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Charles Ives (1874-1954) › Five songs

10 titres - 50:00 min

  • 1/ The unanswered question
  • 2/ Five songs : Thoreau
  • 3/ Five songs : Down east
  • 4/ Five songs : Cradle song
  • 5/ Five songs : At the river
  • 6/ Five songs : Serenity
  • 7/ Fog tropes
  • 8/ Madame Press died last week at ninety
  • 9/ Eros piano
  • 10/ Elegy in memory of Maurice Ravel

informations

Manhattan Center studios, New-York, Etats-Unis, août 1989.

Ce disque intitulé "American elegies", enregistré sous la houlette de John Adams, comprend, outre les "Five songs" de Charles Ives, "The unanswered question" (chroniquée ici dans une autre interprétation), une pièce de John Adams lui-même, "Eros piano", (chroniquée à ce compositeur), ainsi que d'autres arrangements par Adams d'oeuvres de ses compatriotes (Ingram Marshall, Frank Martin, David Diamond).

line up

Dawn Upshaw (soprano), Orchestra of St Luke's, John Adams (direction).

chronique

Ce recueil est en quelque sorte le tribut payé par John Adams à la tradition musicale de son pays : le folklore, l'histoire, quelques grands thèmes populaires, les débuts de son passage à la modernité aussi, d'où le choix de Charles Ives, dont Adams a sélectionné et orchestré cinq chansons parmi la centaine qu'il a composée (bien peu furent orchestrées par Ives lui-même). Pour ceux qui auraient tendance à être effrayés par "Holydays" et autres suites "patriotiques" expérimentales du même type, gageons que ces modestes chansons constitueront une entrée en matière plus douce pour aborder ce versant de l'oeuvre du compositeur. D'autant plus qu'elles sont portées par la voix féérique de la soprano Dawn Upshaw (avec qui Adams renouera pour "El niño"). Cela débute par "Thoreau" (du nom d'un philosophe qui avec Emerson est à l'origine du mouvement transcendantaliste américain, qui aura tant d'influence sur la création artistique - mais je m'égare) et son côté impressionniste. "Down east" mêle des couleurs acides à une nostalgie poignante ; même douceur bucolique dans "Cradle song", qui évoque la succession des saisons à la campagne. On retrouve cette joie enfantine et cette impression d'innocence retrouvée (celle de l'Amérique d'alors ?) dans "At the river", tandis que "Serenity" est une prière qui se fonde, malgré son titre, sur la répétition de deux accords chromatiques plus inquiétants. Un très agréable moment, quoique trop court. Et aussi le portrait en miniature d'une Amérique mythifiée.

note       Publiée le dimanche 13 novembre 2005

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