James Rays Gangwar › Dios està de nuestro lado

Bon, pour être honnête, je ne sais pas grand chose de James Ray si ce n'est qu'il est anglais, qu'il a collaboré au projet Sisterhood avec Andrew Eldritch et que cet album est signé, comme par hasard, chez Merciful Release. Ces éléments auraient pu laisser craindre un clone de Sisters of mercy, ce qui n'est quand même pas le cas. Certes, James a un timbre guttural qui n'est pas sans rappeler celui de son collègue des Soeurs de Charité mais son rock gothique à lui a des guitares moins froides et plus rock'n'roll. La programmation de la boîte évoque bien quelques relents de 'Vision thing' mais nulle trace de clonage pour autant. A priori, James a souhaité donner à son album une teinte 'mexicaine', notamment de par les thèmes utilisés: on imagine volontiers une longue cadillac noire sur une route poussièreuse, des bars pouilleux où le mauvais gin coule à flot, un prêcheur mystérieux au look de tueur...musicalement pourtant ça ne s'entend pas sauf sur quelques percussions de 'Cadillac coming'. Pour le reste, je qualifierais celà de goth'n'roll, soit un rock gothique sombre mais dont les guitares sont marquées du sceau rock'n'roll, avec d'ailleurs une touche presque 'Route 66' sur la reprise de 'Coo ca choo'. Musicalement, c'est correct même si sans génie. Les atmosphères sont bien là mais se ressemblent vite et les mélodies efficaces manquent un peu, exception faite de l'excellent 'Badlands' ou 'Santa Susana'. Réservé aux fans du genre uniquement