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Ornette Coleman › The art of the improvisers

  • 1970 • Atlantic 90978-4 • 1 LP 33 tours

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Progmonster      lundi 7 novembre 2005 - 19:55

7 titres - 45:01 min

  • 1/ The Circle With a Hole in the Middle (4:51)
  • 2/ Just for You (3:50)
  • 3/ The Fifth of Beethoven (6:36)
  • 4/ The Alchemy of Scott LaFaro (9:49)
  • 5/ Moon Inhabitants (4:30)
  • 6/ The Legend of Bebop (7:15)
  • 7/ Harlem's Manhattan (8:10)

informations

Atlantic Recording Studios, New york City, USA, 22 mai 1959 - 27 mars 1961

line up

Ed Blackwell (batterie), Don Cherry (trompette de poche), Ornette Coleman (saxophone alto), Jimmy Garrison (contrebasse), Charlie Haden (contrebasse), Scott LaFaro (contrebasse)

chronique

  • free jazz

Oui, Ornette Coleman a beau avoir quitté Atlantic depuis une petite décennie, il a oublié de reprendre en partant quelques unes des bandes enregistrées alors qu'il était au sommet de la gloire. Le label américain va se charger pour lui de le lui rappeler au moment où le saxophoniste engendre un nouveau regain d'intérêt. La premère de ces excavations posthumes s'appele "The Art of The Improvisers", et tout ce que l'on a pu apprécier sur les mythiques "The Shape of Jazz to Come" et "Change of The Century" se retrouve ici. Si des trois anthologies que Atlantic lui a consacré après avoir rompu son contrat, celle-ci est bien une des seules à avoir fait l'objet d'une réédition au format cd, il ne faut pas s'en étonner. La même puissance lyrique, le même enivrement des sens et cette folle sensation de liberté qui fait se ballotter les mélodies les plus simples au contact des frottements les plus obliques et des rythmiques les plus volages. Ed Blackwell est vraiment à la fête ici ("The Fifth of Beethoven"), relayé par Haden, Garrison ("Harlem's Manhattan") ou Scott LaFaro pour le titre qui porte son nom, à la propulsion atomique. Toutefois, rien qui ne puisse durablement rivaliser avec l'excellence des compositions présentées à l'origine sur les albums susmentionnés, dans le sens où leur impact sur l'auditeur ne se révèle pas être aussi immédiat. Mais l'intensité du jeu est telle que la nervosité ambiante est communicative. Pouvoir se laisser porter à nouveau par la fulgurance des interventions de Don Cherry est un plaisir qui ne se refuse pas, et c'est à ce titre que "The Art of The Improvisers" doit être considéré comme un supplément de premier choix aux premiers manifestes du théoricien free.

note       Publiée le lundi 7 novembre 2005

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