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Trey Gunn › One thousand years

8 titres - 43:04 min

  • 1/ The Night Air (2:59)
  • 2/ The Screen Door and the Flower Girl (5:20)
  • 3/ Killing for London (6:31)
  • 4/ Real Life (6:28)
  • 5/ Into the Wood (7:11)
  • 6/ The Gift (3:37)
  • 7/ Take this Wish (6:02)
  • 8/ 1000 Years (4:56)

informations

Subliminal Studios, Dangerous Music Studios et Dreamland Studios, New York City, USA, 1993

line up

Trey Gunn (chapman stick, voix), Pat Mastelotto (batterie), Serpentine (voix), Xan (voix), Bob Muller (tabla, percussions, batterie)

chronique

Le devenir de Trey Gunn est intimement lié à celui de Robert Fripp. Jeune disciple de la Guitar Craft qu'il intègre au cours de la deuxième moitié des années quatre-vingt, son toucher particulier, très influencé par la technique du tapping, attire l'attention du professeur qui lui recommande alors de se diriger plutôt vers le Chapman Stick, un instrument capable de mieux mettre en valeur ce que Gunn tente d'exprimer. En quelques années, le prodige s'est imposé comme l'alter égo de Tony Levin, très vite embrigadé dans de nombreux projets aux côtés de Robert Fripp, de Toni Childs à Sunday All Over the World, du duo Sylvian/Fripp à la réincarnation en double trio du Roi Pourpre. Ce fidèle allié des nouvelles pérégrinations musicales du guitariste noir par excellence se sera montré en bien des points d'une rare précocité. Preuve en est ce "One Thousand Years", une des premières publications du tout nouveau label Discipline Global Mobile, en 1994. Huit titres qui mettent en perspective la vaste étendue des timbres que permet d'explorer cet instrument à douze cordes et produit par ses propres soins. Les trois premiers titres de l'album et "Take This Wish", au format chanson plus évident en dépit d'un travail déjà remarquable sur les ambiances, sont les seuls où figurent le chant. On préfèrera encore "The Night Air" et "Into the Wood" où les vocalises de Serpentine ou Xan sont à même d'évoquer une rencontre hi-tech entre Dead Can Dance et les Cocteau Twins. Mais c'est à partir de "Real Life" que l'album acquiert toute sa dimension ; une musique progressive étrange entre déclinaison world et fascination ambient contemplative ("The Gift", "1000 Years"). Malgré la qualité indéniable de la musique produite ici, sorte de prolongement up-to-date des aspirations solistes de Fripp qui lorgnerait plus du côté de l'écurie Realworld, "One Thousand Years" mériterait une remastérisation digne de ce nom car, à moins de booster quelque peu le volume de votre ampli, la dynamique de l'album paraît bien faible aujourd'hui.

note       Publiée le mercredi 9 novembre 2005

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil
    **tain, c'est vrai que la prod'... Indigne de DGM!!!
    Note donnée au disque :