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Ghosting › L'Etat, c'est moi

  • 1996 • Spv SPV 085-61372 • 1 CD

cd • 12 titres

  • 1I lose control
  • 2Shah en shah
  • 3O soldier
  • 4Child
  • 5One bullet
  • 6Phoenix
  • 7Walzing Mathilda
  • 8Aphex
  • 9L'Etat, c'est moi
  • 10Tanz
  • 11The pathos desert
  • 12Melodie murder

informations

Ghosting Private Studio, Darmstadt, Allemagne

line up

Sascha Tayefeh (chant, claviers, batterie), Diana 'Jasmin' Rappauer (chant), Dirk Lentzen (guitares), Elmut Eckstein (violon)

chronique

Les Ghosting ont la haine ! Pas contents qu'ils sont ! 'Oui, nous sommes de retour avec un album puissant, un nouveau coup entre les yeux de ces connards de prétendus musiciens, artistes ou je ne sais quoi. A nouveau, nous sommes les meilleurs et on va pas en être désolés !' C'est sûr que c'est pas ainsi qu'ils vont se réconcilier avec la scène germanique dans laquelle ils ont été plus d'une fois tournés en bourrique... Réaction adolescente qu'il faut tout de même mettre en rapport avec le caractère dépressif de Sascha et ses problèmes croissants de drogue. Prétendre être les meilleurs quand on a sorti des albums comme 'Romantic death', il faut un certain culot mais laissons cela à Ghosting, ils s'entêtent envers et contre tout. Qui à part eux souhaiterait écrire un album sur le Shah de Perse ? Et pourtant, voilà 'L'Etat, c'est moi', galette qui traite du 'miracle de la monarchie, celle de Perse. Nous n'avons pas de position définitive vis-à-vis du Shah car nous ne tenons pas à salir le régime en place. Par contre nous salirions volontiers certains prétendus musiciens ici en Allemagne' pour citer le groupe (ça ne s'invente pas). Si l'on fait abstraction du grotesque de ces paroles, il faut admettre que la colère réussit bien à Ghosting car les voilà qui nous livrent enfin un bon album, plus agressif que les précédents, plus sombre (enfin !!!) et riche et varié. On passe ainsi d'un 'I lose control' très gothic rock avec une Diana Rappauer aux vocaux torturés à une bonne reprise mélancolique de la ballade australienne 'Walzing Mathilda' en passant par un 'Shah en shah' agressif et inspiré (le timbre de Sascha est plus colérique et la présence de Diana aux choeurs complète à merveille) sans oublier des chansons plus tristes et atmosphériques (réussies pour une fois) comme 'Aphex'. Les compositions pêchues dégagent enfin l'énergie que le duo n'avait jamais réussi à leur insuffler (écoutez les claviers de 'L'Etat, c'est moi' ou de 'One bullet'), quant à la mélancolie, elle porte ses effets et évite le grotesque ('The pathos desert'). Chant du cygne de la première partie de carrière de Ghosting (le duo se séparera après cet album, Sascha se montrant toujours plus attiré par la scène trance), 'l'Etat, c'est moi' est surtout l'album de la crédibilité, une sorte de passage de l'adolescence à l'âge adulte...Comme quoi la colère leur sied à merveille.

note       Publiée le mardi 18 octobre 2005

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