Inade › V.I.T.R.I.O.L.

Peu actif en cette année 1998, le duo allemand donne suite à son superbe "The flood of the white light' sorti l'année précédente che Malignant. Maigre offrande que ce 'V.I.T.R.I.O.L.' donc l'aspect corrosif se cantonne au seul intitulé. La face A nous gratifie de basses et de séquences vrombissantes comme toujours avec Inade, assortis de samples de voix traitées telles des mantras. La face B se trouve être plus intéressante, surtout grâce aux percus qui s'expriment parfois, empêchant l'engourdissement total. Si Inade a jusqu'ici réussi à provoquer des secousses sismiques au moyen d'impénétrables murs sonores denses et opaques, le groupe pêche ici par manque de réelle présence, se contentant finalement d'un minimum syndical hélas plutôt assoupissant. Les versions live proposées sur la box récemment sorties fort heureusement sont beaucoup plus intéressantes.