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Trey Gunn › Live encounter

9 titres - 51:25 min

  • 1/ Dziban (6:05)
  • 2/ The Glove (5:34)
  • 3/ Kuma (5:26)
  • 4/ Hierarchtitiptitoploftical (3:38)
  • 5/ Sirrah (5:14)
  • 6/ Arrakis (7:43)
  • 7/ Tehlikeli Madde (5:13)
  • 8/ Brief Encounter (4:36)
  • 9/ Rune Song: The Origin Of Water (7:56)

extraits audio

informations

Dangerous Music Studios, New York City, USA, 15 septembre 2000

line up

Trey Gunn (warr guitar), Joe Mendelson (Warr guitar), Tony Geballe (guitare, guitare acoustique douze cordes), Bob Muller (batterie, tabla, percussions)

chronique

On peut se poser la question de la légitimité de ce "Live Encounter", d'autant que, pour tout live qu'il soit, il faut tout de même signaler qu'il a été enregistré au Dangerous Music Studios de New York, c'est à dire là où le Trey Gunn Band a depuis longtemps élu domicile. Que tout cela se déroule face à un public d'invités triés sur le volet ne change rien à l'affaire ; si ce n'est à l'entame et à la fin du concert, presque pas d'applaudissements, juste le souvenir d'un showcase qui devait sans doute assurer la promotion de leur nouveau disque. Mais enfin, si c'est bien là ce qui distingue un album en concert d'un album studio, c'est l'interprétation qui est sensée nous intéresser et pas nécessairement les résultats de l'applaudimètre. Au menu donc, quatre titres issus de "The Third Star", quatre autres du petit dernier "The Joy of Molybdenum" et un inédit, "Hierarchtitiptitoploftical" qui, comme son titre, se révèle être bien tiré par les cheveux. Les traîtements ne sont, fort heureusement, pas téléphonés et apportent quelques fois quelques agréables perspectives qui laissent à penser que le matériel préexistant a tout de même été spécialement retravaillé pour l'occasion ("Arrakis"). Un autre adepte de la Warr Guitar, Joe Mendelson, fait son apparition ici auprès de l'indélogeable Bob Muller et le décidément fort discret Tony Geballe. Comme c'était déjà le cas sur "The Joy of Molybdenum", il faut attendre la fin du set pour que celu-ci puisse enfin espérer se faire entendre, grâce à des pièces semi acoustiques comme "Tehlikeli Madde" ou encore "Brief Encounter". Ces dernières permettent également de mieux répartir les rôles dans ce trio de cordes qui trop souvent entretient bien malgré lui la confusion. Vous êtes vous seulement demandés ce que donnerait la musique d'Anouar Brahem ou Rabih Abou-Khalil s'ils avaient été cherchés leur musicien studio chez King Crimson ? L'oeuvre discographique complète de Trey Gunn, et ce "Live Encounter" en particulier, pourraient vous donner un élément de réponse.

note       Publiée le mercredi 9 novembre 2005

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Assez mitigé sur cet album que je viens enfin d'acquérir. Si je reste assez fan des compositions, le fait d'avoir plusieurs instrumentistes (comparé eux versions studio) rajoute différents "grains" qui nuisent à l'aspect intriqué de leurs pendants originals (puisque tout était joué par Trey Gunn - suis pas sûr que mon commentaire soit très intelligible hahaha)

    Note donnée au disque :