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Centinex › Diabolical desolation

10 titres - 48:03 min

  • 1/ Demonic warlust
  • 2/ Forthcoming terror
  • 3/ Spawned to destroy
  • 4/ Soulcrusher
  • 5/ Diabolical desolation
  • 6/ On violent soil
  • 7/ Total misanthropia
  • 8/ The bloodline
  • 9/ A war symphony
  • 10/ Hellfire twilight

extraits audio

informations

Black lounge studios, été 2001.

line up

ohan Jansson (chant), Martin Schulman (basse), Kenneth Wiklund (guitare), Jonas Kjellgren (guitare), Kennet Englund (batterie)

chronique

Ce qui est bon quand on achète des disques un peu à l'aveuglette, c'est que parfois ils vous réservent de sacrés surprises. Ce fut le cas pour moi avec le "Hellbrigade" de Centinex. Acheté un peu au pif, le disque a tourné toute l'année, avec un réel bonheur à chacune de ses écoutes. Ce qui est moins agréable, c'est lorsque l'on achète les autres albums, en esperant prendre la claque ultime, et que l'on se rend compte qu'on était directement tombé sur le meilleur d'entrée de jeu... En effet, on sent qu'en 2000-2001 Centinex se trouvait dans une période d'inspiration maximum, et cela se vérifie sur ce "diabolical desolation" avec le regret que la suite baissera de niveau. Du genre "Et merde, ils auraient pu tout tuer"... "Diabolical desolation" reste dans la continuité de "Hellbrigade" un dark/death metal, profondément old school, puisant quelques riffs dans le black dégageant toujours une énergie très forte et communicative. Des gars qui savent faire sonner un riff, aussi con soit-il. Plus mélodique qu'auparavant, plus sombre également, avec ses blasts très "black suèdois", ses leads obscures, mais toujours aussi guerrier dans son approche notamment par le chant on ne peut plus hargneux et ce riffing toujours aussi efficace... Centinex asseoit son style difficile à manier et montre que "Hellbrigade" n'était pas qu'un coup d'éclat (aussi confidentiel soit-il). Le groupe développe sa recette, enrichit ses structures, ajoute quelques claviers, propose des harmonies à deux grattes bien sombres, multiplie les breaks opportuns (ces gars maîtrisent l'art de lancer un riff) mais... Tout cela s'essouffle peut-être trop vite. Ne me demandez pas pourquoi, je me suis lassé de cet album, à contrario du précédent. Peut-être la faute à ce son, sous mixant la batterie, au profit de guitares limites trop grosses... Peut-être bien plus à ces compos qui perdent en explosion ce qu'elles gagnent en mélodies... L'ensemble sonne beaucoup plus suèdois "classique", rendant le tout plus commun... Pourtant, certains morceaux arrachent vraiment, sûrement les meilleurs de Centinex d'ailleurs ("On violent soil" en tête, "The bloodline") et le groupe, je le répète, est assez inspiré pour proposer un disque intéressant de bout en bout... Proche d'un Kaamos ou d'un At The Gates survitaminé, "Diabolical desolation" est ainsi un disque de très bon dark/death suèdois, à la fois moderne et old school, bien au dessus de ce qui se fait actuellement dans le style, mais un cran en dessous du précédent de mon côté...

note       Publiée le vendredi 4 novembre 2005

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