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Trey Gunn › The joy of molybdenum

9 titres - 46:55 min

  • 1/ The Joy Of Molybdenum (5:27)
  • 2/ The Glove (3:57)
  • 3/ Hard Winds Redux (4:08)
  • 4/ Rune Song: The Origin Of Water (6:13)
  • 5/ Untune The Sky (7:17)
  • 6/ Sozzle (4:53)
  • 7/ Gate Of Dreams (5:22)
  • 8/ Brief Encounter (5:57)
  • 9/ Thelikeli Madde (3:41)

informations

Subliminal Studios et Dangerous Music Studios, New York City, USA, 1999

line up

Trey Gunn (touch guitar, theremin, mellotron), Tony Geballe (guitare, saz, guitare acoustique douze cordes), Bob Muller (batterie, tabla, bandir, darbouka, bodhran, shakers, percussions)

chronique

Parler de ce disque, c'est parler aussi et avant tout de technique, ne vous en déplaise. Et c'est bien ce qui me dérange. S'il n'y avait pas les colorations indiennes de Bob Muller qui multiplie les incartades percussives au tabla, au bandir et au darbouka pour donner un peu d'âme à ce disque, je serais bien embêté. Mais encore faut-il pouvoir affirmer que ses saveurs orientales ne sont pas là juste pour faire joli, et je ne me risquerais pas d'y répondre... Avec "The Joy of Molybdenum", Trey Gunn fait le choix stratégique de s'entourer d'un véritable groupe. En trio cette fois, il réquisitionne les services de Tony Geballe, autre disciple de la Guitar Craft, pour donner du répondant à ses interventions. Si je me dois de parler de technique, c'est parce que le bassiste a fait le choix irrévocable de jouer désormais exclusivement de la Touch Guitar. Cet instrument particulier pousse le concept du Chapman Stick beaucoup plus loin, déjà en lui apportant deux rangées de cordes supplémentaires, mais surtout en offrant la possibilité au musicien de simuler de concert parties de basse et de guitare. D'où ma question : si Trey Gunn assume toutes les fonctions, à quoi bon un autre guitariste ? D'autant que ce dernier se fait attendre avant d'apparaître enfin, à partir du sixième titre, "Sozzle", sorte de Shakti electro world, où il occupe l'avant poste. Pour avoir écouté l'album acoustique de Tony Geballe, "Native of the Rain", j'étais curieux d'entendre ce qu'une telle collaboration allait donner. C'est en toute fin d'album que cette rencontre se produit enfin, s'écartant de manière durable de toutes les références imposantes qui, jusque là, nous avaient bombardé d'un déluge de notes électriques ne semblant considerer la musique que sous l'angle d'un système métrique interchangeable à l'infini. Si le début du disque, trop verbeux à mon goût, m'a fâché durablement avec le Trey Gunn Band, "The Joy of Molybdenum" plaiera assurément davantage aux amateurs de musique fusion en tout genre.

note       Publiée le mercredi 9 novembre 2005

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    17 ans et une dispute avec Progmonster plus tard, il tient toujours la route cet album!

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil
    OH TU VAS PAS T'Y METTRE TOI AUSSI, HEIN!!!!!!!!!! lollllllllllllllll
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    darkoverwestphalia Envoyez un message privé àdarkoverwestphalia
    Eh, oh!!! pas la peine de nous refaire deux fois la même dispute! 8))
    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    Bienvenue à toi sur ce site Stickgrozeil ! Encore un qui a déjà les idées très arrêtées. À l'avenir, ne demande pas d'avis extérieurs puisque ça ne sert à rien... :o)))
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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil
    Mouais... Surtout, 6 ans et un album solo studio séparent ces deux opus, sans compter les participations extérieures, ce qui peut expliquer le changement de couleur. Par ailleurs, je précise que ce CD est accompagné d'un DVD (à moins que j'ai une édition spéciale???) avec des extraits live, etc, etc... Pour ma part, ce live a complètement démythifié le Trey Gunn : moi qui croyait avoir affaire à un monstre de technique qui sachait exploiter son instrument à fond les ballons, je m'aperçois qu'ils se mettent à deux ou à trois pour accomplir les parties qu'il a composées :-( C'est con, mais j'ai été un poil déçu :-/ Ceci dit, il reste un compositeur très intéressant.
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