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The Jesus And Mary Chain › Darklands
- 1987 • Blanco y negro 2292-42180-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Klozer | lundi 30 novembre 2020 - 23:39 | |
Rikkit | samedi 15 juin 2019 - 15:02 | |
allobroge | mercredi 5 juillet 2017 - 18:31 | |
Dioneo | mardi 9 janvier 2024 - 10:59 | |
Kissthecatconcept | mardi 23 février 2021 - 15:34 | |
Aplecraf | mercredi 31 mai 2017 - 22:24 | |
novy_9 | mercredi 27 février 2013 - 17:27 | |
zugal21 | jeudi 5 juillet 2007 - 22:08 | |
Gaylord | jeudi 5 juillet 2007 - 21:55 | |
Dead26 | samedi 6 novembre 2010 - 22:05 | |
Seijitsu | samedi 23 octobre 2010 - 16:04 | |
torquemada | samedi 5 septembre 2009 - 12:52 | |
GrahamBondSwing | samedi 24 février 2024 - 22:28 | |
disease_k | dimanche 23 octobre 2005 - 14:53 | |
Schtroumpf Grognon | jeudi 19 juillet 2007 - 13:52 |
cd • 10 titres
- 1Darklands
- 2Deep one perfect morning
- 3Happy when it rains
- 4Down on me
- 5Nine million rainy days
- 6April skies
- 7Fall
- 8Cherry came too
- 9On the wall
- 10About you
extraits vidéo
informations
Wessex Studios, Southern Studios, Living Studios, Angleterre.
line up
Douglas Hart (basse), Jim Reid (chant, guitare), William Reid (guitare, chant)
chronique
- dark rock wave désenchanté
Le Yin et le Yang ? Non pas vraiment. Il n'empêche qu'après le terrorisme sonore génial de 'Psychocandy', véritable pierre d'angle de ce qui deviendrait la noisy-pop, 'Darklands' apparaît moins saturé. Les frères Reid cèdent sans pudeur à leur amour du Velvet Underground en nous livrant des 'ballades' grises comme 'Darklands', 'Nine million rainy days' ou 'Deep one perfect morning' (hommage à 'Perfect day' ?) sur lesquelles plane l'ombre de Lou Reed et de ses comparses. Il n'ont pas pour autant renié leurs racines punkoïdes, leur désenchantement brumeux et leur mollesse dandy, d'où quelques titres électriques comme 'Happy when it rains', 'April skies' ou 'Fall' aux tempi cotonneux et aux guitares sales, survolés par cette voix désincarnée et fantomatique qui hante l'arrière-fond des compos. Si cet album met en lumière la touche plus mélodique des Jesus and Mary chain, il porte bien leur griffe par cette économie dans l'écriture ; jamais un accord de trop, une batterie assez binaire, surtout pas d'émotion superflue, l'efficacité dans le minimalisme... et ça marche ! S'il est moins saturé que 'Psychocandy', 'Darklands' reste son indispensable complément jumeau. 4,5/6
note Publiée le dimanche 23 octobre 2005
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
"Tu-tu-du tu-tu-tuuu"... Excellent album qui joue d'une apparente inconséquence ou du moins d'une légèreté de surface mais dont on saisit en vrai tout de suite la mélancolie, l'espèce de fatigue contemplative (alanguissement physique plutôt qu'ususre nerveuse ou psy ou quoi... rien de dépressif pour moi là-dedans, quoi) derrière lesdits fredonnements façon lalala. 1987, c'est aussi l'année où sort le premier House of Love, entre autres, et je ne trouve pas ça sans rapport - ça fait pas mal le joint, je trouve, entre tout ça, cette scène eighties qui focalisait sur certaines sixties (le Velvet en effet - bien sûr ! Les Byrds, aussi ?!) pour en faire un truc néanmoins bien personnel et singulier, cette autre scène "contingent" mais surgie quelques années à peine plus tard (vers la fin 80, donc) qui sur les mêmes bases se mettait à produire une musique en quelque sorte plus "civilisée" (qui sentait moins le trip, peut-être bien, ou moins obsessivement axée là-dessus)... Le shoegaze aussi, bien entendu, tout ce qui gravitait autour de ce terme flou, et puis... Curieusement, sur ce Darklands en particulier, un truc qui va taper en plein dans de drôles de fifities fantasmatiques et séquelles, entre une vision très "Twin Peaks" de l'époque, la version Chris Isaak de la même (très loin d'être incompatible avec celle de Lynch, de toute), par moments un truc pas si loin des Cramps, ce qui finalement surprendra peut-être davantage - mais avec un accent, une couleur bien plus britanniques, je ne dis pas, qui font que ça ne sonne finalement pas vraiment incongru...
Bref, il y a une vie après Psycho Candy, ouais. (Comme il y a une vie après Sound of Confusion mais ça c'est le pallier des voisins, pas loin mais pas la même sonnette, faut pas confondre, justement).
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Climat parfait pour l'écouter, tiens, où je suis et juste maintenant. Soleil tamisé par la bruine (en alternance ou à la fois), l'air plus chaud que la couleur alentour le suggère à l'œil seul mais pas assez pour tomber les manches, piafs dans le jardin et épisodes de gouttes sur les feuilles, les fenêtre, les toits, donc, souvenir des pintes d'hier soir mais arrêté juste à temps d'en remettre pour que ce soit pire... Pas la moindre velléité de me demander si quand-même, le boucan de Psychocandy c'était pas mieux (avant), à me l'envoyer dans ce mood-là, ce Darklands.
Message édité le 28-04-2023 à 13:14 par dioneo
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- vigilante › Envoyez un message privé àvigilante
Typiquement le disque que je sors au moins une fois par trimestre depuis sa sortie, quand je suis peinard et je sais pas trop quoi écouter. Pas de notation car d'emblée je lui en rentrerais 6 volontiers alors qu'il ne les vaut pas musicalement. C'est purement affectif.
- Rikkit › Envoyez un message privé àRikkit
Le groupe compose enfin des tubes. Autant j’apprecie le precedent pour son son pionnier et influent, autant ce Darklands, en plus d’etre ecoutable est une compilation de pepite pop.
Infatigable ce skeud.
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- novy_9 › Envoyez un message privé ànovy_9
Tu ne vas pas être déçu ce 2eme cd tue ! je les ai vu en concert en 1989 pour "automatic" j'avais pris une claque !
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