - 00:06 | |
Godmichel | jeudi 18 octobre 2007 - 11:32 | |
zugal21 | jeudi 11 octobre 2007 - 21:45 | |
Hymnos | vendredi 14 septembre 2007 - 14:43 | |
kama | jeudi 13 septembre 2007 - 11:57 | |
mielsauvage | vendredi 13 juillet 2007 - 14:18 | |
asdrubal | vendredi 13 avril 2007 - 20:17 | |
GuiOhm | lundi 19 mars 2007 - 18:37 | |
Shane | dimanche 25 février 2007 - 13:45 | |
Crimson | dimanche 4 février 2007 - 18:31 | |
NevrOp4th | vendredi 10 février 2006 - 15:08 | |
taliesin | mercredi 30 novembre 2005 - 07:50 | |
Nicolas Sarkozy | mercredi 30 novembre 2005 - 04:38 | |
Macbeth | mardi 29 novembre 2005 - 23:26 | |
Trimalcion | mardi 29 novembre 2005 - 23:07 | |
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 15:27 | |
Chris | jeudi 5 août 2021 - 14:37 | |
Winslow | dimanche 8 mai 2016 - 22:51 | |
Klarinetthor | samedi 30 mai 2015 - 22:26 | |
fc | vendredi 19 juin 2009 - 21:40 | |
GinSoakedBoy | lundi 27 avril 2009 - 20:41 | |
Ladysorrow | lundi 7 janvier 2008 - 23:54 | |
Beaulaireau | vendredi 7 septembre 2007 - 15:50 | |
Deadinside | vendredi 2 février 2007 - 13:37 | |
heirophant | jeudi 14 décembre 2006 - 23:05 | |
érèbe | mercredi 30 novembre 2005 - 08:35 | |
Seijitsu | dimanche 20 février 2022 - 21:02 | |
Tallis | vendredi 3 septembre 2021 - 13:19 | |
nicola | dimanche 29 août 2021 - 18:26 | |
moustache | mardi 12 juin 2012 - 13:12 | |
PechMayneau | samedi 3 septembre 2016 - 01:51 |
cd • 11 titres • 43:00 min
- 1Alone again or03:15
- 2A house is not a motel03:25
- 3Andmoreagain03:15
- 4The daily planet03:25
- 5Old man02:57
- 6The red telephone04:45
- 7Maybe the people would be the times or between Clark and Hilldale03:30
- 8Live and let live05:24
- 9The good humor man he sees everything like this03:00
- 10Bummer in the summer02:20
- 11You set the scene06:49
informations
1967.
line up
Arthur Lee (guitare, voix), John Echols (guitare), Bryan MacLean (guitare, voix), Ken Forssi (basse), Michael Stuart (percussion).
chronique
Il y a sur ce site une quantité impressionnante de groupes qui chantent la haine. Pour changer un peu, je vous propose de revenir dans les années 1960, vous savez, cette époque où des bons groupes pouvaient aussi chanter l'amour. Aujourd'hui, étant donné le moment de l'histoire que nous traversons, c'est, j'en conviens, beaucoup plus difficile de le faire de manière crédible, sans tomber dans la guimauve insipide ou le cynisme, mais dans les sixties, on y croyait vraiment. Le résultat est que les chefs-d'oeuvre de cette époque en gardent une éternelle jeunesse. "Forever changes", malgré une récente réhabilitation et une place désormais assurée au panthéon du rock, est loin d'être le plus connu. Je me souviens de ma découverte de ce disque. Sacrée claque. Pour situer Love, disons qu'il s'agit d'un groupe de folk/rock psychédélique qui avait, avant cet album, l'habitude d'enregistrer des morceaux interminables et chiants comme la pluie, et qui, tout à coup, a accompli ce miracle : unir des mélodies renversantes, des structures complexes tout en étant transparentes, et surtout un son brûlant et totalement jouissif : l'ensoleillement du Mexique y côtoie la musique baroque ; l'acidité psychédélique se mêle à un divin mélodisme pop. Ils sont californiens, et il ne pouvait en être autrement. Arthur Lee, premier leader noir d'un groupe de rock blanc, chante et compose (secondé en deux moments-clefs par Bryan MacLean). Aujourd'hui, il court toujours après ce disque. Les guitares acoustiques pleuvent en cascade, rappelant un extatique et mythique surf rock californien, en prise directe avec les mariachis situés de l'autre côté de la frontière. Arpèges célestes, retombées éblouissantes d'accords... Et puis les arrangements de cordes, sous de vibrants tremolos, ajoutent un petit je-ne-sais-quoi de lyrisme, de douceur, de bonheur... Aux moments les plus tendus, les plus illuminés, arrivent les trompettes ou les solos de guitare électrique qui font tout chavirer. A cet enivrement, à cette sensualité irrésistible, s'ajoutent l'intelligence, le style, et cette petite pointe de préciosité, toujours de bon aloi. Une voix qui s'élève langoureusement, une petite ritournelle de clavecin... Je ne sais pas où va ma préférence : dans l'ouverture divine de "Alone again or", la suavité aristocratique de "Andmoreagain", la folk classieuse de "Old man", les mille détours harmoniques de "The red telephone", la Joie sans mélange de "The good humor man he sees everything like this" (ce titre...), ou le final grandiloquent de "You set the scene"... Love... Ces chansons sont tellement bien foutues, à la fois évidentes et insondables, qu'elles en gagnent une durée de vie, et un pouvoir d'enchantement, quasi-éternels... Un must absolu si vous voulez essayer, ne serait-ce qu'une fois, de sortir de l'ombre, et de vous laisser aveugler par l'éclatante lumière.
note Publiée le mardi 29 novembre 2005
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- Seedzel › Envoyez un message privé àSeedzel
Entièrement d'accord avec le contenu de cette excellente chronique. En toute objectivité, un des rares album pouvant côtoyer des albums comme "Pet Sounds" ou "Revolver". Rien que ça.
- Note donnée au disque :
- Tallis › Envoyez un message privé àTallis
Je l'écoute régulièrement depuis un petit mois et un peu pareil que Nicola : c'est un bon album, agréable à l'écoute mais je suis pour l'instant très loin de lui mettre la note maxi.
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola nicola est en ligne !
Ça s’écoute mais les musiciens ne sont pas vraiment en place et le rap des deux derniers morceaux n’est pas ma tasse de thé. Je préfère Tim Buckley, dans le style.
Mon exemplaire bénéficie de sept fonds de tiroir à la fin.
Message édité le 29-08-2021 à 18:30 par nicola
- Note donnée au disque :
- GuyLiguili › Envoyez un message privé àGuyLiguili
En fait de morceaux chiants et interminables il n'y en a qu'un seul, "Revelation" sur la face B de "Da Capo" (dont la face A est quasiment aussi bonne que "Forever Changes").
- Note donnée au disque :
- PechMayneau › Envoyez un message privé àPechMayneau
Maybe the people would be the times or between Clark and Hilldale est un titre carrément fantastique ... 'The red telephone' et 'alone again or' sont très bons. Sinon c'est très folk et pas aussi psychédélique que la presse le disait.
- Note donnée au disque :