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Zarathustra › Contempt
- 2005 • Undercover records 1 CD
5 titres - 26:27 min
- 1. Slave Morality (5.08)
- 2. Become Eternal (4.51)
- 3. Master Morality (3.51)
- 4. …Of Serpents And Swords (6.09)
- 5. Spinx (Poison cover) (6.26)
informations
Studio Necromorbus.
Limité à 1 000 exemplaires numérotés à la main.
line up
Hurricane : vocaux. Kerberos : guitare soliste. M. Ghoul : guitare rythmique. Desecrator : basse. Mersus : batterie.
chronique
- thrash black
Voilà un combo dont la musique possède à l’évidence cette ampleur qui distingue d’emblée les groupes dignes d’attention des groupes ordinaires. C’est ce supplément d’âme, cette aura prenante qui permet à ce mini album de transcender un genre battu et rebattu (la proximité avec Abazagorath est d’ailleurs flagrante). Il faut dire, en outre, que l’amalgame entre thrash et black est particulièrement réussi, d’une parfaite cohérence. Du black, on retrouve la fureur sauvage et effrénée, encadrée et tenue d’une poigne de fer par la rigidité héritée du thrash – ce qui ne fait qu’accroître la profondeur de l’ambiance générale, d’une noirceur épaisse et prégnante, bien evil comme il faut. C’est clichesque mais c’est vrai : cette dimension démoniaque, cette vile malignité, cette sourde perversité, cette bestialité goguenarde et brute de décoffrage, sont particulièrement bien servies par la rigueur, la lourdeur et la solidité des rythmiques thrash. Certains leads (cf. l’excellente « ... Of Serpents And Swords ») jouent à merveille sur plusieurs genres différents (montrant avec bonheur, s’il en était besoin, l’étroite parenté entre heavy, thrash et black), tandis que les cassures de rythmes et le jeu de batterie (dans ses patterns comme dans ses breaks), eux aussi d’essence plus heavy/thrash que black, contribuent à densifier et à dynamiser chaque morceau, mettant efficacement en valeur cette fameuse ambiance black, glauque et insidieuse, d’une froidure et d’une haine irréfragables. (J’émet toutefois un petit bémol au sujet de la batterie : la tendance du batteur à en foutre un peu partout aboutit à alourdir la dynamique plutôt qu’à la vivifier, ce qui est dommage). L’inspiration est là – bonne, à défaut d’être géniale. La production est très propre, avec un son massif et relativement gras. Si, en tous les cas, vous avez aimé le « Sacraments Of The Final Atrocity » d’Abazagorath, vous pouvez vous intéresser à ce « Contempt » sans grand risque d’être déçu. Et histoire de me la jouer pointilleux, je tiens à noter ce mini entre le bon et l’excellent, soit à quatre et demi sur six.
note Publiée le jeudi 24 novembre 2005
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- Macbeth › Envoyez un message privé àMacbeth
- Tango mago, si tu es sérieux (mais j'espère que non) j'aimerais connaître les sources qui "sujetent à controverse" le Zarathoustra de la façon que tu l'évoque. Autant on peut à L'EXTREME LIMITE dire ça de La Naissance de la Tragédie (et encore) mais là... Si c'est une blague, c'est légèrement gras.
- Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago
- Et j'ajoute (c'est promis, je ne vous indisposerai plus avec mon odeur...) que cette oeuvre de Nieztsches est fortement sujete à controverse depuis quelques années. En effet, il s'agirait d'une oeuvre "pas si sérieuse" que ca, commise par le philosophe pendant ses années étudiantes pour faire parler de lui...mission accomplie.
- Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago
- Merci, c'est élégant !
- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
- Tu dois avoir un odorat vachement fin pour sentir un mec à des lieux de chez toi sur le net .
- illusion › Envoyez un message privé àillusion
- Ah oui pardon. Donc: non loin de moi l'idée de lancer un débat pseudo-philosophique, je trouvais simplement le nom prétentieux. Tango machin: tu pues